Ce site constitue l’encyclopédie interactive des villes et villages de France. Son principe est d’offrir le visage de la France dessiné par ses habitants eux-męmes.Son fonctionnement est donc double.Quelque part en France permet d’informer.Quelque part en France permet de s’informer.
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
MISES A JOUR :
10/10/09 : retouche "Tourisme" 19/07/11 : "Divers" |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Sur la rive droite de la rivière Vaude, au confluent de la Pleurre (deux "r") et des Auges, Pleurs est un village fleuri qui vous accueille avec deux fleurs et … le sourire !
A voir, à partir de la rue de la Libération , le château, propriété privée, du 14ème siècle, en grande partie reconstruit 17ème siècle : porte-tour, pont flanqué de 2 pavillons, douves. Pigeonnier-tour et restes du moulin de la collégiale. Voir également la porte d’entrée, au bout de l’allée du Château. En 1770, Claude-Charles de Pleurre a ajouté une aile droite au château. La mise en vente de la propriété, en 1889, marque le début d’une période où elle passe entre plusieurs mains, servant le plus souvent de résidence secondaire. En 1983, M. et Mme Marc d’Authenac y ont créé une maison de retraite toujours en activité. Le château disposait, notamment, d’une grande ferme, la ferme de l’Etang, route de Connantre, devenue propriété, vers 1900, de la famille Capet. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
>>>>> Il n’est donné, ici, qu’une vue TRES PARTIELLE de l’histoire de Pleurs. Il serait présomptueux, en effet, de vouloir transcrire le très riche ouvrage « Pleurs … au fil des siècles » écrit par J.P. Payen en 1996, devenu très rare, disponible à la Bibliothèque départementale de la Marne sous la cote F.L.944.32 PLE (disponible à la médiathèque d'Anglure) et auquel les amateurs curieux pourront utilement se reporter.<<<<<
Site préhistorique (haches néolitiques, 5 000 ans avant J.C. ; polissoirs, flèches … le tout conservé au musée de Châlons-en-Champagne). Habité à l'époque mérovingienne. Cimetière mérovingien dans les sépultures duquel on a retrouvé des fibules, des anneaux de bras et de jambes, des attaches … Le premier seigneur de Pleurs est cité au milieu 11ème. Pleurs était autrefois une riche baronnie érigée en marquisat en 1661. C'est de Pleurs que Foch déclencha, le 9 septembre 1914, l'attaque sur Fère-Champenoise. Une plaque, en façade de mairie, rappelle ce fait d'histoire. A l'occasion de la Conférence de la Paix de Paris, Nikita KHROUCHTCHEV, président de l'U.R.S.S. a logé dans une maison face à l'église, le 17 mai 1960. De décembre 1918 à septembre 1919, cette maison avait déjà accueilli MALINOWSKI, maréchal des armées de l'U.R.S.S.. Une plaque en fait mémoire. * * * * * * * * * * * Mais Pleurs est aussi marqué par un riche passé religieux. A l’entrée sud de Pleurs, en face de la croix, un chemin de terre part vers l’ouest et s’en va rejoindre le lieu-dit « le Bois du Jardin ». C’est ici que se trouvait une abbaye de moniales cysterciennes, le Jardin Notre-Dame, fondée en 1229.Après une période de prospérité, elle est dévastée et abandonnée par les religieuses. En 1403 l’abbaye est supprimée et ses revenus sont transférés à l’abbaye de Louy, près de Provins, dont elle devient une simple grange. Pillé et ruiné par les Huguenots en 1567, le Jardin Notre-Dame disparaît totalement. Le lieu-dit le Bois du Jardin en est le seul souvenir. (Sources : « Routier des abbayes cisterciennes de France », de Bernard Peugniez, éditions du Signe - 1994) A la même époque, à 2 kilomètres au nord-est de Pleurs, en direction de Connantre, en face de la ferme de l’Etang s’élevait le « prieure de Bûchot », quelque fois appelé « la Priolé », un couvent de religieuses bénédictines. « Bîuchot » viendrait du nom d’un pont très rustique, « Bûche », tout proche. Ce couvent existait déjà en 1170 et s’appelait « Cherlieu » ou lieu cher. En 1275, il n’y a plus que 2 religieux de Molesne mais plus de religieuses. Incendié en 1567 par les Huguenots, ses bien sont vendus en 1791. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Le nom du village de Pleurs est cité au moins dès le début du XIe siècle. En effet, Manassès de Pleurs, dit Manassès 1er, né en 1030 est dit « seigneur de Pleurs ». Il a au moins un fils, Hugues seigneur de Pleurs (1060/1110) qui épouse Guisemonde d’Arras, dame d’Arcis, qui lui donne au moins deux enfants : Manassès (1100/1150), dit Manassès II, seigneur de Pleurs ainsi que «Alaïde» ou Helvide dame d’Arcis. [Manassès, fils d'Eséchias et père d'Amon, est un prénom très répandu à cette époque dans les "grandes" familles].
Pour faire très simple, notons que le nom a changé une bonne trentaine de fois depuis l’époque gauloise. Parmi les noms successifs : Plaiodorum (1054), Plaitrum (1143), Plerurra (1150), Plaere, Plaierre Pleurre (1273), Plueres (1314), Pleurre en Champagne (1367), Palotte (vers 1500), Pleures (1525), Pleura (1610) et Pleurs depuis 1792. Mais, en 1837, la Notice historique et topographique sur la ville de Sézanne cite la localité de PLEURRE, et on parle encore du « Château de PLEURRE » vers 1900 ! Le nom initial, Plaiodorum, peut provenir du latin « pluvie » signifiant « pluie ou terrain marécageux » et « durum », une forteresse. Ou bien aussi, tout simplement de « paluster », lieu marécageux. Certains y voient aussi une autre origine, "pleidura » ou « maison de plaisir ». D’autres encore y voient également l’indice des pleurs que l'on répand en travaillant les oignons. Or, la culture de l’oignon fut, depuis bien des siècles, l’une des gloires de Pleurs (voir dicton du XVIIe siècle en rubrique « Divers ») |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Une collégiale y fut fondée au 13ème et a été démolie en 1810. Il n’en reste que quelques rares vestiges.
Eglise Saint-Martin : nef et bas-côtés du début du XIIe siècle, inscrits aux Monuments Historiques par arrêté du 8 mai 1933 ; chapiteaux, clocher et choeur ont été reconstruits au XIXe siècle. Initialement, le clocher était situé au-dessus du choeur. Après sa destruction par la foudre en 1862, il a été reconstruit en 1865/67 à son emplacement actuel grâce à une souscription populaire. Aujourd'hui, Pleurs appartient à la "nouvelle paroisse" du Sézannais, doyenné de Brie. * * * * * * * * CROIX de cimetière et de chemin (voir photos) : Au centre du cimetière une croix de fer, sur un socle en pierre, rappelle la mémoire de l'abbé Pierre DORME, curé de Pleurs de 1836 à 1860 ainsi que de son successeur, le chanoine Louis CHAMPAGNE, curé de Pleurs de 1860 à 1904. Quelles longévités ! Rue du Docteur Choquard (sur la droite en sortant du bourg). Cette croix de fer, bénite en 1843 par Monsieur Dorme, curé de Pleurs, appartient à (?) BARBIER qui l'a faite à l'âge de 18 ans. Remarquer l'ornementation aux extrémités de la croix. Légèrement à l'écart du village, en arrivant d'Anglure, une croix de chemin en fer forgé dressée sur un socle de pierre à trois marches a été bénite le 8 mai 1824 par monsieur FRANçOIS, curé de cette commune, à la mémoire de monsieur GRUYER, curé de Pleurs, décédé le 23 mai 1816. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
En Champagne, à l’extrême sud-ouest du département de la Marne, Pleurs vit à l’écart de la route nationale 4, à une dizaine de kilomètres à l’est de Sézanne (voir lien en bas de cette fiche), blottie entre les rivières Pleurre, Bîmes et Vaure, à l’est, et des Auges, à l’ouest, non loin de la rivière Maurienne (Pas celle de Savoie !). Que d’eau !
Initialement, le village était situé un peu plus à l’est, plus près des rivières qui l’inondaient fréquemment. Au Moyen Age, le village était protégé par des fossés et des remparts qui commençaient dans les marais des Châtelliers, au sud du village, contournaient l’église et longeaient les actuelles rues de Marigny et Saint-Joliveau pour rejoindre, au nord, la rivière de Linthelles. Le village était situé au croisement de deux grande voies romaines dont Pleurs assurait le contrôle. L’une allait de Troyes à Boulogne-sur-Mer (pour embarquement vers la Grande-Bretagne). L’autre reliait Troyes (via Etrelles-sur-Aube : voir cette localité) à Reims pour atteindre Trèves, en Allemagne. Il y a eu plusieurs moulins à eau à Pleurs. Le plus important, bâti sur quatre niveaux plus les combles, était situé dans la basse cour du château. Malheureusement, il connut plusieurs incendies, notamment celui de 1860 puis celui de 1960 à la suite duquel il n’a pas été reconstruit. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Napoléon JOLLARD
Célèbre ? Napoléon Jollard ne l’est peut-être pas bien qu’il ait été victime d’une sordide affaire. Nicolas Jollard prête le serment de maire le 22 août 1852. Homme intègre mais de très fort caractère, sa sévérité excessive lui attire quelques inimitiés tout aussi excessive. Le soir du 14 décembre 1868, alors qu’il revient des champs, Nicolas Jollard est pris à partie par les frères Aliot qui après avoir tenté de le tuer à coups de fusil, le frappent à mort et le cachent dans les fourrés. Il ne sera retrouvé que le 10 janvier 1869, tout à fait par hasard, par deux agriculteurs. Louis Aliot est guillotiné à Reims tandis que Théodore Aliot, condamné aux travaux forcés à vie, finit ses jours en Guyane. Les enfants de Napoléon Jollard font édifier une stèle : « Le 14 décembre 1968, en ce lieu solitaire à la tombée de la nuit a été lâchement assassiné Napoléon Jollard, ancien maire de Pleurs, membre du syndicat et inspecteur spécial des chemins vicinaux ». |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
FETE NATIONALE
A l'occasion de la Fête nationale : - le 13 juillet : feu d'artifice - le 14 juillet : "saucissonade" et divertissements BROCANTE La brocante de Pleurs a traditionnellement lieu le dernier dimanche d'août. MARCHE DE NOEL Il ne faut pas manquer, chaque année, le marché de Noël qui se tient dans la salle des fêtes, l'ancienne laiterie. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Parmi les associations pleuriotes :
L’Association des Familles rurales, présidée par Marylène Constant, déborde d’activités : *section danse dès 5 ans et jusqu’à … *section step *section yoga *point rencontre (pour les jeunes mamans avec leurs enfants de - 3 ans) *club du mercredi *club féminin et le club « Joie de vivre » *L’A.F.R. organise également des bourses aux livres, des bourses aux vêtements (une printemps-été et une automne-hiver) *L'association familles rurales organise aussi la fête de la musique … Quel tonus ! - Association des parents d'élèves (présidente Mme HENRIET) - Association de chasse (M.MARCHAND) - Association de pêche ( M.AUBERT) - Karate (M.LANZA) - Association finançière( M.LAURENT) - Association FNACA. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
GENTILé
Non ! les habitants de Pleurs ne sont ni des Pleurnicheurs, ni des Pleureurs, ni même des Pleurnichards ! Ce sont tout simplement des Pleuriots ! A titre indicatif, les habitants du village de Pleure, dans le Jura, s'appellent, eux, les Pleurois. POPULATION En 1794 : 525 habitants En 1800 : 532 habitants En 1846 : 643 habitants En 1866 : 686 habitants En 1881 : 666 habitants En 1962 : 571 habitants En 1968 : 590 habitants En 1975 : 582 habitants En 1982 : 699 habitants En 1990 : 713 habitants En 1999 : 714 habitants, soit une densité de 43 habitants/Km² En 2008 : 778 habitants LAITERIE-FROMAGERIE Autrefois, l’élevage de vaches laitières tenait une place importante dans l’activité rurale, justifiant la présence de nombreuses laiteries-formageries dans toute la région. Celle de Pleurs, à droite de la route de Connantre, à la sortie du bourg, fermée en 1970, a été convertie en salle des fêtes. Cette laiterie-fromagerie produisait de nombreux fromages dont le fameux « Ducs de Pleurs ». Elle abrite également le centre de secours des sapeurs-pompiers de Pleurs. ECLAIRAGE PUBLIC Jusqu’en 1927/28 des lampes à huile, suspendues au-dessus des rues, assuraient l’éclairage public. C’était le garde-champêtre qui assurait le remplissage des lampes. Pour ce faire, il n’utilisait pas d’échelle, c’eut été acrobatique. Par un ingénieux système de câbles et de poulies il descendait les lampes, perturbant quelque peu la circulation dans la rue. Dicton daté de 1661 : A Pleurs, s’il y a des oignons ils sont tous barons Quand il n’y a pas d’oignons, ils sont tous larrons. >>>>> Il n’est donné, ici, qu’une vue très partielle de la géographie et, surtout, de l’histoire de Pleurs. Il serait présomptueux, en effet, de vouloir transcrire le très riche ouvrage « Pleurs … au fil des siècles » écrit par J.P. Payen en 1996, devenu très rare, disponible à la Bibliothèque départementale de la Marne sous la cote F.L.944.32 PLE (disponible à la médiathèque d'Anglure) et auquel les amateurs curieux pourront utilement se reporter. Néanmoin, des précisions seront apportées progressivement. *-*-*-*-*-*-*-*-*-* Non loin de Pleurs se situe un village au doux nom de Gaye (prononcer "gai") et, un peu plus loin, un autre village est nommé Moeurs (prononcer "meur"). Or, l'été dernier, un Gayot facétieux me disait que "au début de la vie on est gai, ensuite on pleure et enfin on meurt". Je sais, elle n'est pas drôle ! Vous avez, en bas de page, un lien pour accèder à la présentation du village de Gaye. |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
RĂ©my LEMARCHAND BONJOUR ! Merci de votre visite. A part huit ou neuf villages avec lesquels j'ai une relation particulière, j'ai choisi de prĂ©senter des villages Ă l'histoire souvent chargĂ©e d'oubli et aux noms un tantinet insolites ou cocasses. Le plus souvent, faute de littĂ©rature les concernant, hĂ©las ! la prĂ©sentation en est incomplète. Que l'on veuille bien m'en excuser. L'objectif n'est d'ailleurs pas d'ĂŞtre exhaustif, mais, plus modestement, de faire vivre ces villages. Vous pouvez m'y aider en m'adressant vos suggestions, remarques, infos en utilisant la boĂ®te de dialogue ci-dessous. Pour me transmettre des photos, je vous indiquerai mon adresse Ă©lectronique sur demande via cette boĂ®te de dialogue. MERCI d'avance de vos contributions. Merci de votre visite et bons voyages quelque part en France ! RĂ©my LEMARCHAND gčre aussi les localités suivantes : Cierges - Soupir - Gland - Chapeau - Duranus - Elan - Autruche - FAUX - Seuil - Son - Doux - Pauvres - Longueville Sur Aube - Mery Sur Seine - Etrelles Sur Aube - Avon La Peze - Lentilles - Poivres - Salon - Deux Verges - Painblanc - Angoisse - Chateauvieux Les Fosses - Hommes - Chatte - Choux - Verges - Crottes En Pithiverais - Sos - Nicole - Sezanne - Gaye - Trecon - Pleurs - Anglure - Granges Sur Aube - Reveillon - Riche - Poil - Avoine - Bizou - La Chapelle Montligeon - Le Cercueil - Remy - Boulot - Fille Sur Sarthe - La Tombe - Contre - Folies - Y - Gorges - Vouille - La Villedieu Du Clain - Verrue - Folles - Mercy - Gland - Vaureal |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Auteur de la fiche "Pleurs" : RĂ©my LEMARCHAND | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
France > Champagne-Ardenne > Marne > Pleurs (51230) |
||||
Superficie (hectares) | 16,72 Km² |
Altitude (en mètres) | Moyenne : 95 |
Nom des habitants | Pleuriots & Pleuriot(t)es |