Quelque part en France - L’encyclopédie interactive des villes et villages de France

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Paris
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Office de Tourisme et des Congrès de Paris
25 rue des Pyramides
75001 PARIS 1 er.
www.paris-touristoffice.com

Tèl 01 49 52 53 10.





 
 
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 Histoire 
     
     
  Quelques traces, découvertes à Bercy en 1991, datant de 4500 ans av J.C, de chasseurs et de pêcheurs seraient, actuellement, les plus anciennes empreintes de peuplement humain de Paris.

Les Parisii, sous-tribu des Sénons, sont défaits par Labienus, lieutenant de césar, dans la plaine du Champ de Mars en - 53 av J.C et se réfugient dans les hauteurs boisées de Meudon.
La période romaine apporte les thermes, le forum, un théâtre et un amphithéâtre ainsi que des axes routiers et un aqueduc.

Pour mémoire il convient de se rappeler que Lutèce était rattachée à la Lugdunaise Quatrième dont la capitale était Sens.

Les Parisiens font ensuite face aux invasions barbares, sur l'Ile de la Cité, au IIIème siècle. Notons que le premier prévôt, St Denis, figure du christianisme, pétri de légende, devint martyr en 250. Ste Geneviève s'oppose aux Huns d'Attila en intimant les Parisiens à résister. Lutèce devint Paris approximativement -et progressivement- à cette époque là.

Attendons 486 pour voir, après la victoire de Clovis sur les Romains, Paris comptable des fonts baptismaux de la France. Charlemagne, lui, préfèrera Aix-la-Chapelle.

Remarquons les assauts des Vikings qui essuient, pendant 13 mois, la résistance des hommes de Eudes et du prélat parisien Gozlin.

Hugues Capet et ses successeurs fixent leur résidence dans l'île de la Cité. Paris prospère grâce aux flux commerciaux de la Seine. Entre 1163 et 1330 les Parisiens voient l'érection de Notre Dame. Elle symbolise la foi chrétienne bien ancrée. Philippe Auguste fait construire une nouvelle enceinte de Paris tandis que le Louvre commence à se dresser à partir de 1180 puis, en 1215, surgit l'université de Paris complétée, un peu plus tard, de nouveaux collèges, dont la Sorbonne, et de la Sainte Chapelle. Paris, tricéphale, voit son coeur, la Cité, assorti d'une ville commerciale, vers l'actuel Hôtel de Ville, et d'une ville universitaire campant sur la rive gauche.

Paris est secoué par un épisode inhérent aux Templiers. Jacques de Mollay et de Geoffroy de Charnay brûlent sur le bûcher de l'Ile aux Juifs. Leur courage, leur sincérité et l'atrocité de leur fin jettent un doute, dans la population, immanent à leur "culpabilité".

La grande peste décime Paris, en 1348, et, en aval du désastre de Poitiers de 1356, Etienne Marcel, en pleine Guerre de Cent ans, devient "le maître de Paris". Charles, dit le Mauvais, reprend la ville, pour de bon, elle accueillera le roi, Charles V, le 4 août 1358. Il tient aux fastes d'une demeure royale et impose une nouvelle enceinte tandis que la rive gauche se structure.

Les Anglais prennent Paris, avec l'aide des Bourguignons, ils règnent en maîtres en 1436. Richemont et Jean de Villiers d'Adam, tous deux connétables, soutiennent la résistance organisée, subtilement, par Michel de Lailler. Il défait , grâce à sa stratégie, les Anglais et il restitue Paris à Charles VII le 12 novembre 1437.

Le XVI ème siècle commence avec la construction du Pont Notre-Dame, 1500/1511. Pierre Lescot, en 1528, reconstruit le Louvre.
Tous ces travaux sont concomitants au rayonnement intellectuel de Paris.

Une des notes les plus noires de notre capitale survient, le 24 août 1572, avec la nuit de la Saint-Barthélemy. La Maison de France fait lâchement assassiner Coligny et ses lieutenants. Paris compte entre 15000 et 60 000 victimes. Henri de Navarre, futur Henri IV, qui s'est marié à Margueritte de Valois le 18 août est épargné. Il sauve sa vie en reniant son idéal. Il dira, à St Denis, légende ou petite phrase historique, en abjurant, "Paris vaut bien une messe"?

Charles IX a fait dresser les Tuileries et Henri III le Pont-neuf. La Place royale arrive en 1605, sous Henri IV.
Le Luxembourg, est bâti, à l'instigation de Marie de Médicis, en 1612. Deux ans plus tard l'Ile Notre Dame se lie à l'Ile aux vaches pour accueillir les demeures privées de l'élite nobiliaire et bourgeoise.
Le Val de grâce (1645-1667) et Saint-Sulpice (1646) sont construits pour styliser le rejet de la Réforme.

Louis XIV part à Versailles. Paris, néanmoins, s'embellit avec, les Invalides, la Salpetrière, les Gobelins, la place Vendôme, l'Observatoire et… les Champs-Élysées.

Le XVIIIème apporte la rue Royale, le Pont de la Concorde, étend les Champs et voit, en 1773, se dresser l'Ecole militaire. Les fermiers généraux, dès 1784, deviennent, à juste raison, fort impopulaires.

La Révolution ne connaît pas de chantiers de pierre. C'est sous le Consulat que surgissent les premières voies piétonnes avec, notamment, le Passage du Caire... en l'honneur de celui qui assassinera la Première République le 18 brumaire.

L'Empire fait surgir quelques monuments, l'Arc de triomphe, le Palais de la Bourse et la Colonne Vendôme. Les eaux de l'Ourcq sont canalisées à l'époque de la construction de la Halle aux vins, des nouveaux marchés, et des abattoirs.

Sans équivoque il faut attendre Haussmann pour voir Paris remaniée en profondeur avec le tracé des grands boulevards et l'apparition du chemin de fer. Paris devient la capitale, au moins européenne, du luxe.

Enfin, après le désastre de Sedan, en 1870, le 4 septembre, grâce à une seule voix de majorité, la France redevient une République.
Une autre tourmente guette néanmoins les Parisiens. La plèbe s'enflamme, en 1871, pour la Commune et ses tribuns inconnus, dont Louise Michel, aux accents du "Temps des cerises" considéré, un peu, hymne des communards. Thiers, comptable des intérêts des privilégiés, impitoyable pour ce petit peuple, fait massacrer les insurgés. Les Versaillais, bien armés, écrasent la "populace".

Les vicissitudes du siège de Paris, de 1870 à 1871, la capitulation de Sedan et les évènements de la Commune mutilent Paris et détruisent plusieurs monuments. Le Sacré-Cœur, commencé en 1876, va devenir le monument "expiatoire" de la Commune. Il est le dernier grand monument cultuel, payé avec les fonds publics, achevé après la Séparation des Eglises et de l'Etat, de décembre 1905, diligentée par Emile Combes.

La Tour Eiffel, érigée "à titre provisoire" pour l'Exposition universelle de 1889, dominera Paris et, heureusement pour le patrimoine, reste en place. En 1900 le Grand et Petit Palais suivis, en 1937, du Palais de Chaillot concrétisent leur siècle.

Il faut noter les graves inondations de 1910 qui posent, aujourd'hui encore, l'énorme problème de l'impuissance humaine devant les forces de la nature.

Soulignons que Paris, heureusement, n'a pas été détruite lors de la dernière furie du tyran pithiatique d'Outre-Rhin. L'occupant indésirable von Choltitz n'a pas obtempéré, par impuissance, par lucidité ou par calcul, aux injonctions de son fûhrer.

Le siècle, bien avant sa fin, connaît, à nouveau, le ceinturage de la cité avec les périphériques et, pour terminer, la grande Arche, l'Opéra Bastille, la Pyramide du Louvre et la Bibliothèque Nationale matérialiseront les apports des contribuables aux aspirations mitterrandistes.


Le blason de Paris.

Voici, pour plus de précision, le texte même des armoiries de Paris énoncé dans la langue mystérieuse de l'art héraldique: "De gueules au navire équipé d'argent voguant sur des ondes de même, au chef cousu d'azur à un semé de fleurs de lys d'or, qui est de France ancien". Cela signifie que sur le fond rouge du blason est un navire, figuré en blanc, sur l'onde, également blanche. La partie supérieure du blason (le chef) est bleue et porte un semé de fleurs de lys d'or, anciennes armes de la royauté, qui, plus tard, se composèrent simplement de trois fleurs de lys d'or sur champ d'azur.

NB: le texte ci-dessus est extrait de l'ouvrage: "PARIS" de Fernand BOURNON au Éditions Grafik Plus - Bagnolet (93).

La photo du blason de Paris, à gauche dans la galerie, est de l'Office de Tourisme et des Congrès de Paris. Ph David Lefranc.









 
 
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 Origine du nom 
     
     
  Le territoire des Parisii , sous-tribu des Sénons, avait Lucotécia, ou Lutèce, pour capitale. Ce patronyme désigne, en grec, la "ville des blancheurs"; leukos "blanc".

Plus alétoire "ville du dieu Lug"; Lug dieu irlandais.

Autre hypothèse, un peu plus crédible, "ville des loups" lukos.

Les Parisii, dérive de Kwarrisii, pourraient venir d'anciennes carrières de Montmartre. A rapprocher, avec discernement, de quarry, terme technique anglais, qui signifie carrière.






 
 
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 Description Géographique 
     
     
  La ville de Paris s'inscrit entre ses forêts de Vincennes, à l'est, et de Boulogne, à l'ouest.

Le centre de la France, à quelques 200 km au sud, est certainement éradiqué par la résonance de la capitale. La Marne se déverse dans la Seine, quelques kms en amont, tandis que l'Oise rejoint le fleuve lègèrement en aval à Conflans. Il reste un cours de 372 km à la Seine pours terminer ses méandres et atteindre, aux abords du Havre, son estuaire .
Sur la rive gauche la Bièvre, cours d'eau de 40 km, recouverte dans Paris, n'est plus visible.

Les capitales européennes aiment beaucoup les espaces collinaires et il se dit que, comme Rome et Lisbonne, Paris en compte sept. Il faut un peu d'imagination et quelques licences géographiques pour les énumérer.

Citons, néanmoins, les hauteurs du Télégraphe 130 m, point culminant de Paris, les Buttes Chaumont, Ménimontant, Belleville, Montsouris, Ste Geneviève, Montmartre, Charonne et la Butte-aux-Cailles.





 
 
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 Personnages célèbres 
     
     
  Sainte Geneviève incarne, tout à fois, l'esprit de résistance qui, tant de fois, interpella Paris, la féminité dans un monde, toujours brutal, au mains des hommes et enfin la patronne des gendarmes.

En 429, Geneviève est une jeune chrétienne. Ses parents, qui l'ont fait baptiser, étaient donc chrétiens à une époque où le roi des Francs et ses compagnons sont païens. Petite fille, Geneviève se sent parfaitement à l'aise avec les évêques; adulte, elle entretiendra de bons rapports avec les princes francs. Est-elle la fille d'un officier franc installé à Nanterre, après avoir servi l'Empire, ou appartient-elle à une famille gallo-romaine qui flatte les envahisseurs en les admettant dans sa société?

N..

Etienne Marcel, personnage considéré comme le premier maître de Paris, naquit dans une famille bourgeoise de riches drapiers, en 1315 et mourut en 1358.

Il s'oppose à Charles V, dit le Sage, et se lie d'amitié avec Charles II, dit le Mauvais.

Étienne Marcel fut élu prévôt des marchands de Paris. Son rôle important, aux Etats Généraux de 1355 et 1357, dans une période marquée par la Guerre de Cent ans, la capture du roi Jean II le Bon à la bataille de Poitiers, est d'obteniret un Conseil de tutelle pour le pays tourmenté.

Biographie d'Etienne Marcel par N... Insecula.com


Etienne Marcel organisera, le 22 février 1358, la première journée révolutionnaire parisienne, afin d'obliger le dauphin à renouveler l'ordonnance de 1357. Il prendra la tête des insurgés du peuple des métiers qui envahiront le palais et exécuteront deux des principaux conseillers du jeune Charles. Ce dernier, contraint de coiffer le chaperon aux couleurs bleu et rouge des marchands, parviendra à s'enfuir à Compiègne. Il y convoquera les états et ralliera à sa cause les villes qui entourent Paris. Etienne Marcel, qui tentera vainement de mobiliser les campagnes ensanglantées par la jacquerie, sera assassiné par Jean Maillard, un échevin fidèle à la royauté, devant la porte Saint-Denis le 31 juillet 1358, alors qu'il s'apprêtait à livrer les clés de la ville à son allié Charles le Mauvais, le roi de Navarre.

Le dauphin Charles rentrera triomphalement à Paris deux jours plus tard. Il convoquera des Etats généraux qui dénonceront les accords signés à Londres par son père Jean II le Bon, abandonnant à l'Angleterre toutes les possessions des Plantagenêt. Devenu roi sous le nom de Charles V le Sage, il fera construire la Bastille pour y enfermer ses opposants.

Le Conseil municipal de Paris, qui reprendra les couleurs bleu et rouge du prévôt pour ses armoiries, proposera, le 10 juin 1879, de rebaptiser le boulevard Haussmann du nom d'Etienne Marcel. Ce dernier héritera, en 1881, de la rue qui délimite les Ier et IIème arrondissements.









Gavroche, probablement, par sa gouaille, son "insolence" toute parisienne de l'époque victorienne incarnera pour longtemps l'âme populaire des enfants de Paris. Personnage imaginaire, certes, mais ô combien sympathique!

Gavroche, gamin de Paris, jeté sur les pavés comme beaucoup d'autres enfants, est seul, sans amour, sans gîte, sans pain, mais joyeux car libre.

Victor Hugo« La mort de Gavroche »

Courfeyrac tout à coup aperçut quelqu'un au bas de la barricade, dehors, dans la rue, sous les balles. Gavroche avait pris un panier à bouteilles dans le cabaret, était sorti par la coupure, et était paisiblement occupé à vider dans son panier les gibernes pleines de cartouches des gardes nationaux tués sur le talus de la redoute. - Qu'est-ce que tu fais là ? dit Courfezrac.Gavroche leva le nez : - Citoyen, j'emplis mon panier. - Tu ne vois donc pas la mitraille ?Gavroche répondit : - Eh bien, il pleut. Après ?Courfeyrac cria : - Rentre ! - Tout à l'heure, fit Gavroche.Et d'un bond, il s'enfonça dans la rue. (...) Une vingtaine de morts gisaient çà et là dans toute la longueur de la rue sur le pavé. Une vingtaine de gibernes pour Gavroche. Une provision de cartouches pour la barricade. La fumée était dans la rue comme un brouillard. Quiconque a vu un nuage tombé dans une gorge de montagne entre deux escarpements à pic, peut se figurer cette fumée resserrée et comme épaissie par deux sombres lignes de hautes maisons. Elle montait lentement et se renouvelait sans cesse ; de là un obscurcissement graduel qui blêmissait même le plein jour. C'est à peine si, d'un bout à l'autre de la rue, pourtant fort courte, les combattants s'apercevaient. Cet obscurcissement, probablement voulu et calculé par les chefs qui devaient diriger l'assaut de la barricade, fut utile à Gavroche. Sous les plis de ce voile de fumée, et grâce à sa petitesse, il put s'avancer assez loin dans la rue sans être vu. Il dévalisa les sept ou huit premières gibernes sans grand danger. Il rampait à plat ventre, galopait à quatre pattes, prenait son panier aux dents, se tordait, glissait, ondulait, serpentait d'un mort à l'autre, et vidait la giberne ou la cartouchière comme un singe ouvre une noix. De la barricade, dont il était encore assez près, on n'osait lui crier de revenir, de peur d'appeler l'attention sur lui. Sur un cadavre, qui était un caporal, il trouva une poire à poudre. - Pour la soif, dit-il, en la mettant dans sa poche. A force d'aller en avant, il parvint au point où le brouillard de la fusillade devenait transparent. Si bien que les tirailleurs de la ligne rangés et à l'affût derrière leur levée de pavés, et les tirailleurs de la banlieue massés à l'angle de la rue, se montrèrent soudainement quelque chose qui remuait dans la fumée. Au moment où Gavroche débarrassait de ses cartouches un sergent gisant près d'une borne, une balle frappa le cadavre. - Fichtre ! fit Gavroche. Voilà qu'on me tue mes morts. Une deuxième balle fit étinceler le pavé à côté de lui. Une troisième renversa son panier. Gavroche regarda, et vit que cela venait de la banlieue. Il se dressa tout droit, debout, les cheveux au vent, les mains sur les hanches, l'œil fixé sur les gardes nationaux qui tiraient, et il chanta :
On est laid à Nanterre,C'est la faute à Voltaire,Et bête à Palaiseau,C'est la faute à Rousseau.
Puis il ramassa son panier, y remit, sans en perdre une seule, les cartouches qui en étaient tombées, et, avançant vers la fusillade, alla dépouiller une autre giberne. Là une quatrième balle le manqua encore. Gavroche chanta :
Je ne suis pas notaire,C'est la faute à Voltaire,Je suis petit oiseau,C'est la faute à Rousseau.
Une cinquième balle ne réussit qu'à tirer de lui un troisième couplet :
Joie est mon caractère,C'est la faute à Voltaire,Misère est mon trousseau,C'est la faute à Rousseau.
Cela continua ainsi quelque temps. Le spectacle était épouvantable et charmant. Gavroche fusillé, taquinait la fusillade. Il avait l'air de s'amuser beaucoup. C'était le moineau becquetant les chasseurs. Il répondait à chaque décharge par un couplet. On le visait sans cesse, on le manquait toujours. Les gardes nationaux et les soldats riaient en l'ajustant. Il se couchait, puis se redressait, s'effaçait dans un coin de porte, puis bondissait, disparaissait, reparaissait, se sauvait, revenait, ripostait à la mitraille par des pieds de nez, et cependant pillait les cartouches, vidait les gibernes et remplissait son panier. Les insurgés, haletants d'anxiété, le suivaient des yeux. La barricade tremblait ; lui, il chantait. Ce n'était pas un enfant, ce n'était pas un homme ; c'était un étrange gamin fée. On eût dit le nain invulnérable de la mêlée. Les balles couraient après lui, il était plus leste qu'elles. Il jouait on ne sait quel effrayant jeu de cache-cache avec la mort ; chaque fois que la face camarde du spectre s'approchait, le gamin lui donnait une pichenette. Une balle pourtant, mieux ajustée ou plus traître que les autres, finit par atteindre l'enfant feu follet. On vit Gavroche chanceler, puis il s'affaissa. Toute la barricade poussa un cri ; mais il y avait de l'Antée dans ce pygmée ; pour le gamin toucher le pavé, c'est comme pour le géant toucher la terre ; Gavroche n'était tombé que pour se redresser ; il resta assis sur son séant, un long filet de sang rayait son visage, il éleva ses deux bras en l'air, regarda du côté d'où était venu le coup, et se mit à chanter :
Je suis tombé par terre,C'est la faute à Voltaire,Le nez dans le ruisseau,C'est la faute à...
Il n'acheva point. Une seconde balle du même tireur l'arrêta court. Cette fois il s'abattit la face contre le pavé, et ne remua plus. Cette petite grande âme venait de s'envoler. Les Misérables, Cinquième partie, Livre I,« La guerre entre quatre murs », Chapitre XV « Gavroche dehors » .

Louise Michel.


Louise Michel, dite Enjolras, voit le jour au château de Vroncourt le 29 mai 1830. Son géniteur aurait été le châtelain, Charles, Étienne Demahis ou, plus vraisemblablement, son fils. La mère Marianne Michel était au service du château.L'éducation de Louise fut marquée par l'ascendance voltairienne de la maison. La jeune fille enjouée, généreuse avec les pauvres, et, dit-on, espiègle, reçut une excellente éducation. Devenue institutrice cette progressiste incontournable ne put prêter serment à l'Empire et ouvrit une école libre à Audeloncourt (Haute-Marne) vers janvier 1853. L'éducation qu'elle donnait était profondément républicaine.Ses passions la lie à Victor Hugo, Vallès et, surtout, Théophile Ferré.Son parcours la place toujours aux côtés des progressistes et des humbles.L'écrasement de la Commune, par les feudataires de Thiers, l'a conduit en déportation en Nouvelle Calédonie. Le tribunal, eu égard à sa féminité, n'osa point la condamner à mort comme elle le réclamait!..Dans sa terre de déportation elle instruisit les Canaques. Louise Michel quitta la vie, en militant, le 9 janvier 1905 à Marseille.



Guy Moquet.

Les usagers du métropolitain voient surgir dans le réseau souterrain de Paris une station au nom de Guy Moquet. Ce nom évoque, probablement, peu de souvenir aujourd'hui. Il peut symboliser l'idéal d'une jeunesse violée par la tragédie nazie.

Qui était Guy Môquet ?


C'était un jeune lycéen parisien de 17 ans. Son père était député communiste du 17e arrondissement de Paris. Déchu de son mandat sous Vichy, il est déporté avec 26 autres députés communistes au bagne de Maison Carrée en Algérie. Son fils Guy est arrêté à 16 ans : il connaît d'abord la prison en région parisienne, à Fresnes et à la Santé, puis à Clairvaux et enfin en Bretagne, à Chateaubriant. Désigné comme otage par Pucheu, ministre du gouvernement de Pétain, il est fusillé le 22 Octobre à Chateaubriant. Voici la dernière lettre qui fut conservée de lui : "A toi, petit Papa, si je t'ai fait, ainsi qu'à petite Maman, bien des peines, je te salue une dernière fois. Sache que j'ai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu m'as tracée. Un dernier adieu à tous mes amis et à mon frère que j'aime beaucoup. Qu'il étudie bien pour être plus tard un homme.17 ans et demi ! Ma vie a été courte ! Je n'ai aucun regret, si ce n'est de vous quitter. Je vais mourir... Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me permettes, c'est d'être courageuse et de surmonter ta peine. Je ne peux pas en mettre davantage. Je vous quitte tous, toutes, toi Maman, Séserge, Papa, je vous embrasse de tout mon cœur d'enfant.Courage ! Votre Guy qui vous aime"

Les derniers mots adressés à sa mère quelques instants avant d'aller au peloton d'exécution sont restés célèbres :
"... Vous tous qui restez, soyez dignes de nous..."
En souvenir de l'héroïsme dont il fit preuve, le collège porte son nom depuis avril 1977.


N...









 
 
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 Divers 
     
     
 

Paris, jusqu'aux premiers jours de 2004, n'était pas occupée dans le site www.quelquepartenfrance.com

Il fallait combler cette impressionnante lacune.

Pour ce faire-il eut été préférable qu'un parisien, profondément épris de sa ville et porteur d'un cursus universitaire probant, s'épanche sur les rubriques de notre capitale.


Personne n'a osé se livrer à la moindre démarche pour parler de Paris.

Je me suis donc lancé, timidement, en prélevant, ça-et-là, quelques informations.

Je prends, cependant, l'engagement de demander au webmaster du site de retrancher ma contribution dès qu'un apport pertinent sera en mesure de valoriser la première ville de France.

Je cite les sources, chaque fois que je les connais, je donne N... dans l'ignorance en attendant de découvrir l'auteur de ces appuis.

Pour les personnages j'ai pris, arbitrairement, un personnage de légende, Sainte Geneviève, un personnage historique, Etienne Marcel, un personnage imaginaire, Gavroche, une héroïne de la Commune, Louise Michel, et, pour terminer, j'ai hésité entre Jacques Bonsergent, première victime de la dernière guerre, et Guy Moquet. J'ai retenu Guy Moquet en hommage à cette jeunesse mutilée, sacrifiée par le plus stupide des errements humains; la guerre.

J'attends vos réactions pour améliorer, corriger et amender ma fenêtre sur Paris avant de passer le relais.




 
 
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 Rédacteur 
     
     
  Pierre FABRE

05 53 29 07 50

E-Mail: pierrefabre@infonie.fr

Rédacteur libre.

Diverses fiches amorcées et présentes sur le site concernent des villages meusiens disparus lors de la Première Guerre mondiale:
Beaumont-en-Verdunois, Bezonveaux, Cumières, Fleury-devant-Douaumont, Haumont-près-Samogneux, Louvemont-Côte-du-Poivre, Ornes et Vaux-devant-Damloup .

Bien d'autres localités figurent dans le listage des communes découvertes par le site. Le chantier, par essence, reste et restera toujours inachevé.




Les internautes qui découvriraient des erreurs, des imperfections ou des omissions seront, naturellement, les bienvenus s'ils me font part de leurs remarques.

Contact: pierrefabre@infonie.fr

Pierre FABRE gère aussi les localités suivantes :
Reillanne - Drap - Gattieres - Vireux Molhain - Marseille - Arles - Aubagne - Martigues - Dives Sur Mer - Perigueux - Bergerac - Creysse - La Force - Lanquais - St Capraise De Lalinde - Sagelat - Siorac En Perigord - Ste Foy De Belves - Larzac - St Laurent La Vallée - Doissat - Monplaisant - Carves - St Pompon - Grives - Salles De Belves - St Amand De Belves - Cladech - St Pardoux Et Vielvic - St Germain De Belves - Belves - Sarlat La Caneda - Domme - Veyrines De Domme - Journiac - Mauzens Et Miremont - Campagne - Le Bugue - Cazoules - Savignac Les églises - Montferrand Du Perigord - St Avit Senieur - Bouillac - Le Buisson De Cadouin - Limeuil - Pezuls - Monpazier - Capdrot - Besse - Loubejac - Prats Du Périgord - Villefranche Du Perigord - St Cernin De L'Herm - Mazeyrolles - Salignac Eyvignes - Boulazac - Gisors - Fources - Valence Sur Baïse - Castelmoron D'Albret - Agen - St Front Sur Lemance - Cuzorn - Condezaygues - Sauveterre La Lemance - Le Pont De Montvert - St Germain De Calberte - Florac - Toul - Bar Le Duc - Fleury Devant Douaumont - Haumont Pres Samogneux - Samogneux - Louvemont Cote Du Poivre - Cumieres Le Mort Homme - Verdun - Bezonvaux - Beaumont-en-Verdunois - Ornes - Vaux Devant Damloup - Hennebont - Dives - Calais - St Omer - Capvern - Aurensan - Soues - Bazet - Strasbourg - Lyon - Venissieux - Paris - Le Treport - Veules Les Roses - Friville Escarbotin - Conteville - Ault - Entraigues Sur Sorgue - Joncherey - St Denis - Ivry Sur Seine - Vitry Sur Seine - Asnières Sur Oise 


 
 
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Auteur de la fiche "Paris" : Pierre FABRE
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Paris
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    Quelque part en France 2002-2008  
 


France > Ile-de-France > Paris > Paris (75800)
Nb d'habitants    2125246 (1999)
Superficie (hectares)    10539.7 
Coordonnées Géographiques (latitude;longitude)    48° 50' 11'' latitude Nord. Longitude 0 Méridien de Paris.2° 20' 14" à partir du Méridien de Greenwich. 
Densité (h/km²)    20164 (1999)
Altitude (en mètres)    26 Grenelle-129 Télégraphe 
Nom des habitants    Parisiens