Quelque part en France - L’encyclopédie interactive des villes et villages de France

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Vouille
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  MISES A JOUR de cette présentation :
15/07/11 : "Histoire"



 
 
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 Tourisme 
Bienvenue en Vouglaisie !
     
     
  Le village de Vouillé-la-Bataille mérite d'être parcouru à pied. Ses places ombragées, ses cours d'eau calmes en font un lieu de détente idéal : la quiétude de la nature en plein village ! Vouillé-la-Bataille n’a pas usurpé sont titre de « station verte ». Que non !

L'impasse du Puits de la Soule, en face de la façade de l'église, réserve une petite surprise architecturale : un linteau de porte ouvragé représentant un ange. Emprunté à l'ancienne église ? Peut-être.

En montant la rue de la Barre, sur la droite, une meule de moulin à huile est joliment présentée, rappelant que tout alentour de Vouillé les noyers ont été très nombreux.

Les rues de la Poile et de la Galmandrie font directement référence à deux grosses demeures situées hors les murs du village.

Dans le village historique, l'Auxance (sur certaines cartes il y a un "s" final) est partagée en plusieurs bras qui donnent au village un caractère très particulier. A côte de la place François Albert, un plan d'eau, animé par un jet d'eau, accueillait autrefois, jusqu'en 1960, des joutes nautiques à l'occasion des fêtes du 15 août. Le soir, le spectacle était féerique.

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On ne peut pas venir à Vouillé sans faire un détour par le carrefour de Clovis où un mégalithe a été installé, derrière un sarcophage, en mémoire du très fameux Clovis. Attention, situé en plein croisement et virage, l'endroit est un peu dangereux.

De ce carrefour, il est possible de rejoindre le cimetière, sur le plateau, où s'offre une large vue sur le bourg. Il est également possible d'accéder au cimetière en empruntant un escalier situé derrière l'église. Le point de vue vaut assurément le détour.

La commune de Vouillé compte plusieurs châteaux dont le plus prestigieux, à Périgny. Au Moyen-Age, il s'agissait d'une maison forte devenue une ferme de plan rectangulaire avec cour fermée et quatre tours d'angle. Elle commandait le gué de Charbonneau et la route du sel venant du Vieux-Poitiers en direction de Niort, route celtique. Le château actuel, a été construit à la fin du XVIème siècle, rebaptisé en 1860 par la propriétaire de l'époque, Madame Hunault de la Chevalerie. Par testament, le chapitre de Sainte-Radegonde hérite de la propriété pour quelques centaines d'années seulement. L'impôt trop élevé oblige le clergé à se séparer de Périgny. Plusieurs propriétaires se succèdent dont 5 générations de Foy de Peyraud qui disparaissent pendant la révolution de 1789. Aujourd’hui, dans un magnifique parc de 35 hectares, le château de Périgny est, reconverti en hôtel-restaurant-centre de séminaires de grand standing. (Source : site Internet du château de Périgny).

Quittant le village par n'importe quelle route ou par n'importe quel petit chemin, il y a toujours quelque chose à voir et à apprécier.

Pour ceux qui ne peuvent voyager que via Internet, la visite du site de l'office de tourisme s'impose de même que celui de la mairie (liens tout en bas de cette page). Ces sites présentent tout à la fois l'actualité touristique et l'actualité économique du canton. Du beau travail !

LE BROYE DU POITOU
Parmi les spécialités du pays, le "broyé du Poitou". Ce gâteau tout simple, mais tellement délicieux, était tellement dur qu'on le cassait en le broyant d'un coup de poing. La tradition en est conservée lors des mariages encore aujourd'hui. C'est au marié qu'il appartient de broyer le gâteau !


 
 
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 Histoire 
     
     
  Si l'on en croit une hache de bronze datée de 2500 ans avant Jésus-Christ, retrouvée sur le site, Vouillé aurait été habité depuis fort longtemps. Enfin, c'est ce que l'on dit ...

La renommée de Vouillé est essentiellement liée à l'histoire du royaume franc. En effet, n'en déplaise à quelques esprits chafouins, ce serait dans les environs très immédiats de Vouillé que Clovis, allié aux Burgondes, en 507, aurait affronté et vaincu Alaric II, chef des Wisigoths renforcés par les Arvernes (Auvergne), les Aquitains et des Gallo-Romains refusant la férule des Francs. De cette victoire, dans une immense plaine bordée de profondes forêts, naquit, et non pas à Reims où Clovis fut baptisé par Saint Remi, le royaume de France.

Si le lieu exact de cette bataille historique est discuté par certains, par contre, il est bien établi, y compris par Louis XIV, que le fils de Clovis, Clotaire 1er, était le propriétaire du domaine de Vouillé et qu'il le légua, en 558, à sa femme, Radegonde. Alors, laissons, s'il vous plaît, sa bataille à Vouillé.

C'est à cette bataille, ô combien historique, que Vouillé-la-Bataille doit la seconde partie de son nom.

Au Moyen Âge, un château féodal, dont le Dictionnaire Larousse en six volumes de 1933 fait encore mention, fait face au village, sur une hauteur de la rive gauche de l'Auxances, au lieu-dit la Chaume. Des ruines du château il a longtemps subsisté des pans d'une tour ronde qui se sont effondrés sur l'Arbre de la Liberté planté à côté de lui. Curieux destin pour un arbre de la république que d’être anéanti par un vestige de la royauté !

Le village vit alors blottis autour de la place du marché (actuelle place de l'église), sur la rive droite de l'Auxances, protégés par une enceinte plus ou moins efficace, doublée de douves, construite au XVe siècle pour protéger le village des Abglais, en grande partie comblées en 1900. Cette enceinte comportait deux portes, l'une vers le chevet de l'église, l'autre, le portal, sous l'actuelle mairie. Malgré cette protection, en 1562, 1563 et 1564 le village est la proie des protestants qui pillent l'église. La paix revenue, les villageois se sont hasardés à s'installer hors les murs. Depuis, ils en ont largement débordé.

Par la suite, l'histoire de Vouillé a été assez complexe. Au XVIIe siècle, la paroisse de Vouillé, très vaste, comprenait le territoire des actuelles communes de Vouillé, Frozes, Villiers, Yversay et Le Rochereau. La paroisse de Vouillé était partagée en six "barges" qui, en 1789, devinrent, non sans de nombreuses vicissitudes, des communes indépendantes.

C’est ainsi que Civray, aujourd’hui Civray-les-Essarts, était une section de l’ancienne paroisse de Vouillé. Civray a été rattaché à la commune de Chiré, plus tard Chiré-en-Montreuil, le 4 juillet 1806.

Puis ce fut le tout de la commune de Traversonne, d’être absorbée par celle de Vouillé par ordonnance du 12 août 1818.

De nombreux châteaux, parfois seulement des belles gentillommières, sont implantés sur le territoire de la commune, témoignant de la vitalité des siècles passés. Le plus célèbre d'entre eux est probablement celui de la Chapelle-Périgny, actuellement hameau de Périgny, et commandant le passage de la rivière à Charbonneaux. Il est devenu un établissement hôtelier de grande classe dans un parc magnifique. Mais il y en bien d'autres, notamment, celui de Terrefort, à Traversonne, lequel, caché derrière ses hauts murs, suscitait la curiosité des enfants du village.
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La commune de TRAVERSONNE
Avant 1794, Traversonne s’écrivait avec un « S » final ».

En 1806, la commune de Traversonne comptait 315 habitants après en avoir compté 293 en 1794.

D'autant qu'il m'en souvienne, dans les années cinquante (1950 !), le hameau de Traversonne comptait encore deux épiceries dont une faisait café-tabac, une boucherie et un maréchal-ferrant.

L'école communale, sur un côté de la place, ne comportait qu'une seule classe. Reconstruite à côté, elle a fermé ses portes vers 1980, date à préciser. Nul ne sait où étaient situées la mairie (à l’école ?).

Il semblerait qu’il n’y ait jamais eu d’église à Traversonne. Le très sérieux Cercle généalogique poitevin n’en fait, quant à lui, pas mention dans ses documents et la mémoire populaire n’en a rien retenu. Peut-être les paroissiens ne disposaient-ils que de la chapelle du château actuellement connu sous le nom de « Château de Périgny » ?...

Quant à la mairie de Traversonne, il y a fort à parier qu’elle était située à l’école, voire chez le maire lui-même comme c’était assez souvent le cas, autrefois, dans les petites communes.

Depuis 1981, un comité de village s'est constitué à Traversonne pour faire vivre se secteur de la commune de Vouillé et lui garder une âme.

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La commune des ESSARTS
Comme Traversonne, Les Essarts constituaient une commune distincte de celle de Vouillé. Le village des Essarts a été rattaché à la commune de Vouillé le 4 juillet 1806.
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Seconde Guerre mondiale
A la fin de la Guerre 39-45, le 12ème Régiment d’Artillerie à stationné à Vouillé. La batterie d’état-major était à Vouillé, la 1ère batterie à Traversonne, la 2ème à Frozes et la 3ème à Chiré-en-Montreuil. C’est sous les ordres du 12ème R.A. que des prisonniers allemands ont creusé la piscine de Vouillé en 1945.


 
 
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 Origine du nom 
     
     
  Vouillé vient de « Voglada », de « vas » (gué) et « ialos » (clairière) : le gué dans la clairière. C’est tout à fait cohérent avec la géographie du site.

Et l’Histoire situe à proximité immédiate de « Vocladis », Vouillé, la fameuse bataille de Clovis contre Alaric II.

Pour les Administrations et La Poste la commune n’est connue que sous le nom de VOUILLé mais, sur les anciennes cartes postales et dans le cœur des Vouglaisiens comme pour l’Histoire, il s’agit bien de VOUILLé-LA-BATAILLE.

Périgny, hameau situé à l’ouest de Vouillé, s’est successivement appelé Primiacus en 939, Pririgne en 1360, Prigny en1435, enfin Périgny en 1595. Très proche de Périgny, se trouvait un fief, la chapelle de Prigneen 1375, la Chapelle-Périgny, où se situe l'actuel "château de Périgny"


 
 
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 Lieux de culte 
     
     
  L'église de Vouillé, de style roman, ressemblait à celle de Chiré-en-Montreuil. Mais, menaçant de s'écrouler, en 1857 le conseil municipal décida sa démolition.

C'est le 23 juin 1861 que le maire, Monsieur de Marconnay, pose la première pierre de l'église actuelle dédiée à Sainte Radegonde. Le clocher est inachevé. En effet, sa construction a été interrompue à la suite d’un accident mortel survenu sur son chantier.

Jusqu'en 1900 le cimetière était situé juste à côté de l'église. Il est désormais situé sur le bord du plateau qui surplombe le village, juste derrière l'église. Chaque année, à la Toussaint, ce cimetière est magnifiquement fleuri.


 
 
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 Description Géographique 
     
     
  Chef-lieu de canton situé à une quinzaine de kilomètres à l'ouest de Poitiers, au sud de la route de Poitiers à Parthenay, autrefois caché dans son vallon, sur la rivière Auxances, le village de Vouillé-la-Bataille s'étend désormais de toutes parts dans une urbanisation aérée.

Suivant les références, le nom de la rivière Auxances prend ou non un "s" final. De fait, étymologiquement, le "s" final devrait être retenu dans la mesure où ce nom vient de "aux-anses", c'est à dire "aux méandres". L'eau de cette rivière était tellement claire qu'elle était utilisée par la beurrerie de Ribière qui fut transférée au hameau de Coméré, entre Vouillé et Traversonne.

L'altitude de la commune de Vouillé-la-Bataille est très variable d'un point à un autre avec de fortes dénivellations tout au long de la rivière Auxance parfois très encaissée.
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La carte Michelin de 1947, vendue au prix promotionnel de 30 francs au lieu de 33 (de l’époque !) ne fait pas mention du hameau de Périgny, mais seulement du château de la Chapelle.


 
 
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 Vie locale 
     
     
  Marché hebdomadaire chaque samedi matin.

 
 
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 Divers 
     
     
  GENTILé
Les habitants de Vouillé sont les Vouglaisiens & les Vouglaisiennes. On les appelle aussi, parfois, les Vogladiens et les Vogladiennes.
A titre indicatif, les habitants de la commune de Vouillé, à l’est de Niort, s’appellent, eux, les Vouilletais et Vouilletaises.

POPULATION
En 1793 : 745 habitants
En 1800 : 788 habitants
En 1901 : 1570 habitants
En 1932 : 1405 habitants (Dictionnaire Larousse du XXe siècle de 1933)
En 1962 : 1414 habitants
En 1968 : 1456 habitants
En 1975 : 1788 habitants
En 1982 : 2380 habitants
En 1990 : 2574 habitants
En 1999 : 2774 habitants
En 2005 : 3152 habitants

Il est rappelé que tous ces habitants sont répartis dans tous les hameaux de la commune et que, donc, le village lui-même est relativement petit.
Néanmoins, à la fin du XIXe siècle, Vouillé compte une dizaine d'épiceries (vendant également des produits pharmaceutiques) et une bonne douzaine de cafés !

MONUMENT AUX MORTS
Le Monuments aux Morts a été inauguré en 1899 en mémoire des soixante jeunes Vouglaisiens morts pendant la guerre de 1870-71. Malheureusement, ce monument porte aussi le souvenir de ceux morts lors des guerres suivantes.

JEU DE LA SOULE
Traditionnellement, le lendemain de Noël, le jeu de la soule, ancêtre du rugby, était violemment disputé à Vouillé. Deux équipes se disputaient une outre, la soule. Considérant les pujilats qui s'en suivaient, ce jeu fut interdit en 1779. On n'ose pas imaginer le spectacle ...

TRAMWAY
Autrefois, un petit tramway à vapeur traversait le village. Il passait par l’actuelle « rue du Tram ».

LA DOYENNE DE LA VIENNE, VOUGLAISIENNE, est décédée le 13 avril 2010.
Née le 5 mai 1900 à Vasles (Deux-Sèvres), Cécile GUICHARD a passé la majeure partie de sa vie à Traversonne où son mari, Gaston, était agriculteur.
Cécile GUICHARD, née RAULT, la doyenne des Vouglaisiennes, est décédée à la maison de retraite de Vasles, à presque 110 ans.
Au moment de son décès, la famille comptait cinq générations.



 
 
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 Rédacteur 
     
     
  Rémy LEMARCHAND

BONJOUR !
Merci de votre visite.

A part huit ou neuf villages avec lesquels j'ai une relation particulière, j'ai choisi de présenter des villages à l'histoire souvent chargée d'oubli et aux noms un tantinet insolites ou cocasses.

Le plus souvent, faute de littérature les concernant, hélas ! la présentation en est incomplète. Que l'on veuille bien m'en excuser. L'objectif n'est d'ailleurs pas d'être exhaustif, mais, plus modestement, de faire vivre ces villages. Vous pouvez m'y aider en m'adressant vos suggestions, remarques, infos en utilisant la boîte de dialogue ci-dessous. Pour me transmettre des photos, je vous indiquerai mon adresse électronique sur demande via cette boîte de dialogue. MERCI d'avance de vos contributions.

Merci de votre visite et bons voyages quelque part en France !

Rémy LEMARCHAND gère aussi les localités suivantes :
Cierges - Soupir - Gland - Chapeau - Duranus - Elan - Autruche - FAUX - Son - Doux - Seuil - Pauvres - Longueville Sur Aube - Mery Sur Seine - Etrelles Sur Aube - Avon La Peze - Lentilles - Salon - Poivres - Deux Verges - Painblanc - Angoisse - Chateauvieux Les Fosses - Hommes - Chatte - Choux - Verges - Crottes En Pithiverais - Sos - Nicole - Sezanne - Gaye - Trecon - Pleurs - Anglure - Granges Sur Aube - Reveillon - Riche - Poil - Avoine - Bizou - La Chapelle Montligeon - Le Cercueil - Remy - Boulot - Fille Sur Sarthe - La Tombe - Contre - Folies - Y - Gorges - Vouille - La Villedieu Du Clain - Verrue - Folles - Mercy - Gland - Vaureal 


 
 
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  Adresses utiles  
  http://www.adov-developpement.
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http://www.lachaume-vouille.co
http://www.507vouillelabataill
   
 

  Administratif  
  CONSEILLERS MUNICIPAUX
(élus en 2008)
M. Géraud PIRONNEAU
M. Alain JORDAN
M. Jean-Luc CHATRY
M. Eric MARTIN
M. Jacques DESCHAMPS
Mme Aude VIGIER
Mme Anne-Sophie BARON
M. Serge BRANGER
M. Jacky PINEAUX
Mme Sophie BEULET-MARTIN
Mme Françoise FAUCONNET
M. Bernard PIERRE-EUGENE
Mme Brigitte MOREAU
M. François NGUYEN-LA
M. Christophe MERLIEL-BUSSY
M. Anthony FRAUDEAU
M. Jimmy FALLAT
M. Christophe DELAVAULT
M. Dany BONNIN
M. Etienne MARTIN
M. Patrick PEYROUX
M. Fabien HESTIN
M. Jean-François COLIN

   
 
Auteur de la fiche "Vouille" : Rémy LEMARCHAND
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    Quelque part en France 2002-2008  
 


France > Poitou-Charentes > Vienne > Vouille (86190)
Nb d'habitants    3152 (2005)
Nom des habitants    Vouglaisiens & Vouglaisiennes