Ce site constitue l’encyclopédie interactive des villes et villages de France. Son principe est d’offrir le visage de la France dessiné par ses habitants eux-mêmes.Son fonctionnement est donc double.Quelque part en France permet d’informer.Quelque part en France permet de s’informer.
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Dater la première occupation humaine du Bugue serait un postulat un peu hasardeux, prétentieux et aléatoire tant la richesse du secteur interpelle!
La caverne de Bara-Bahau, permet de penser que ce site, voisin des Eyzies, en fin de vallée de la Vézère, fut habité depuis les origines du genre humain. Notons, aussi, le gisement de la Ferrassie. Nos ancêtres gaulois ont bâti un camp retranché sur le plateau voisin de Fayard pour surveiller la vallée mais l'invasion romaine a, néanmoins, percé les portes du pays buguois. La voie romaine* qui relia Vesunna (Périgueux) à Divona-Cadurcorum (Cahors) atteste la suprématie des transalpins qui, dit-on, se réalisa "relativement" facilement. Grimoald et Adélaïde, seigneur et dame de Montignac, ont contribué à la fondation, en août 964, d'une abbaye de bénédictines : Saint Marcel et Saint Salvador. A partir de 1154 Le Bugue a connu, comme toute l'Aquitaine, l'alternat -bi-séculaire-, rarement tendre, entre les maisons de France et d'Angleterre. Les "visiteurs" inopportuns se convient sur les berges de la Vézère. Les seigneurs de Limeuil exploitent l'opportunité des intrusions pour s'ériger en protecteurs. Ils n'empêcheront point un acte de sauvagerie imputable à de Guillaume de Gourdon, qui mutila Le Bugue en 1160. La ville brûla et plus de cent personnes montèrent sur le bûcher… Depuis 1319, le roi Philippe Le Long, fixe au mardi la date du marché. Celui-ci reste immuable depuis. Le vent de la Réforme calviniste secoue le Bugue et l'abbesse Gabrielle du Breuilh, dite du Fraysse, opte pour la religion réformée, un peu avant 1560, en entraînant toutes ses dociles religieuses. Le premier pont du Bugue permet le franchissement de la rivière au XIVème siècle. L'ouvrage, dont l'assise se situa quasiment à l'emplacement de celui du Second Empire, dressé en 1860, résista, tant bien que mal, aux assauts de la Vézère. Il fut démoli sous la Fronde, au XVIIIème. Moins de trente ans avant la salutaire "Séparation de l'Eglise et de l'Etat" les Buguois, en 1876, inaugurent leur nouvel établissement cultuel : l'Eglise St Sulpice. * Les actuelles R.N 89, R.D 710, R.D 54 [ ex R.D 11, de l'époque impériale, en Dordogne], R.D 13 et R.D 911 [Lot] recouvrent, à peu de chose près, l'assiette de cette voie romaine qui, a priori, n'avait pas de nom particulier. La sinuosité de cette voie faisait dire, autrefois, "C'est droit comme la route de Cahors". |
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Le patronyme d'Albuca [station en Arabe] aurait désigné cette cité pendant des siècles. D' autres versions, celtique, moins étayée, verraient Bug, petit houx, ou germanique, Boghen, qui désigne la courbe…
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Eglise St Sulpice.
Cette église, récente, fut inaugurée en 1876. Elle remplace l'édifice précédent qui portait le même nom mais était plus proche du pont. |
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Le quartier historique du Bugue s'inscrit sur la R.D de la Vézère. Au XXème siècle la cité déborda largement sur la R.D où, de nos jours, se sont positionnées les grandes surfaces commerciales et le collège Leroi-Gourhan.
La confluence de la Douch, modeste rivière vassale de la Vézère, intervient à quelques kilomètres de la grande rencontre, à Limeuil, de la rivière de la préhistoire avec sa suzeraine la Dordogne. Le Bugue, légèrement à l'écart, du chemin de fer, qui connecte le Limousin à la Garonne via Périgueux, noue les D 31, 31 E 703 et 710. Le Bugue constitue, à peu de chose près, le centre de gravité des trois principaux pôles du Périgord : Périgueux, Bergerac et Sarlat. |
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Jean Rey. 1583/1645.
Jean-Rey, docteur en médecine et savant physicien, naquit au Bugue en 1583. Il décela les lois de la pesanteur. Il observa, en 1630, que l'étain et le plomb augmentent de masse quand on les calcine. Il attribua cette action à l'air, énonçant, ainsi, le principe de conservation de la matière avant Lavoisier. Il conçut, par ailleurs, le thermoscope, qui, bien plus tard sera transformé en thermomètre. _______________________________________________________________ André Leroi-Gourhan. Ethnologue et préhistorien français (Paris, 1911 — id., 1986). Ce scientifique, hors du commun, professa au Collège de France. Il s'est efforcé de ne jamais séparer ethnologie et archéologie, par le biais d'une analyse en profondeur de la technologie, c'est-à-dire des rapports entre les activités intellectuelles et manuelles. Il laisse un bilan remarquable immanent à "sa" réflexion sur la vision des hommes. Le Bugue a choisi, avec beaucoup de pertinence, le nom de cet homme de science pour nommer son collège. |
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Pierre FABRE 05 53 29 07 50 E-Mail: pierrefabre@infonie.fr Rédacteur libre. Diverses fiches amorcées et présentes sur le site concernent des villages meusiens disparus lors de la Première Guerre mondiale: Beaumont-en-Verdunois, Bezonveaux, Cumières, Fleury-devant-Douaumont, Haumont-près-Samogneux, Louvemont-Côte-du-Poivre, Ornes et Vaux-devant-Damloup . Bien d'autres localités figurent dans le listage des communes découvertes par le site. Le chantier, par essence, reste et restera toujours inachevé. Les internautes qui découvriraient des erreurs, des imperfections ou des omissions seront, naturellement, les bienvenus s'ils me font part de leurs remarques. Contact: pierrefabre@infonie.fr Pierre FABRE gère aussi les localités suivantes : Reillanne - Drap - Gattieres - Vireux Molhain - Marseille - Arles - Aubagne - Martigues - Dives Sur Mer - Perigueux - Bergerac - Creysse - La Force - Lanquais - St Capraise De Lalinde - Sagelat - Siorac En Perigord - Ste Foy De Belves - Larzac - St Laurent La Vallée - Doissat - Monplaisant - Carves - St Pompon - Grives - Salles De Belves - St Amand De Belves - Cladech - St Pardoux Et Vielvic - St Germain De Belves - Belves - Sarlat La Caneda - Veyrines De Domme - Domme - Journiac - Mauzens Et Miremont - Campagne - Le Bugue - Cazoules - Savignac Les églises - St Avit Senieur - Montferrand Du Perigord - Bouillac - Le Buisson De Cadouin - Limeuil - Pezuls - Monpazier - Capdrot - Besse - Loubejac - Prats Du Périgord - Villefranche Du Perigord - St Cernin De L'Herm - Mazeyrolles - Salignac Eyvignes - Boulazac - Gisors - Fources - Valence Sur Baïse - Castelmoron D'Albret - Agen - St Front Sur Lemance - Cuzorn - Condezaygues - Sauveterre La Lemance - Le Pont De Montvert - St Germain De Calberte - Florac - Toul - Bar Le Duc - Fleury Devant Douaumont - Haumont Pres Samogneux - Samogneux - Louvemont Cote Du Poivre - Cumieres Le Mort Homme - Verdun - Bezonvaux - Beaumont-en-Verdunois - Ornes - Vaux Devant Damloup - Hennebont - Dives - Calais - St Omer - Capvern - Aurensan - Soues - Bazet - Strasbourg - Lyon - Venissieux - Paris - Le Treport - Veules Les Roses - Friville Escarbotin - Conteville - Ault - Entraigues Sur Sorgue - Joncherey - St Denis - Ivry Sur Seine - Vitry Sur Seine - Asnières Sur Oise |
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Auteur de la fiche "Le Bugue" : Pierre FABRE | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Nb d'habitants | 2781 |
Superficie (hectares) | 2896 |
Densité (h/km²) | 96 |
Altitude (en mètres) | 60 (on retient 58 pour la vézère). |
Nom des habitants | Les buguois et les buguoises |