Quelque part en France - L’encyclopédie interactive des villes et villages de France

Ce site constitue l’encyclopédie interactive des villes et villages de France. Son principe est d’offrir le visage de la France dessiné par ses habitants eux-mêmes.Son fonctionnement est donc double.Quelque part en France permet d’informer.Quelque part en France permet de s’informer.


 


Veyrines De Domme
  RechercheContactAide  
       
      Informations manquantes ?  
      Envoyez vos textes au webmaster  




 
 Histoire 
     
voir les photos     
  Quelques traces d'occupation paléo et néolithique ont été localisées sur le territoire communal.

Penchons nous, maintenant, sur un épisode beaucoup plus proche de notre temps.

Le 30 août 1900, vers 17 heures, la population du bassin minier de Merle fut secouée par une tragédie.
François Garrigou, Jean Géraud, Amédée Rougier et Raymond Secrestat ne remonteront pas après leur pénible labeur. Les accidents miniers, hélas, sont légion dans l'histoire de la mine mais, dans les souterrains du Périgord noir, ironie de la géographie, ils ont été peu nombreux.

Ce regrettable coup du sort interpella durement les proches qui comptaient, au sein des victimes, un père de famille cruellement soustrait affectivement et matériellement aux siens.
Le temps, cette gomme insensible, qui atténue les plus grandes douleurs, a cautérisé cette plaie. Les familles, elles-mêmes, n'avaient pas su mémoriser, avec une exactitude précise, le repérage historique de cette tragédie pour prévoir une commémoration un siècle après.

Alain Paulhiac le professeur détaché à l'A.R.O.E.V.E.N, association basée dans les anciens locaux miniers désaffectés depuis 1949, a retrouvé quelques traces de ce douloureux épisode.

Ces recherches ont permis de clore définitivement l'interrogation que suscitaient les lettres M.D.L.C gravées sur la stèle d'entrée de la mine. Certains optaient pour Mine de lignite de Cladech, d'autres pour le premier caractère du patronyme des victimes et, enfin, ceux qui, à l'instar de Georges Fongauffier, un ancien de la mine, opinaient, avec raison, pour Mine de la Chapelle.

_____________________________________________________________


Le drame du Canadier.

[Version René Coustelier, alias "Soleil"]

La guerre allait finir, le Débarquement était en préparation, le printemps libérateur de 1944 se préparait à surgir…

Les passagers d'une voiture "française" cherchent, le 16 mars, le lieudit du Canadier.
Ces personnes sont des civils et rien n'indique que ces sinistres personnes sont d'actifs miliciens du maréchal félon. L'un d'eux demande à une brave autochtone où se trouve le Canadier.

La suite devint un drame.

Trois malheureux républicains de la péninsule ibérique, après avoir du quitter leur pays aux mains d'un abject tyran, clérical et fasciste, apportaient, dans l'Hexagone, leur contribution dans le combat contre les hordes des plus redoutables adversaires de la civilisation.

Les résistants espagnols, hébergés dans ce hameau, surpris n'ont pu fuir.

______________________________________________________________

Les patronymes des trois malheureuses victimes, [grâce à la souvenance et aux importants travaux de recherche de Raphaël (dit Ralf) Finkler, un résistant âgé de 19 ans lors du drame], enfin, viennent d'être listés. Il s'agit de José FLORES-SANCHEZ (dit Florès) [né le 3 janvier 1919 à Bunarès, d'Angel POYO-MINOZ (dit "El Chaufer" ou "Madrilès") né le 5 juillet 1919 à Madrid et d'Augustin CRESPO-QUEVEDO (dit "El Covcinéros") né le 9 février 1911 à Muréia. Tous les trois sont donc bien nés dans leur pays : l'Espagne.

Notons que Desiderio ROMERO-MARTINEZ (dit Luis), né le 25 septembre 1915 à Cordoba, fut blessé et fait prisonnier. Les valets du maréchal félon l'ont fusillé, plus tard, à Limoges.

____________________________________________________________

Francis Vierge, le nouveau maire de Veyrines, pense [ cérémonie du 4 mars 2006]que l'ajout des noms sur le mémorial, maintenant, est une affaire de quelques mois.
En attendant cette finition la stèle, érigée en souvenir de ces héros de la Résistance, fort sobre, ne manque point de caractère avec son émouvante citation.
Cliquez sur l'icône des photographies pour la découvrir.

René Coustelier, alias Soleil, un des personnages emblématique de la résistance locale, rappela lors de la cérémonie du 6 mars 2005, 60 ans après l'action barbare de ces zélateurs du pouvoir inique à la botte des nazis, que ce drame ne fut pas l'Å“uvre de l'occupant mais le plaisir sadique d'un certain capitaine Jean, un authentique Français, promu, par la suite, par les autorités pétainistes dans l'ordre de la Légion d'Honneur pour cet acte odieux. Il accéda même, dans la foulée, au rang de colonel.

Puissions-nous préférer les trois humbles républicains espagnols !















 
 
Informations
manquantes ?
Envoyez vos textes
au webmaster
 
 
 Origine du nom 
     
     
  Il faut remonter à l'an 1269 pour voir apparaître, semble-t-il, pour la première fois, le nom de Veyrines.

Le vocable peut venir du latin "vitrinus, vitrum" et transformé, en vieux français, "verrine" ce qui amènerait à opiner pour une forme de vitraux!

Tout aussi possible, voire plus probable, la dérive du latin "vitrini" puis "veterinage" s'appliqueraient aux bêtes de somme, à l'écurie relais...

On note que cette forme a donné naissance au terme de vétérinaire.

Le nom de Veyrines qui échoit à deux communes, l'autre étant dans le canton de Vergt, revient souvent pour désigner des lieudits mais, ces derniers, en général, identifient des hameaux où la logistique du charroi et du transport avait une forte résonance.


 
 
Informations
manquantes ?
Envoyez vos textes
au webmaster
 
 
 Description Géographique 
     
     
  La commune de Veyrines s'incrit sur les "pechs"* du Périgord-noir entre les modestes rus d'Embalay et l'Antinol, affluents, bien mineurs, de la R.G de la Dordogne que les limites communales n'atteignent pas pour quelques hectomètres.

Le socle de l'entité appartient, en quasi-totalité, au Crétassé et au Jurassique et le sous-sol contient du lignite; résultante du Carbonifère. Ce charbon a fait l'objet d'une extraction, notamment à la mine à ciel ouvert du Dantou, qui s'est arrétée, pour d'évidentes raisons économiques, après la Libération.

Le point culminant de la commune, dans le secteur de Bel-Air, atteint 265 m, tandis que le hameau du Pontet, à 83 m, situe le point le plus bas. Les routes départementales n° 50 et 53 dégagent des perspectives saisissantes sur la Vallée de la Dordogne.

* Les pechs sont les collines, souvent sèches, voire arides, du Périgord.


 
 
Informations
manquantes ?
Envoyez vos textes
au webmaster
 
 
 Rédacteur 
     
     
  Pierre FABRE

05 53 29 07 50

E-Mail: pierrefabre@infonie.fr

Rédacteur libre.

Diverses fiches amorcées et présentes sur le site concernent des villages meusiens disparus lors de la Première Guerre mondiale:
Beaumont-en-Verdunois, Bezonveaux, Cumières, Fleury-devant-Douaumont, Haumont-près-Samogneux, Louvemont-Côte-du-Poivre, Ornes et Vaux-devant-Damloup .

Bien d'autres localités figurent dans le listage des communes découvertes par le site. Le chantier, par essence, reste et restera toujours inachevé.




Les internautes qui découvriraient des erreurs, des imperfections ou des omissions seront, naturellement, les bienvenus s'ils me font part de leurs remarques.

Contact: pierrefabre@infonie.fr

Pierre FABRE gère aussi les localités suivantes :
Reillanne - Drap - Gattieres - Vireux Molhain - Marseille - Arles - Aubagne - Martigues - Dives Sur Mer - Perigueux - Bergerac - Creysse - La Force - Lanquais - St Capraise De Lalinde - Belves - Carves - Cladech - Doissat - Grives - Larzac - Monplaisant - Sagelat - Salles De Belves - Siorac En Perigord - St Amand De Belves - St Germain De Belves - St Laurent La Vallée - St Pardoux Et Vielvic - St Pompon - Ste Foy De Belves - Sarlat La Caneda - Domme - Veyrines De Domme - Campagne - Journiac - Le Bugue - Mauzens Et Miremont - Cazoules - Savignac Les églises - Montferrand Du Perigord - St Avit Senieur - Bouillac - Le Buisson De Cadouin - Limeuil - Pezuls - Capdrot - Monpazier - Besse - Loubejac - Mazeyrolles - Prats Du Périgord - St Cernin De L'Herm - Villefranche Du Perigord - Salignac Eyvignes - Boulazac - Gisors - Fources - Valence Sur Baïse - Castelmoron D'Albret - Agen - Condezaygues - Cuzorn - Sauveterre La Lemance - St Front Sur Lemance - Le Pont De Montvert - St Germain De Calberte - Florac - Toul - Bar Le Duc - Cumieres Le Mort Homme - Fleury Devant Douaumont - Haumont Pres Samogneux - Louvemont Cote Du Poivre - Samogneux - Verdun - Beaumont-en-Verdunois - Bezonvaux - Ornes - Vaux Devant Damloup - Hennebont - Dives - Calais - St Omer - Capvern - Aurensan - Soues - Bazet - Strasbourg - Lyon - Venissieux - Paris - Le Treport - Veules Les Roses - Friville Escarbotin - Conteville - Ault - Entraigues Sur Sorgue - Joncherey - St Denis - Ivry Sur Seine - Vitry Sur Seine - Asnières Sur Oise 


 
 
Informations
manquantes ?
Envoyez vos textes
au webmaster
 
 
Auteur de la fiche "Veyrines De Domme" : Pierre FABRE
Contact : Poser une question ou faire un commentaire sur Veyrines De Domme

Votre prénom et nom
Votre email
Commentaire/Question
CAPTCHA Image
Refresh Image

 


Veyrines De Domme
  RechercheContactAide  
    Quelque part en France 2002-2008  
 


France > Aquitaine > Dordogne > Veyrines De Domme (24250)
Nb d'habitants    201 
Superficie (hectares)    1144 
Densité (h/km²)    18 
Altitude (en mètres)    240 
Nom des habitants    Veyrinois.