Ce site constitue l’encyclopédie interactive des villes et villages de France. Son principe est d’offrir le visage de la France dessiné par ses habitants eux-mêmes.Son fonctionnement est donc double.Quelque part en France permet d’informer.Quelque part en France permet de s’informer.
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La ville de Sarlat trouve ses origines au Pech de l'Azé et à l'abri de Cantelouve à l'époque aurignacienne et moustérienne.
Au IXème siècle Pépin-le-Bref aurait suscité l'érection d'un monastère bénédictin qui prit, par la suite, le patronyme d'un évêque de Limoges canonisé sous le nom de saint Sacerdos. Les prérogatives de ce monastère s'étendaient, au XIIème, sur 85 églises. Sarlat, commune depuis 1223, reçut, comme moult autres puissantes cités, en 1298, une charte de franchises. Avec 6000 habitants le poids de la ville était considérable à l'époque et lui donnait une importance au moins égale à Périgueux. La croisade contre les Albigeois est venue jusqu'au piédroit de la ville mais n'a, cependant, pas eu les terribles conséquences qu'elle connut dans le Languedoc, notamment, à Béziers ou à Avignonnet. La guerre de Cent ans a interpellé la cité qui résista, néanmoins, aux multiples assauts de cette tourmente. Les catholiques et les réformés, tour à tour, se sont affrontés avec des dates marquantes de pillage, en 1574, et, plus tard, en 1653, quand Turenne s'impose pour les forces acquises à la Maison de France. Son évêché diligenta le clergé local de 1317 à 1790. A cette date les turbulences de la grande Révolution perçaient les portes de la ville. Le XIXème secoue l'architecture des villes. Haussmann redessine la capitale et les villes du Périgord-noir recomposent leur géométrie. Une artère majeure scinde les localités et, ici, prend le nom de "traverse". Cette appellation, de nos jours encore, est employée par les Sarladais en lieu et place du nom officiel. Sarlat se reconnaît bien vite dans les valeurs de la République avec, dès la fin du XVIIIème, l'élection d'une municipalité validant, avec mesure, le concept républicain. Pendant deux siècles les sensibilités, ouvertement, conservatrices seront écartées du pouvoir local et il faudra attendre 1989, curieuse perversité du bicentenaire de la Révolution, pour voir défaire, probablement grâce à une forfaiture inique et grotesque, les progressistes des leviers municipaux. |
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Sarlat viendrait du bas latin "serrum" qui signifie colline et "latum" qui veut dire large.
Serrum est une dérive de "serra" scie, en latin classique. La sierra, en espagnol, et serra, en portugais, désignent la montagne. L'ancien français et l'occitan "serre" s'appliquent aux formes allongées des hauteurs. L'étymologie demeure, cependant, à prendre avec discernement. Beaucoup de noms de lieux, voire de personnes, empruntent le radical de serre qui, par ailleurs, a beaucoup de similitudes, au niveau de la sonorité, avec le nom occitan de la couleuvre. |
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La ville de Sarlat s'incrit dans le Val de la Cuze, modeste affluent de la R.D de la Dordogne, Ã 8 km de sa confluence.
La ville, chef d'oeuvre du raffinement de la Renaissance, s'étire du nord au sud et assiège, depuis un demi-siècle, les côteaux. Le chemin de fer qui, jusqu'en 1976, reliait, par étapes, Bordeaux à Lyon par la vallée de la Dordogne, Neussargues et St Etienne est mutilé des sections Sarlat-Cazoulès et Souillac-St Denis-près-Martel. Il se termine, hélas pour le patrimoine ferroviaire national, en cul de sac à Sarlat. Sarlat reçoit les D 704, 46, 57, 47 et pose une difficile équation de circulation routière. Le commerce et le tourisme constituent les deux premiers vecteurs de ce chef lieu d'arrondissement dont les pôles industriels et artisanaux, douloureusement frappés par la longue crise, se fragilisent de plus en plus. |
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Etienne de la Boétie naît en 1530 à Sarlat. Il meurt en 1563 à Germinan, (Gironde), à l'âge de 33 ans. Sa première oeuvre a été publiée en 1576. . Il a bénéficié des sources de revenus suivants : justice, Conseiller au Parlement de Bordeaux. Son cursus intellectuel le conduit au collège de Guyenne qui, à l'époque, est le plus brillant du Midi. Il se lie avec Montaigne au Parlement de Bordeaux. Ce dernier voyait en lui « une âme qui montrait un beau visage à tout sens ». Etienne de La Boétie a notamment rédigé : Discours de la servitude volontaire (1576), Raoul de cambrai (1580), Mémoire touchant l'Edit de Janvier 1562 (1922). Ce grand humaniste nous laisse, aussi, 29 sonnets, des vers latins, des traductions de Plutarque et de Xénophon. Son Contr’un ou Discours sur la servitude volontaire ne privilégie pas de système politique particulier mais s'attaque à la tyrannie et cultive des plus nobles idées antiques sur la liberté. Dans son mémoire sur l’édit de janvier 1562, La Boétie demande une réforme catholique sans violence. Il sera régulièrement utilisé par les pamphlétaires protestants qui s'appuient sur son œuvre. Il demeure, néanmoins, catholique mais profondément tolérant. Ses citations donnent le ton du personnage éclairé qui inspira, dit-on, les bases futures de la République. « Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux », Discours de la servitude volontaire, 1576 « Certainement le tyran n’est jamais aimé ni n’aime. L’amitié, c’est un nom sacré, c’est une chose sainte ; elle ne se met jamais qu’entre gens de bien, et ne se prend que par une mutuelle estime; elle s’entretient non tant par bienfaits que par la bonne vie. Ce qui rend un ami assuré de l’autre, c’est la connaissance qu’il a de son intégrité : les répondants qu’il en a, c’est son bon naturel, la foi et la constance. ». « Je l’aimais parce que c’était lui, parce que c’était moi » à l'endroit de Montaigne. |
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Sarlat a pour devise: "ignibus" et "undis" ce qui signifie "par les eaux et par le feu".
Description du blason : de gueules à la salamandre couronnée d'or sur un brasier du même, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or. Sources : la Banque du Blason. Signification du blason : On ne connait pas la date exacte de l'adoption de ce blason. On sait en revanche que le blason de Sarlat était auparavant un S majuscule correspondant à l'initiale du nom de la ville. A l'occasion de changements de frontières le S se transformat en Salamandre qui était l'emblème du roi François 1er. Cette transformation eut lieu probablement car la forme de la salamandre ressemble à un S et qu'ainsi la ville alliait la tendance du moment sans trahir les origines de son blason. |
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Pierre FABRE 05 53 29 07 50 E-Mail: pierrefabre@infonie.fr Rédacteur libre. Diverses fiches amorcées et présentes sur le site concernent des villages meusiens disparus lors de la Première Guerre mondiale: Beaumont-en-Verdunois, Bezonveaux, Cumières, Fleury-devant-Douaumont, Haumont-près-Samogneux, Louvemont-Côte-du-Poivre, Ornes et Vaux-devant-Damloup . Bien d'autres localités figurent dans le listage des communes découvertes par le site. Le chantier, par essence, reste et restera toujours inachevé. Les internautes qui découvriraient des erreurs, des imperfections ou des omissions seront, naturellement, les bienvenus s'ils me font part de leurs remarques. Contact: pierrefabre@infonie.fr Pierre FABRE gère aussi les localités suivantes : Reillanne - Drap - Gattieres - Vireux Molhain - Marseille - Arles - Aubagne - Martigues - Dives Sur Mer - Perigueux - Bergerac - Creysse - La Force - Lanquais - St Capraise De Lalinde - Belves - Carves - Cladech - Doissat - Grives - Larzac - Monplaisant - Sagelat - Salles De Belves - Siorac En Perigord - St Amand De Belves - St Germain De Belves - St Laurent La Vallée - St Pardoux Et Vielvic - St Pompon - Ste Foy De Belves - Sarlat La Caneda - Domme - Veyrines De Domme - Campagne - Journiac - Le Bugue - Mauzens Et Miremont - Cazoules - Savignac Les églises - Montferrand Du Perigord - St Avit Senieur - Bouillac - Le Buisson De Cadouin - Limeuil - Pezuls - Capdrot - Monpazier - Besse - Loubejac - Mazeyrolles - Prats Du Périgord - St Cernin De L'Herm - Villefranche Du Perigord - Salignac Eyvignes - Boulazac - Gisors - Fources - Valence Sur Baïse - Castelmoron D'Albret - Agen - Condezaygues - Cuzorn - Sauveterre La Lemance - St Front Sur Lemance - Le Pont De Montvert - St Germain De Calberte - Florac - Toul - Bar Le Duc - Cumieres Le Mort Homme - Fleury Devant Douaumont - Haumont Pres Samogneux - Louvemont Cote Du Poivre - Samogneux - Verdun - Beaumont-en-Verdunois - Bezonvaux - Ornes - Vaux Devant Damloup - Hennebont - Dives - Calais - St Omer - Capvern - Aurensan - Soues - Bazet - Strasbourg - Lyon - Venissieux - Paris - Le Treport - Veules Les Roses - Friville Escarbotin - Conteville - Ault - Entraigues Sur Sorgue - Joncherey - St Denis - Ivry Sur Seine - Vitry Sur Seine - Asnières Sur Oise |
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Auteur de la fiche "Sarlat La Caneda" : Pierre FABRE | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Nb d'habitants | 10423 |
Superficie (hectares) | 4713 |
Densité (h/km²) | 221 |
Altitude (en mètres) | 145 |
Nom des habitants | Sarladais. |