Quelque part en France - L’encyclopédie interactive des villes et villages de France

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Mazeyrolles
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 Histoire 
     
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  Mazeyrolles fut occupée, à l'époque préhistorique, au Camp du Boulet.

Sous le Second-Empire l'arrivée du chemin de fer justifia le percement d'un souterrain que les autochtones ont baptisé, à tort, le tunnel du Got. L'ouvrage, Souterrain de Latrape, mesure 1875 m et sert depuis 1863. La courbe de l'ouvrage a pour origine une rectification de tracé. Lors du percement les équipiers du chantier eurent la désagréable surprise de rencontrer trois voies d'eau. Il y eut même, en fin d'été, 1861, un éboulement -voir le commentaire en appendice- qui, hélas, fit plusieurs pertes humaines et ensevelit, selon la tradition orale, un malheureux mulet; d'aucuns disent des chevaux ou des boeufs. Ces voies d'eau accréditèrent l'idée que la Nauze, rivière qui s'écoule au nord de l'ouvrage, prend sa source dans le souterrain; ce qui n'est ni vrai, ni faux. Leur épanchement, inévitablement, alimente son bassin.

La commune de Mazeyrolles regroupe aujourd'hui les espaces des entités disparues de Latrape et de Fontenilles-d'Aigueparses. Cette fusion lui donne un territoire où, jadis, il y eut quatre paroisses.

L'histoire récente de Mazeyrolles nous restitue le transfert, progressif mais décisif, de son pôle communal vers le lieudit du Got qui, actuellement, concentre toute l'activité de la commune, artisanale, industrielle, commerciale, scolaire et administrative.

L'ancienne gare du Got n'a pas pu clore le millénaire et, aujourd'hui, est devenue un lieu privatif.


Rappel de la genèse pluri-céphale de la commune.


Aigueparse rejoint, en 1827, Fontenilles pour former Fontenilles d'Aigueparse.
Le 4 février 1960 La Trappe, commune de 41 habitants au recensement de 1954, fusionne avec Mazeyrolles.
Le 1er janvier 1961 c'est au tour des quelques huit dizaines de résidents de Fontenilles d'Aigueparsse de rallier, à leur tour, Mazeyrolles.





 
 
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 Origine du nom 
     
     
  Le nom de Mazeyrolles nous vient d'une cascade de dérives.

On trouve, en 1281, "mazeiolas", terme latin, pluriel de "maceriola", petit mur de clôture, diminutif de maciera.

L'ancien français "masière" désigne une habitation et, aujourd'hui, les masures sont de vieilles maisons délabrées.

L'ancien occitan "masiero" situe le pourtour d'une ferme, d'une métaierie.

De nos jours on rencontre, un peu partout, des patronymes voisins: Mazères, Mazières, Mézières...

Latrape nous vient de la Trappe et la géographie nous guide dans l'éthymologie. Il s'agit du faîte d'une colline; 306 m.

Aigueparse est à rapprocher des eaux qui se répartissent.
Fontenilles, comme tous les "font" de France et d'Occitanie, nous vient de "fontis" et des fontaines.

Cabirat, en occitan, veut dire tête tournée. Est-ce une allusion à la versatilité des seigneurs du secteur qui ralliaient, au gré des moments, la salamandre de France ou le lion d'Angleterre, ou les conversions obtenues, sous la pression, des papistes aux réformés, -aussi intolérants les uns que les autres- ou, plus près du terrain, est-ce une constatation physique de la ligne de partage des eaux?

Si le rédacteur de cette fiche n'était agnostique il dirait "Dieu seul le sait" !


 
 
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 Description Géographique 
     
     
  Le village de Mazeyrolles se situe sur une colline à l'ouest de la R.D n° 710 et, très légèrement, au nord de la R.D n° 660. Il domine le ru de la Ménaurie, affluent de la R.D de la Lémance, tributaire du Lot, à un kilomètre de sa source. La Ménaurie nait au Peyret; un lieudit proche du Got. Ce modeste ru, qui arrose St Cernin de l'Herm, ouvre un val pratiquement équivalent à celui de la Lémance. La jonction de ces deux cours d'eau intervient au niveau de la gare de Villefranche-du-Périgord.

La Nauze prend sa source, dans une propriété privée, au niveau de Cabirat. Elle file vers la Dordogne qu'elle rencontre, à 17 km, à Siorac-en-Périgord. Elle arrose le bas de Salles, de Larzac, le hameau de Vaurez, salue le pied du castrum de Belvès, et s'invite en bordure du village abbatial de Fongauffier.

Notons que la ligne de partage des eaux des bassins de la Dordogne, côté nord, et du Lot, côté sud, sectionne la commune.

Le chemin de fer, Périgueux-Agen épouse le creuset des rivières. Après avoir bordé la Vézère, la Dordogne, la Nauze et, avant de suivre la Ménaurie, la Lémance et le Lot, il franchit le seuil des bassins grâce au souterrain de Latrape, ouvrage de 1875 m, qui évite un dénivelé de 40 m.

Le pôle industriel du Got concentre, au premier chef, son activité sur l'exploitation des carrières de terre et de castine.

Le micro-village de Latrape, enchâssé dans les limites communales depuis 1960, a vu son orthographe varier au cours des siècles. Sa courbe de niveau le place, d'une manière infinitésimale, au-dessus de 300 m et lui donne le deuxième rang, en altitude, pour le secteur; juste derrière le hameau bessois de Peyronnet.





 
 
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 Divers 
     
     
  Le souterrain de Latrape, plus connu sous le toponyme de tunnel du Got, a été percé, sous le Second Empire, entre 1857 et 1862. Il fut livré aux circulations ferroviaires en 1863. Le représentant du pouvoir impérial, qui présida l'inauguration de la ligne, s'appelait de Bousquet. Le plan prévisionnel fut conçu pour implanter deux voies. La deuxième voie, placée entre les deux guerres mondiales, fut enlevée, sur décision des autorités de l'Occupation, pour, dit-on, acheminer le matériel prélevé sur l'autre rive du Rhin. La section de ligne de Siorac-en-Périgord à Monsempron-Libos retrouva donc, en 1943, sa configuration initiale de voie unique.



Les travaux de construction du tunnel ont été difficiles et les équipes qui les ont menés ont rencontré des voies d'eau. Pour la petite histoire trois filets, captés dans le souterrain, alimentent, depuis 1908, la cité de Belvès *. Ces sources sont considérées, par certains, comme étant celles de la Nauze qui se découvre, à l'air libre, à quelques hectomètres de là, dans les taillis de Cabirat. Le plan du chantier a évolué au cours de sa progression. C'est pour cela que l'ouvrage présente une courbe qui le ramène sensiblement à l'est de sa prévision initiale de sortie; côté sud.

Notons qu'il s'agit de la section souterraine la plus longue, 1874 m, -entre le Quai d'Orsay (tête de ligne de l'époque) et Bagnères-de-Bigorre *, par Périgueux-, si l'on exclue la tranchée parisienne recouverte entre Orsay et la gare d'Austerlitz.

Ce tunnel, qui évite un dénivelé de 39 mètres, relie les bassins de la Dordogne et du Lot par le truchement de la modeste Nauze et de l'humble Ménaurie; elle-même tributaire de la Lémance.

Une idée forte, s'appuyant sur la tradition orale, voudrait qu'un éboulement ait enseveli des ouvriers lors de l'exécution des travaux. Il y a bien eu, hélas, une situation tragique mais les malheureuses victimes ne sont pas restées, comme d'aucuns le pensent, -et le soutiennent-, murées sur place *.





Plusieurs de ces malheureux sont morts, à la fleur de l'âge, au lieudit l'Ambulance du tunnel, des suites accidentelles de l'été 1861. Jean Delpy, 23 ans, de La Cassagne, décéda le 28 septembre, Francis Decoux, 22 ans, de Treignac (Corrèze), mourut le 11 octobre, Etienne Arroud, 27 ans, de Chaumélie (Haute-Loire), succomba le 13 novembre et Cyprien Cachon, 28 ans, de Bonneville (Haute-Savoie), perdit la vie le 5 décembre.



On peut déplorer qu'aucune plaque nominative, pour ces victimes, ne pérennise leur souvenir.



Ces précisions sont seulement produites pour tenter d'apporter un éclairage rétrospectif et consolidé sur un douloureux moment controversé qui, naturellement, aujourd'hui, n'a plus de témoins directs pour situer avec précision ses repères.



*. L'eau allait, par gravité, du tunnel à Belvès. De nos jours l'installation est relayé par la station de pompage de Fonpasserelle qui remonte l'eau de Fongauffier.

*. La ligne a été déposée, entre Auch et Vic-en-Bigorre, après la Libération.

*. L'effondrement de la voûte a, cependant, terrassé, dans d'effroyables conditions, selon la tradition orale, une infortunée bête de somme, un mulet; d'aucuns disent des chevaux ou des bÅ“ufs.





 
 
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 Rédacteur 
     
     
  Pierre FABRE

05 53 29 07 50

E-Mail: pierrefabre@infonie.fr

Rédacteur libre.

Diverses fiches amorcées et présentes sur le site concernent des villages meusiens disparus lors de la Première Guerre mondiale:
Beaumont-en-Verdunois, Bezonveaux, Cumières, Fleury-devant-Douaumont, Haumont-près-Samogneux, Louvemont-Côte-du-Poivre, Ornes et Vaux-devant-Damloup .

Bien d'autres localités figurent dans le listage des communes découvertes par le site. Le chantier, par essence, reste et restera toujours inachevé.




Les internautes qui découvriraient des erreurs, des imperfections ou des omissions seront, naturellement, les bienvenus s'ils me font part de leurs remarques.

Contact: pierrefabre@infonie.fr

Pierre FABRE gère aussi les localités suivantes :
Reillanne - Drap - Gattieres - Vireux Molhain - Marseille - Arles - Aubagne - Martigues - Dives Sur Mer - Perigueux - Bergerac - Creysse - La Force - Lanquais - St Capraise De Lalinde - Belves - Carves - Cladech - Doissat - Grives - Larzac - Monplaisant - Sagelat - Salles De Belves - Siorac En Perigord - St Amand De Belves - St Germain De Belves - St Laurent La Vallée - St Pardoux Et Vielvic - St Pompon - Ste Foy De Belves - Sarlat La Caneda - Domme - Veyrines De Domme - Campagne - Journiac - Le Bugue - Mauzens Et Miremont - Cazoules - Savignac Les églises - Montferrand Du Perigord - St Avit Senieur - Bouillac - Le Buisson De Cadouin - Limeuil - Pezuls - Capdrot - Monpazier - Besse - Loubejac - Mazeyrolles - Prats Du Périgord - St Cernin De L'Herm - Villefranche Du Perigord - Salignac Eyvignes - Boulazac - Gisors - Fources - Valence Sur Baïse - Castelmoron D'Albret - Agen - Condezaygues - Cuzorn - Sauveterre La Lemance - St Front Sur Lemance - Le Pont De Montvert - St Germain De Calberte - Florac - Toul - Bar Le Duc - Cumieres Le Mort Homme - Fleury Devant Douaumont - Haumont Pres Samogneux - Louvemont Cote Du Poivre - Samogneux - Verdun - Beaumont-en-Verdunois - Bezonvaux - Ornes - Vaux Devant Damloup - Hennebont - Dives - Calais - St Omer - Capvern - Aurensan - Soues - Bazet - Strasbourg - Lyon - Venissieux - Paris - Le Treport - Veules Les Roses - Friville Escarbotin - Conteville - Ault - Entraigues Sur Sorgue - Joncherey - St Denis - Ivry Sur Seine - Vitry Sur Seine - Asnières Sur Oise 


 
 
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Auteur de la fiche "Mazeyrolles" : Pierre FABRE
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    Quelque part en France 2002-2008  
 


France > Aquitaine > Dordogne > Mazeyrolles (24550)
Nb d'habitants    348 
Superficie (hectares)    2965 
Densité (h/km²)    12 
Altitude (en mètres)    211 
Nom des habitants    Mazeyrollais.