Ce site constitue l’encyclopédie interactive des villes et villages de France. Son principe est d’offrir le visage de la France dessiné par ses habitants eux-męmes.Son fonctionnement est donc double.Quelque part en France permet d’informer.Quelque part en France permet de s’informer.
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Ce village cévenol fut l'un des foyers les plus vivifiants du protestantisme. Le 24 juillet 1702 est retenu pour situer le soulèvement des Camisards*. Les papistes venaient de perdre, par assassinat, l'archiprêtre du Chayla mandaté pour éradiquer le vent de la Réforme.
Notons que le mouvement des camisards dura deux années. * Les camisards tirent leur nom de la chemise en occitan. Ces partisans pour se reconnaître, la nuit, portaient des chemises blanches. |
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Le Pont de Montvert, modeste chef lieu de canton du département de Lozère*, niche au pied des Monts Lozère qui culminent à quelques kilomètres du bourg à 1699 m d'altitude. Le Parc national des Cévennes, unique parc habité, s'invite aux abords de la cité cévenole.
Le Tarn -il prend sa source dans la commune- va livrer, un peu en aval, ses superbes gorges. Il reçoit dans le village le Rieumalet. Les hameaux typiques des écarts, Finiels, Villeneuve, Montgros, Champlong, etc... ne manquent pas de charme. Il faut noter que l'espace des rives droites du Tarn et du Rieumalet échappe à l'entité montvertipontaine et que quelques habitations de ce superbe site échoient au secteur de Fraissinet-de-Lozère. Les Cévennes, ici, cisèlent dans le vieux socle hercynien des montagnes lozériennes un décor merveilleux. La ligne de partage des eaux, entre la Garonne et le Rhône, -donc entre l'océan et la mer- s'inscrit sur les hauteurs et entraîne des influences climatiques fort nuancées où, cependant, on serait tenté de dire que le climat méditérranén serait le plus dominant. La neige surprend, parfois, mais s'attarde plus longtemps à blanchir les cimes qu'à recouvrir la vallée. * Une faute est commise, de nos jours, par l'immense majorité des personnes qui parle de ce département en disant "la" Lozère. On devrait dire le département de Lozère. Lozère est un massif montagneux et non un cours d'eau. |
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Guillaume de Grimoard, futur pape sous le nom d'Urbain V, naquit au château de Grizac en 1309.
(Source Quid). Bienheureux Urbain V (pape). Guillaume de Grimoard, nĂ© en 1310 au château de Grisac en GĂ©vaudan, eut pour parrain de baptĂŞme ElzĂ©ar de Sabran, apparentĂ© Ă la famille de sa mère, qu'il aura la joie de proclamer saint le 15 avril 1369 Ă Rome. Étudiant Ă Montpellier puis Ă Toulouse, il entra chez les bĂ©nĂ©dictins de Chirac prĂ©s de Mende. Il fit sa profession monastique Ă l'Abbaye Saint-Victor de Marseille et fut ordonnĂ© prĂŞtre en 1334 Il enseigna brillamment le droit canon Ă l'universitĂ© de Montpellier, puis il exerça la charge abbatiale Ă Saint-Germain d'Auxerre en 1352 et Ă Saint-Victor de Marseille en 1361. Il fut envoyĂ© Ă plusieurs reprises en Italie comme lĂ©gat par le pape Innocent VI et il se trouvait Ă Naples quand il apprit que les cardinaux l'avaient Ă©lu pape le 28 septembre 1362. Dès son arrivĂ©e Ă Avignon, il fut intronisĂ© le 31 octobre sous le nom d Urbain V, puis consacrĂ© Ă©vĂŞque et couronnĂ© le 6 novembre dans la chapelle du Palais Vieux, sans aucun faste extĂ©rieur. Il assuma avec le plus grand sĂ©rieux ses hautes responsabilitĂ©s, tout en demeurant un moine fidèle Ă son habit et aux moindres dĂ©tails de la règle bĂ©nĂ©dictine. Il partageait son temps entre la prière, l'Ă©tude, le courrier et les audiences, attentif aux affaires de l'Église et aux misères du monde, très gĂ©nĂ©reux envers les pauvres et les malades, se contentant d'employer ceux qui le mĂ©ritaient sans favoriser sa famille. Il protĂ©gea les lettres et les sciences, dĂ©veloppant les universitĂ©s et en fondant de nouvelles. Il restaura l'abbaye de Saint-Victor et les Ă©glises romaines. Il s'attacha Ă l 'expansion de la foi catholique avec les missions franciscaines, au rĂ©tablissement de l'unitĂ© de l'Église en Orient, Ă la rĂ©forme ecclĂ©siastique et au retour du siège apostolique Ă Rome. MalgrĂ© les instances du roi de France et les rĂ©criminations des cardinaux, pressĂ© aussi par les menaces des Grandes Compagnies, Urbain V quitta Avignon pour Rome le 30 avril 1367. Il y fit son entrĂ©e solennelle le 16 octobre, après un long voyage par mer et un sĂ©jour mouvementĂ© Ă Viterbe. Il fut accueilli avec une grande joie et y sĂ©journa trois ans, y couronnant l'empereur d 'Occident Charles IV et y recevant l'acte de rĂ©conciliation de l'empereur byzantin Jean V PalĂ©ologue. Mais la situation romaine Ă©tait toujours aussi troublĂ©e par la faute des factions rivales et faisait craindre pour la sĂ©curitĂ© du pape. Alors, encouragĂ© par la majoritĂ© des cardinaux, poussĂ© par le dĂ©sir de rĂ©tablir la paix entre la France et l'Angleterre, et malgrĂ© les supplications des fidèles, Urbain V s'embarqua de nouveau pour aborder Ă Marseille le 16 septembre 1370. Il fut reçu triomphalement Ă Avignon le 27 du mĂŞme mois. Cependant, profondĂ©ment marquĂ© par son Ă©chec et atteint par une cruelle maladie, il mourut trois mois après, le 19 dĂ©cembre 1370, dans la rĂ©sidence de l'Ă©vĂŞque d'Avignon, son frère Anglic. Il fut enterrĂ© Ă la cathĂ©drale Notre-Dame des Doms puis, selon son dĂ©sir, transfĂ©rĂ© en 1372 Ă Saint-Victor de Marseille. A la faveur des nombreux miracles produits sur son tombeau, son procès de canonisation fut ouvert mais bientĂ´t interrompu par la crise du Grand Schisme. C'est seulement le 10 mars 1870 qu'il fut dĂ©clarĂ© bienheureux par le pape Pie IX . Le poète PĂ©trarque a Ă©crit de lui: "O grand homme, sans pareil dans notre temps et dont les pareils en tous temps sont trop rares". Source catholique-avignon.cef.fr L'abbĂ© du Chayla. L'assassinat de l'AbbĂ© du Chayla, archiprĂŞtre de Mende et inspecteur des missions en CĂ©vennes, constitue le point de dĂ©part de l'Ă©pisode dramatique des camisards qui, manifestement, traduit l'intolĂ©rance religieuse de la Maison de France. Cet abbĂ© Ă©tait mandatĂ© par la connivence du roi, Louis XIV, et de l'Eglise pour Ă©radiquer l'existence huguenote dans les CĂ©vennes. Les adeptes de la RĂ©forme, depuis la RĂ©vocation de l'Edit de Nantes, remontant Ă 1685 Ă Fontainebleau, luttaient pour leur libertĂ© cultuelle. L'abbĂ© avait fait capturer et emprisonner quelques jeunes gens dans sa maison, au Pont de Montvert, pour les envoyer aux galères. C'Ă©tait sans compter sur quelques rĂ©formĂ©s, dont Esprit SĂ©guier, Abraham Mazel, Couderc et Laporte qui, au retour de la foire de Barre des Cevennes, ont dĂ©cidĂ© de dĂ©livrer les captifs. Pour ce faire ils incendièrent la maison du prĂŞtre et conduisirent ce dernier dans l'au-delĂ sur le pont du village. L'ecclĂ©siastique, probablement pour lui rappeler les soffrances du Christ, a reçu 54 coups de couteau. L'histoire ne dit pas dans quelle alvĂ©ole de cet "au-delĂ " fut rĂ©ceptionnĂ© l'archiprĂŞtre. La guerre, quelques semaines plus tard, embrasa les CĂ©vennes et dĂ©pĂ©cha sur les lieux des feudataires de la Maison de France dont les noms, pour certains, sont prestigieux. Cette rĂ©volte des Camisards allait embraser toutes les CĂ©vennes, avec, pour la rĂ©primer, des chefs comme Broglie, Montrevel et Villars qui ont su symboliser, par leur immonde vassalitĂ©, l'Ă©troitesse d'esprit d'une monarchie catholique, de "droit divin" injuste, insolente et intolĂ©rante. Notons le rĂ´le des partisans de Jean Cavalier, Roland, Abraham Mazel, Jouany, Castanet.... qui, courageusement, ont militĂ© contre l'Ă©crasement de la minoritĂ©. Le terme de cet affrontement attendra la rencontre de Nimes, 1704, qui mit en prĂ©sence Cavalier, l'humble boulanger d'Anduze*, et Villars, fĂ©al du roi. On peut, cependant, concĂ©der qu'assiĂ©geants et assiĂ©gĂ©s tĂ©moignaient de la mĂŞme charitĂ© chrĂ©tienne transverse ! Quand Louis XIV se dĂ©cida, enfin, Ă opiner pour une politique d’apaisement il fit appel au marĂ©chal de Villars. Ce dernier offre aux camisards la libertĂ© de conscience, la dĂ©livrance des prisonniers, la fin des supplices. C'est le baron d’Aigalliers, gentilhomme protestant, qui l’aide Ă convaincre Cavalier. "L'humble boulanger" d'Anduze accepte, finalement, un brevet de colonel, 1 200 livres de pension et le commandement d’un rĂ©giment. Cette mĂ©thodologie avait fait ses preuves avec un croquant du PĂ©rigord, Pierre Grellety, qui se souleva contre la couronne en 1638. Depuis l'aube de l'humanitĂ© il existe souvent un seuil oĂą les prĂ©sumĂ©s les plus inflexibles finissent par choir. Les camisards attendront, nĂ©anmoins 1715, le dĂ©cès de Louis XIV, pour gagner un peu plus de sĂ©rĂ©nitĂ©. C'est seulement après la grande RĂ©volution que s'amorça, effectivement, le droit cultuel dans l'Hexagone. (Sources diverses). * Quand j'aborderai, vraisemblablement au cours de l'Ă©tĂ© 2004, Anduze je m'Ă©tendrai sur le personnage controversĂ© de Jean Cavalier. |
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Pierre FABRE 05 53 29 07 50 E-Mail: pierrefabre@infonie.fr RĂ©dacteur libre. Diverses fiches amorcĂ©es et prĂ©sentes sur le site concernent des villages meusiens disparus lors de la Première Guerre mondiale: Beaumont-en-Verdunois, Bezonveaux, Cumières, Fleury-devant-Douaumont, Haumont-près-Samogneux, Louvemont-CĂ´te-du-Poivre, Ornes et Vaux-devant-Damloup . Bien d'autres localitĂ©s figurent dans le listage des communes dĂ©couvertes par le site. Le chantier, par essence, reste et restera toujours inachevĂ©. Les internautes qui dĂ©couvriraient des erreurs, des imperfections ou des omissions seront, naturellement, les bienvenus s'ils me font part de leurs remarques. Contact: pierrefabre@infonie.fr Pierre FABRE gčre aussi les localités suivantes : Reillanne - Drap - Gattieres - Vireux Molhain - Marseille - Arles - Aubagne - Martigues - Dives Sur Mer - Perigueux - Bergerac - Creysse - La Force - Lanquais - St Capraise De Lalinde - Belves - Carves - Cladech - Doissat - Grives - Larzac - Monplaisant - Sagelat - Salles De Belves - Siorac En Perigord - St Amand De Belves - St Germain De Belves - St Laurent La VallĂ©e - St Pardoux Et Vielvic - St Pompon - Ste Foy De Belves - Sarlat La Caneda - Domme - Veyrines De Domme - Campagne - Journiac - Le Bugue - Mauzens Et Miremont - Cazoules - Savignac Les Ă©glises - Montferrand Du Perigord - St Avit Senieur - Bouillac - Le Buisson De Cadouin - Limeuil - Pezuls - Capdrot - Monpazier - Besse - Loubejac - Mazeyrolles - Prats Du PĂ©rigord - St Cernin De L'Herm - Villefranche Du Perigord - Salignac Eyvignes - Boulazac - Gisors - Fources - Valence Sur BaĂŻse - Castelmoron D'Albret - Agen - Condezaygues - Cuzorn - Sauveterre La Lemance - St Front Sur Lemance - Le Pont De Montvert - St Germain De Calberte - Florac - Toul - Bar Le Duc - Cumieres Le Mort Homme - Fleury Devant Douaumont - Haumont Pres Samogneux - Louvemont Cote Du Poivre - Samogneux - Verdun - Beaumont-en-Verdunois - Bezonvaux - Ornes - Vaux Devant Damloup - Hennebont - Dives - Calais - St Omer - Capvern - Aurensan - Soues - Bazet - Strasbourg - Lyon - Venissieux - Paris - Le Treport - Veules Les Roses - Friville Escarbotin - Conteville - Ault - Entraigues Sur Sorgue - Joncherey - St Denis - Ivry Sur Seine - Vitry Sur Seine - Asnières Sur Oise |
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Auteur de la fiche "Le Pont De Montvert" : Pierre FABRE | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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France > Languedoc-Roussillon > Lozère > Le Pont De Montvert (48220) |
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Nb d'habitants | 277 |
Superficie (hectares) | 9000 |
Densité (h/km²) | 3 |
Altitude (en mètres) | 875 |
Nom des habitants | Montvertipontains ou, plus simplement, les Pontois. |