Quelque part en France - L’encyclopédie interactive des villes et villages de France

Ce site constitue l’encyclopédie interactive des villes et villages de France. Son principe est d’offrir le visage de la France dessiné par ses habitants eux-mêmes.Son fonctionnement est donc double.Quelque part en France permet d’informer.Quelque part en France permet de s’informer.


 


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 Histoire 
     
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  L'actuel chef lieu de la Dordogne revendique, au moins, vingt siècles d'histoire mais ses origines, probablement, remontent au Néolithique. Ce site, à peine en aval de la confluence de la confluence de l'Isle, de l'Auvézère et du Manoire, et juste en amont du mariage du Beauronne de Chancelade avec la rivière majeure, se prêtait admirablement à l'implant d'une cité romaine .

Elle prit le joli nom de Vesunna et évinça l'oppidum gaulois des Pétrucores.

Les invasions barbares assiègent cet ensemble harmonieux de civilisation, notamment en 275 et au IVème. Elles incitent les Gallo-Romains à se prémunir au sein des remparts d'une "civitas". Petrucoriorum réduit l'espace de la Vesunna, érigée sous la paix romaine, et participe aux balbutiements de la sémantique de la ville.

A l'apogée de Vesunna ses arènes pouvaient accueillir 20000 spectateurs et, probablement, étaient des plus grandes de la Gaule.

L'apôtre saint Front, au Vème, évangélise cette cité, la pétrit d'une solide légende, et lui donne un évêché flanqué d'une cathédrale primitive; l'église Saint-Etienne-de-la-Cité. La foi se propage et une abbaye se bâtit tandis que l'urbanisation clôt les abords du tombeau de saint Front. Le monastique Puy-Saint-Front attend, cependant, 1240 pour se livrer à Périgueux et contribuer, ainsi, à la genèse des prémices de l'actuelle ville.

La guerre de Cent et les discordes des guerres de Religion altèrent successivement cette ville chargée d'histoire.

La cathédrale d'architecture byzantine, qui, à bien des égards, rappelle un peu saint Marc à Venise, hérite des prérogatives épiscopales au XVIIème.

Périgueux prendra un essor considérable avec l'arrivée du chemin de fer et, grâce à ses ateliers, deviendra une ville ouvrière souvent interpellée par les mouvements sociaux. Elle connaîtra même, en 1919, l'élection d'un, des tout premiers, mais éphémère, maire communiste, Barthoumieux, qui ne put terminer sa mandature.

Elle donnera, pendant la guerre de 1939/45, une pépinière de partisans à la Résistance et un havre d'accueil pour bon nombre d'Alsaciens fuyant, tant bien que mal, la dictature nazie en recherchant la zone, provisoirement, libre.







 
 
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 Origine du nom 
     
     
  La civitas Petrucoriorum des Petrucores relaya, vers l'an 400, le nom d'une divinité bienfaisante Vesunna. Cette déesse incarnait les eaux et donc vivifiait les sources. Plusieurs variantes patronymiques se succèdent. Petragorica devient le nouveau nom, vers 1153, et Periguhes, en 1466, donne quasiment le ton actuel.
D'aucuns supposent qu'il s'agit d'un assemblage de la pierre et de la ville. Urbs n'est-elle pas la forme latinisée de la ville?




 
 
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 Description Géographique 
     
     
  Périgueux, chef lieu du département de la Dordogne, à peu près bien centré, se mire dans les eaux de l'Isle.

La ville est desservie par le chemin de fer par l'axe transversal Bordeaux-Lyon (via Montluçon ou Tulle) et par l'axe radial Limoges-Agen. Les R.N n° 21 et 89 qui mêlaient tout leur trafic, hier, à quelques hectomètres de la Tour Mataguère, de nos jours, sont delestées par la rocade sud.

Les banlieues de Boulazac, Champcevinel, Chancelade, Coulounieix-Chamiers, Marsac et Trélissac jouent un rôle considérable dans les flux commerciaux de l'agglomération, un peu, au détriment du chef lieu.



 
 
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 Personnages célèbres 
     
     
  Pierre Daumesnil, né à Périgueux en 1776, décéda en 1832 à Vincennes. Ce feudataire zélé de l'assassin de la Première République, homme d'armes promu général, perdit une jambe à Wagram.
Il se rendit célèbre pour sa réplique (réelle ou légendaire?), en 1814, aux forces coalisées: "Je rendrai Vincennes quand on me rendra ma jambe".


Léon Bloy, né à Périgueux en 1846, décéda à Bourg-la-Reine en 1917. Cet écrivain, profondément catholique, surprend par ses pamphlets qui interpellent son entourage naturel, la bourgeoisie, attaché au conventions conformistes hypocrites, pétri de morgue, de suffisance et d'égoïsme.
Son oeuvre a-t-elle vieilli? Propos d'un entrepreneur de démolition, 1884, le Désespéré, 1886, la Femme pauvre, 1897, l'Exégèse des lieux communs, 1902, les dernières colonnes de l'Eglise, 1903, Belluaires et porchers, 1905, ouvrage concomitant à la période de la Séparation de l'Eglise et de l'Etat, le sang du pauvre, 1909 et la Porte des humbles, 1915/17 ne sont pas particulièrement laudatifs à l'endroit de la société conservatrice en place.




 
 
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 Divers 
     
     
  Aujourd'hui, il est admis que les armoiries de la ville de Périgueux sont : de gueules (couleur rouge de l'écu), à la porte crénelée et aux deux tours d'argent (c'est-à-dire de couleur blanche), la porte étant sommée d'une fleur de lis en chef (c'est-à-dire en haut de l'écu), la terrasse d'argent, avec pour timbre (c'est-à-dire ornement placé au-dessus des armoiries) une couronne comtale. On peut supposer que ces armoiries représentent la porte de Taillefer, qui était la plus importante des anciennes fortifications du Puy-Saint-Front, celle qui permettait de rejoindre l'autre partie de la ville de Périgueux, la Cité, elle aussi entourée de remparts.

Les armoiries de la ville de Périgueux sont souvent accompagnées d'une devise (" Fortitudo mea civium fides ") que l'on retrouve également à Angoulême et à Cognac. Sa forme seule suffirait à prouver qu'elle appartient au XVII° siècle. Elle pourrait donc être contemporaine de l'expulsion des frondeurs de Périgueux. Pierre de La Planche, dans sa " Description des villes de France " (1640) en parle déjà. Cette devise était traduite primitivement par " Ma force consiste dans la foi de mes citoyens ". Depuis de très nombreuses années, on retient l'interprétation suivante : " Ma force est dans la fidélité de mes citoyens ".






 
 
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 Rédacteur 
     
     
  Pierre FABRE

05 53 29 07 50

E-Mail: pierrefabre@infonie.fr

Rédacteur libre.

Diverses fiches amorcées et présentes sur le site concernent des villages meusiens disparus lors de la Première Guerre mondiale:
Beaumont-en-Verdunois, Bezonveaux, Cumières, Fleury-devant-Douaumont, Haumont-près-Samogneux, Louvemont-Côte-du-Poivre, Ornes et Vaux-devant-Damloup .

Bien d'autres localités figurent dans le listage des communes découvertes par le site. Le chantier, par essence, reste et restera toujours inachevé.




Les internautes qui découvriraient des erreurs, des imperfections ou des omissions seront, naturellement, les bienvenus s'ils me font part de leurs remarques.

Contact: pierrefabre@infonie.fr

Pierre FABRE gère aussi les localités suivantes :
Reillanne - Drap - Gattieres - Vireux Molhain - Marseille - Arles - Aubagne - Martigues - Dives Sur Mer - Perigueux - Bergerac - Creysse - La Force - St Capraise De Lalinde - Lanquais - St Germain De Belves - Belves - Sagelat - Siorac En Perigord - Ste Foy De Belves - Larzac - St Laurent La Vallée - Doissat - Monplaisant - Carves - St Pompon - Grives - Salles De Belves - St Amand De Belves - Cladech - St Pardoux Et Vielvic - Sarlat La Caneda - Veyrines De Domme - Domme - Le Bugue - Journiac - Mauzens Et Miremont - Campagne - Cazoules - Savignac Les églises - Montferrand Du Perigord - St Avit Senieur - Bouillac - Le Buisson De Cadouin - Limeuil - Pezuls - Capdrot - Monpazier - Mazeyrolles - Besse - Loubejac - Prats Du Périgord - Villefranche Du Perigord - St Cernin De L'Herm - Salignac Eyvignes - Boulazac - Gisors - Fources - Valence Sur Baïse - Castelmoron D'Albret - Agen - St Front Sur Lemance - Cuzorn - Condezaygues - Sauveterre La Lemance - Le Pont De Montvert - St Germain De Calberte - Florac - Toul - Bar Le Duc - Beaumont-en-Verdunois - Fleury Devant Douaumont - Haumont Pres Samogneux - Samogneux - Louvemont Cote Du Poivre - Cumieres Le Mort Homme - Verdun - Bezonvaux - Ornes - Vaux Devant Damloup - Hennebont - Dives - Calais - St Omer - Capvern - Aurensan - Soues - Bazet - Strasbourg - Lyon - Venissieux - Paris - Le Treport - Veules Les Roses - Friville Escarbotin - Conteville - Ault - Entraigues Sur Sorgue - Joncherey - St Denis - Ivry Sur Seine - Vitry Sur Seine - Asnières Sur Oise 


 
 
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Auteur de la fiche "Perigueux" : Pierre FABRE
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    Quelque part en France 2002-2008  
 


France > Aquitaine > Dordogne > Perigueux (24000)
Nb d'habitants    32294 
Superficie (hectares)    982 
Densité (h/km²)    3289 
Altitude (en mètres)    106 
Nom des habitants    Périgourdins ou pétrucoriens.