Quelque part en France - L’encyclopédie interactive des villes et villages de France

Ce site constitue l’encyclopédie interactive des villes et villages de France. Son principe est d’offrir le visage de la France dessiné par ses habitants eux-mêmes.Son fonctionnement est donc double.Quelque part en France permet d’informer.Quelque part en France permet de s’informer.


 


Verges
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  MISES A JOUR de cette présentation
20/06/08 : rubrique "Description géographique".

En 2007, cette présentation du village de Verges avait reçu 372 visites. En 2008, on n'a compté que 208 visites ...


 
 
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 Tourisme 
Verges : la richesse de son patrimoine, le mystère de ses origines ...
     
     
  Motte féodale au lieu-dit le Verger.

Le château féodal de Verges, au sud-est du village, a été construit en 1562 par Philibert de Vautravers, seigneur Verges, alors que la Franche-Comté était, avec la Flandre et l'Autriche, sous domination espagnole. Ce château remplace un premier château féodal érigé à deux cents mètres de là, composé d’une unique tour.
Certains éléments de ce château du XVIe siècle sont inscrits aux Monuments historiques : cuisine au rez-de-chaussée : inscription par arrêté du 28 novembre 1985. Façades et toitures en lave ; cinq tours, y compris les salles et les escaliers en vis qu'elles contiennent ; salle à manger voûtée au rez-de-chaussée de l' aile Sud ; oratoire au premier étage de l' aile Est : classement par arrêté du 3 septembre 1992.

Ravagé par un incendie dans la nuit du 31 août 1746 qui ne laissa que les murs, ce château a été magnifiquement restauré. Propriété privée, il n'est ouvert au public qu'à l'occasion de la Journée du Patrimoine. Le mieux, pour le découvrir, est de se reporter au site Internet "passion-châteaux" dont l'accès figure dans les adresses en fin de cette fiche.

A l'ouest du château, deux fermes ont été construites en 1742 et 1743, mitoyennes par leur travée d'habitation à côté de laquelle se trouvent une travée de grange et une travée d'écurie. La travée d'habitation est formée de deux pièces, la cuisine et la chambre, toutes deux voûtées d'arêtes. La disposition générale est commune aux fermes du bas pays (couverture en laves, voûtement de l'habitation, arc de la porte d'écurie) : inscrites aux Monuments Historiques par arrêté du 18 décembre 2001.
[Sources : Monuments historiques]

La commune est en outre particulièrement riche en fermes des XVIIe et XVIIIe siècles répertoriées par les Monuments Historiques. (Voir aussi la fiche de la commune de Choux).
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Verges est situé sur le chemin de grande randonnée GR 559, des Vosges au Jura.


 
 
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 Histoire 
     
     
  Membre de la baronnie de Binans au 13ème dont le château, après avoir été TRES fort, est désormais une ruine.

Au XVIIIe siècle, le village de Verges est une succursale d’une autre paroisse. La carte de Cassini mentionne le village et, fait rare, son cimetière aussi.

Le village de Verges n'a jamais été un gros village. Avec environ 240 habitants au XIXe siècle il devait être au mieux de ses performances. Ensuite, jusque dans les années 1970/75 il a connu un très sérieux déclin. Depuis cette date, la population revient progressivement à Verges (voir à la rubrique infra "Divers").


 
 
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 Origine du nom 
     
     
  S’agissant de l’origine du nom du village de Verges, jusqu’à plus ample informé, tous les fantasmes sont possibles :
* La verge est une baguette (du latin "virga")
* Au pluriel, les verges sont un instrument traditionnel de châtiment corporel.
* La verge est la tige centrale d'une ancre de marine.
* Le terme de verge s'emploie aussi en horlogerie.
* C’est une unité de longueur dont la valeur à varié au cours de l'histoire. Bien que tombée en désuétude dans le reste de la francophonie, elle est encore fréquemment utilisée au Canada (1 verge = 0,9144 m), et sert également d'unité de mesure au jeu de cricket.
* En botanique, la verge d'or est l'autre nom de la solidage, une plante médicinale.
* On sait aussi que la commune de Sainte-Verge, dans les Deux-Sèvres, tire son nom d’une légende relatant la vie d'une jeune bergère appelée "Verge", qui aurait vécu au IVe siècle, dans un domaine nommé la Forêt. Mais cela se passe à 525 kilomètres de là !
* Il y a également le village de Deux-Verges, dans le Cantal. Mais cela ne nous apprend rien de plus …
* Il y a également cette "motte féodale" au lieu-dit "Le Verger" ... Pourquoi Verges ne serait-il pas une déformation de "vergers" ?
* J'allais l'oublier ... la verge est aussi l'organe sexuel de l'homme !
* Et bien d'autres sens encore : épée fine du Moyen-Age, verge de fauconnerie, verge d'argent ...

Et avec un accent aigu, "vergé", au XIIe siècle, du latin "virgâtus", signifiait "rayé" !

Qu'en pensez-vous ? La solution n'est peut-être pas là où vous pensez ....

En effet, la solution semble nous venir du village de Deux-Verges dont il est dit que le nom viendrait du fait que deux sources prennent naissance sur le territoire de sa commune. Alors, le village de Verges ne serait-il pas tout simplement le village des sources ? Si c’était cela, il y aurait, dans ce nom, moins de fantasmes mais plus de poésie, n’est-ce pas ? Déçu(e) ?

Toutefois, on observera que les habitants de Verges et ceux du village de Deux-Verges (voir la présentation de ce village – Lien tout en bas de cette page) ont le même gentilé : Bergearels. Ce nom peut évoquer les « berges » d’un cours d’eau, mais il peut aussi évoquer « l’âge » dont l’origine étymologique est tsigane « berj ». On a aussi le droit de penser au berger, gardien de moutons. Ceci remettrait en cause l’hypothèse d’un nom de village provenant de l’existence de sources. Alors ?
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Verges est aussi le nom d’un village de Catalogne, en Espagne, à une douzaine de kilomètres à l’ouest du Cap de la Barre.


 
 
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 Lieux de culte 
     
     
  L’ancienne église paroissiale Saint Michel est de datation incertaine. On observe qu’une fenêtre porte des moulurations du 15e ou du 16e siècle tandis qu’une autre porte la date 1763. Transformée en fromagerie en 1842 et modifiée en 1877 suivant un devis de l'architecte Achille Paillot en 1874, elle a été remaniée au 20e siècle.

Un premier projet de construction d’une nouvelle église, déjà placée sous le vocable de Saint Michel, établi par l'architecte Rémy Léger, fut refusé en 1811 par Gabiot, architecte Voyer de Lons-le-Saunier et par le bureau des bâtiments civils. Un deuxième architecte, Guyot, est désigné et fournit un projet le 20 août 1811. La nouvelle église ne fut construite qu'à partir de 1833 par Auguste Robert, auteur d'un devis du 1er octobre 1832. Le clocher fut construit en 1836, selon un devis du 26 Mars 1836, mais les recherches historiques donnent 1842 comme année de construction. En 1861 l'architecte Pourchot prévoyait de remplacer les plafonds des trois vaisseaux par des voûtes d'arêtes, ce projet n'a pas été réalisé. [Sources : Monuments historiques]

Depuis la mise en place des "nouvelles paroisses", en 2000, Verges fait partie de la paroisse Les Roches dont le presbytère est à Crançot.


 
 
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 Description Géographique 
     
     
  Dans le département du Jura, à l’est de Lons-le-Saunier, le village de Verges est entouré de bois : bois de Tartre à l’ouest et bois dela Petite Côte à l’est.

A l’époque gallo-romaine, la voie romaine, dite « la Pérouse », conduisait de Verges à Vevy, en passant par le bois de la Latte. Elle conduisait à la voie romaine reliant Orgelet à Salins, dite « la Grande vie ».

Verges a été desservi par une ligne de chemin de fer à voie métrique. La gare existe encore mais elle a été réhabilitée en maison d’habitation


 
 
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 Personnages célèbres 
     
     
  Philibert de Vautravers, seigneur de Domblans, de Charrin et de Montfort, était également seigneur de Verges, gentilhomme de la maison de l'empereur Charles Quint, châtelain et gouverneur de Château-Chalon et du val de Voiteur.
En 1562, il commence la construction du beau château de Verges.
Il meurt en 1587 et est enterré dans l’église de Domblans.


 
 
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 Divers 
     
     
  POPULATION
En 1770 : 231 habitants
En 1794 : 231 habitants
En 1820 : 254 habitants
En 1846 : 239 habitants
En 1851 : 258 habitants
En 1856 : 220 habitants (59 maisons pour 60 ménages)
En 1881 : 238 habitants (dont 166 hommes et 112 femmes)
En 1906 : 163 habitants
En 1946 : 137 habitants
En 1962 : 92 habitants
En 1968 : 95 habitants
En 1975 : 70 habitants
En 1982 : 134 habitants
En 1990 : 154 habitants
En 1999 : 169 habitants (soit 27 habitants/Km²)
En 2005 : 179 habitants


 
 
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 Rédacteur 
     
     
  Rémy LEMARCHAND

BONJOUR !
Merci de votre visite.

A part huit ou neuf villages avec lesquels j'ai une relation particulière, j'ai choisi de présenter des villages à l'histoire souvent chargée d'oubli et aux noms un tantinet insolites ou cocasses.

Le plus souvent, faute de littérature les concernant, hélas ! la présentation en est incomplète. Que l'on veuille bien m'en excuser. L'objectif n'est d'ailleurs pas d'être exhaustif, mais, plus modestement, de faire vivre ces villages. Vous pouvez m'y aider en m'adressant vos suggestions, remarques, infos en utilisant la boîte de dialogue ci-dessous. Pour me transmettre des photos, je vous indiquerai mon adresse électronique sur demande via cette boîte de dialogue. MERCI d'avance de vos contributions.

Merci de votre visite et bons voyages quelque part en France !

Rémy LEMARCHAND gère aussi les localités suivantes :
Cierges - Soupir - Gland - Chapeau - Duranus - Elan - Autruche - FAUX - Seuil - Doux - Son - Pauvres - Mery Sur Seine - Etrelles Sur Aube - Longueville Sur Aube - Avon La Peze - Lentilles - Salon - Poivres - Deux Verges - Painblanc - Angoisse - Chateauvieux Les Fosses - Hommes - Chatte - Choux - Verges - Crottes En Pithiverais - Sos - Nicole - Sezanne - Gaye - Trecon - Pleurs - Anglure - Granges Sur Aube - Reveillon - Riche - Poil - Avoine - Bizou - La Chapelle Montligeon - Le Cercueil - Remy - Boulot - Fille Sur Sarthe - La Tombe - Contre - Folies - Y - Gorges - Vouille - La Villedieu Du Clain - Verrue - Folles - Mercy - Gland - Vaureal 


 
 
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  Adresses utiles  
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  Administratif  
  Mardi : de 9H à 13H
Vendredi : de 15H à 18H30
03 84 48 28 58
CONSEILLERS MUNICIPAUX
(et suffrages obtenus)
M. JEAN-MICHEL CLERC 99
M. SEBASTIEN GABAS 86
M. CAMILLE VUILLERMOZ 84
M. HERVE CHALUMAUX 77
Mme VALERIE VERNEERBERGEN 73
Mme FRANCINE CALLAND 72
M. SERGE ANNELOP 66
M. Jean-François MORILHAS 76
M. Alain FABRY 70
M. Michel VALENTIN 63
M. Jean-Luc RONET 61

N° INSEE de la commune : 39550
   
 
Auteur de la fiche "Verges" : Rémy LEMARCHAND
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    Quelque part en France 2002-2008  
 


France > Franche-Comté > Jura > Verges (39570)
Nb d'habitants    179 (2005)
Superficie (hectares)    6,16 Km² 
Densité (h/km²)    27 (1999)
Altitude (en mètres)    de 500 à 613 
Nom des habitants    Vergeois & Vergeoises