Quelque part en France - L’encyclopédie interactive des villes et villages de France

Ce site constitue l’encyclopédie interactive des villes et villages de France. Son principe est d’offrir le visage de la France dessiné par ses habitants eux-męmes.Son fonctionnement est donc double.Quelque part en France permet d’informer.Quelque part en France permet de s’informer.


 


Longueville Sur Aube
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  MISES A JOURS PRESENTATION
03/11/11 : photographie et "actualité"
03/07/12 : "Actualité" & photo
17/08/12 : "Divers" (anciens commerces)

NOUVEAU PARKING
Un nouveau parking a été aménagé à proximité immédiate de la mairie, à l'angle des rues du Calvaire et des Hauts. La place réservée aux personnes handicapées est un peu étroite (difficle de sortir un fauteuil par les portes latérales), certes, mais c'est bien d'y avoir pensé.


 
 
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 Tourisme 
Les Oingres vous remercient de votre visite.
     
     
  Pour ceux qui sont coutumiers des espaces confinés, l’immensité de la plaine champenoise, sur le plateau qui va à Méry-sur-Seine, est assez surprenante : des champs à perte de vue !

Le promeneur, après avoir jeté un coup d’œil sur ce vaste horizon pourra lui tourner le dos pour prendre un quelconque chemin en direction de la vallée de la rivière Aube avec ses bois, ses champs à taille humaine et, ici et là, des traces d’anciens marais.

Une autre promenade : partir à la découverte des croix du village :
> La plus ancienne est située à la sortie du village en direction de Charny-le-Bachot, à droite après le dernier hangar. Sans socle, simplement fichée en terre, elle porte l’inscription « Edme Beau E.L. 1786 ». Sa particularité est d’avoir un Christ sans bras (cassés !) mais, néanmoins, très expressif, ajouté aux environs de 1980.
> A la mairie, monter la rue du Calvaire et prendre l’ancien chemin de Méry jusque sur le plateau, au bout de la rue Danton : une croix, dite « Le Calvaire » porte la mention « E.R.D.J. Clément 1842 ». Cette croix marquerait l’emplacement de l’ancienne église de Longueville (voir rubrique « Lieux de culte ).
> Sur le plateau, en direction de Méry, sur la gauche bien avant d’arriver à la route Méry/Charny, la « Croix Martin » marque l’emplacement d’un ancien croisement de chemins. Aujourd'hui isolée dans l'immensité du plateau, cette croix lancéolée, datée de 1853, se trouvait jadis auprès d’une ferme depuis longtemps disparue, au milieu des bois de sapins.
> Enfin, juste à l’entrée du village en venant de Méry, rue du Calvaire,entre quatre sapins, une croix en fonte « érigée en 1902 par Mme Hoilde, Clémence Gillon, Auguste Maximilien Bourgoin, son mari, et Monsieur Eugène François Bourgoin, son beau-frère, au nom des familles Gillon-Fuge et Bourgoin (1770-1890) -- O sainte croix, soyez ma force et ma consolation dans les peines de la vie » est assez ouvragée.

Par ailleurs, le cimetière présente, juste à gauche de l'entrée, juste après la croix de cimetière, la tombe de Marie-Chloé Beau-Lhéritier-Protet dont l'aspect est un peu particulier. Elle est en effet constituée d'un tronc de cône en pierre encore récemment surmonté d'une boule de pierre et d'une croix en fer. Pour des raisons de sécurité la boule et la croix ont été enlevées.

GREVES et GRAVIERS
La ferme des Grèves (terrain plat généralement constitué de sable et de graviers sis au bord d’un cours d’eau ou de la mer), route de Boulages, et le chemin des Graviers, qui longe le lavoir, évoquent les gravières autrefois exploitées entre la ferme des Grèves et Boulages. Certaines ont laissé place à de magnifiques plans d’eau accessibles en passant devant la ferme des Grèves, un premier pont avec parapet bas, puis un bon chemin de terre à gauche juste après un pont sans parapet. Le site est très agréable, merci de le respecter.


 
 
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 Histoire 
     
     
  Il n’a pas été trouvé d’indications précises sur l’origine du village. Toutefois, au milieu du XIXe siècle, des traces de présence ou de passage des Romains ont été trouvées au lieu-dit «Le Calvaire».

Or, il est probable qu’Attila, chef des Huns, ait affronté Théodoric, le Wisigoth, et Aetius, le Romain, dans les plaines de Méry. Et le nom du village voisin, Charny-le-Bachot, viendrait de « carnus » ou « carnatum », signifiant « charnier », confirmant que de rudes combats auraient eu lieu dans le secteur il y a … longtemps.

De plus, en 1882, dans une gravière située entre Longueville et Charny-le-Bachot, une cachette contenant des monnaies romaines aurait été découverte. Elle consistait en plus de 250 pièces d’argent, de Septime Sévère à Volusien (193-254). Les plus récentes étaient à fleur de coin.

Par ailleurs, il y aurait eu une voie romaine entre Longueville et Brouages mais il serait hasardeux de l’affirmer avec trop de conviction.

On aurait même trouvé des sarcophages sur le territoire de la commune de Longueville.

Mais, de là à dire que le site était déjà habité il y a 2000 ans, voire plus ?…

On trouve les premières mentions du nom de Longueville vers 1150 [Voir rubrique «Origine du nom»].

Jadis, Longueville faisait partie du baillage de Sézanne et non pas de Troyes.

Si l’on se fie à la carte de Cassini, il y a eu un château à Longueville. Mais il n’en reste plus que le nom d’un lieu-dit à quelques centaines de mètres sur la gauche du chemin du Gravier qui passe le long du lavoir A cet endroit, un léger tertre pourrait être le seul et unique signe de cet hypothétique château. En ce lieu on trouve curieusement des traces très nettes de calcaire qui dénotent sur la terre des environs. On y trouve même quelques moellons parfaitement taillés qui pourraient être des pierres d’angle. Mais il y a d’autres indices. Notamment les vues aériennes du site qui montrent clairement, dans la végétation, les traces d’un quadrilatère parfait correspondant d’ailleurs aux fossés qui subsistent actuellement et qui dessinent un carré rigoureux retranscrit sur les cartes I.G.N.. Alors, compte tenu de tous ces indices concordants, et après avoir quelque peu douté de l’existence réelle de ce château, force est bien d’admettre que Longueville-sur-Aube a eu son château, détruit en totalité à la fin du XVIIIe siècle ou bien dans le courant du XIXe.

Je ne voudrais pas trop contrarier ou vexer les habitants et les amis de Longueville, mais il faut se rappeler qu’autrefois, de nombreux villages avaient leur château consistant bien souvent en une demeure un peu cossue ou imposante, maison de maître, située au centre de la propriété, sans plus. Alors …

Et ici, comme dans la commune voisine d’Etrelles-sur-Aube (voir lien en bas de cette page), de ces châteaux il ne reste plus, à Etrelles, qu’une « rue du Château » et, ici, à Longueville, qu’un lieu-dit « le Château », situé très à l’écart du village et accessible par l’actuel chemin du lavoir.

Ce château de Longueville, dit-on, aurait été relié à sa chapelle, actuelle église du village, par un souterrain. A voir …
. . . . . . .
En 1615, sous Louis XIII le Juste, un "pillage fut fait des archives de l'esglise par une troupe d'Allemans logée au dict village, après la deffaite du régiment conduict par le sieur marquis de Renel" (sic)

Le fief de Longueville dépendait de Sézanne, il appartenait au seigneur de Plancy.

De 1792 à l’An IX la commune a fait partie du canton de Plancy (aujourd’hui elle fait partie de celui de Méry-sur-Seine), arrondissement d'Arcis.

Au XVIIIe siècle, il y avait de nombreux métiers à tisser les bas, dits « métiers français » en service à Longueville. En 1800, il n’en restait plus que 8, probablement des bonnetiers qui étaient à la fois paysans et qui travaillaient à la tâche, chez eux, pour le compte d'industriels des environs, de Méry-sur-Seine et de Romilly notamment.

L'eau courante n'a été installée à Longueville que vers 1976/1978. C'est à ce moment-là que les routes ont été goudronnées.

Le lavoir situé sur le ruisseau la Sodoyère était encore utilisé en 1993 tel qu'en attestent les anciens et un arrêté du 18 juin 1993.

Un Arbre de la Liberté, un tilleul, a été planté en 1989 devant le lavoir à l'occasion du Bicentenaire de la Révolution.


 
 
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 Origine du nom 
     
     
  On pourrait penser que le nom de LONGUEVILLE vient du fait que le village est long. Oui, certes, mais tous les villages de France qui portent le nom de Longueville ne sont pas forcément longs. Certains sont très regroupés. En outre, autrefois, le village de Longueville semble avoir été concentré en haut de la rue Danton, là où se serait élevée l’église (voir rubrique « Lieux de culte »). Alors, l’hypothèse de « la ville longue » étant discutable, il faut chercher ailleurs ?

Dès l'époque mérovingienne, « Villa », synonyme de "cortis", signifiait « domaine, propriété rurale un peu vaste » pouvant regrouper des habitations en plus ou moins grand nombre, formant ainsi les villages puis les villes.

Par ailleurs, l’adjectif « longa », jusqu’au Moyen Age pouvait tout à la fois impliquer une notion de longueur, comme indiqué supra, ce qui, en l’occurrence eut été parfaitement plausible puisque Longueville est actuellement un village-rue assez long, mais aussi une notion d’éloignement, ce domaine étant situé loin du domaine principal.

On sait que la patois est directement issu du Moyen Âge. Or, selon une étude du patois sud-marnais et nord-aubois réalisée dans les années 1850, « longuezelle » aurait désigné « tout objet d’une très grande longueur et d’une très faible largeur ; se dit plus particulièrement d’une pièce de terre très longue et très étroite » (sic). « Longueville », « longuezelle » … même si le rapprochement est hasardeux, il va dans le même sens.

Ainsi donc, après avoir discuté, on revient à l’hypothèse initiale : Longueville pourrait tout à la fois tenir son nom du «grand domaine situé au loin » et du « village long et étroit ».


Le nom de Longueville, parfois appelé "Longeville", semble ne remonter qu'aux environs de 1150. En effet, c'est à cette date que Hugue, sire de Plancy, et son frère Milon, donnent au prieuré de l'Abbaye-sous-Plancy, avec ses biens, une serve (femme de paysan serf) du nom de Rohaut de Longueville, "Raaldis de Longa Villa".

Par conséquent, Raaldis de Longa villa pouvait parfaitement être une serve venant du domaine ainsi désigné.

Longueville, sous une forme approchée, existait donc déjà sous ce nom en 1150 !

Diable ! que ce discours est confus. Mais c’est que l’affaire est singulièrement complexe et ce serait grand plaisir que quelque érudit vienne à notre secours pour démêler le vrai du faux.

A l'époque révolutionnaire, la commune de Longueville s'est appelée Longueville-le-Ménil. Certains auteurs affirment même que le village se serait appelé tout simplement « Le Ménil ». Ce nom épisodique n’a pas de signification réelle dans l’histoire du village.

C'est un décret du 4 février 1919 qui a autorisé Longueville à ajouter la mention "sur-Aube" à son nom d'origine. Aube est bien sûr le nom de la rivière : Alba, Albus = blanc. C'est ce même décret qui a aussi autorisé la commune voisine, Etrelles, à compléter son nom de la même manière (voir la fiche de ce village).


 
 
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 Lieux de culte 
     
     
  Jadis, la paroisse de Longueville était une succursale de Charny-le-Bachot.

Aujourd'hui, Longueville-sur-Aube fait partie de l'ensemble paroissial de Méry-sur-Seine et Plancy l'Abbaye.

ANCIENNE EGLISE
En haut de la ruelle Danton, sur le plateau, en limite de village, au lieu-dit Le Calvaire, une croix plate ayant perdu son titulus marque l’emplacement d’une ancienne église ou chapelle destinée au culte, qui existait déjà en 1110 et que l’on mentionne encore en 1761. Figurant sur la Carte de Cassini cette chapelle était placée sous le vocable de Saint Michel tout comme la source dont fait mention le Guide de l’Aube Mystérieuse [4ème édition, page 266]. Ainsi donc, il se peut qu’il y ait eu deux églises ou chapelles à Longueville. Aujourd’hui, toute trace de la chapelle Saint-Michel a disparue.

L'EGLISE ACTUELLE, des XIIe et XIXe siècles, au fond d'un petit cimetière, placée sous le double vocable de saint Pierre et saint Paul, aurait été la chapelle d’un château probablement situé sur la route de Longueville à Brouages, juste après la ferme des Grèves, sur la droite.

L’horloge de l’église a été offerte par Monsieur Gaillard, un paroissien, à la fin XIXe siècle (ou peut-être au tout début du XXe siècle). Elle a été restaurée en 2010.

Lorsque Longueville constituait une paroisse desservie par un curé résident, le presbytère était installé dans une grande maison au 3 de la route de Charny, juste à côté du local de garage de la pompe à incendie des sapeurs-pompiers volontaires du village. Ce local est aujourd’hui utilisé par le service municipal d’entretien.

Dans le CIMETIERE, la sépulture de Laure Victoria Danton, née le 11 juillet 1865 et décédée le 22 septembre 1890, à l'âge de 25 ans, porte une inscription, gravée dans la pierre, tout à fait inhabituelle pour l'époque : « Une terrible maladie l'a enlever [sic] trop tôt à l'affection de sa famille inconsolable (...) ». Quelle était donc, à l'époque, cette terrible maladie ?

Remarquer la coix de cimetière très sobre, juste à gauche à l’entrée du cimetière.


 
 
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 Description Géographique 
     
     
  Longueville-sur-Aube est l’une des 431 communes du département de l’Aube. Ce village est situé au nord-ouest du département de l’Aube, à mi-chemin entre Troyes et Sézanne, le long de la route départementale 8, au nord de Méry-sur-Seine, à environ trois kilomètres à vol d’oiseau, au sud des méandres de la rivière Aube.

En 1634, les habitants de Longueville font la déclaration des biens d'usage dont ils jouissent en franc-alleu (librement) sans autres droits à payer que les éventuels francs-fiefs (redevances au seigneur). A cette occasion les terres de Longueville ont été désignées. Dans l'énumération qui suit, lorsque le nom du lieu a été conservé jusqu'à nos jours, la localisation en est indiquée entre parenthèses : la Grande Pâture (le long de la rive gauche de l'Aube), les Champillons, le Grand Marchiz, le Petit Pont, le Gué de la Voie de Brun, la Noue froide (cours d'eau), les Nouottes, le Grand Usage, l'Usage de la Lys, l'Usage au Royers, la Noue creuse (cours d'eau), la Grande Noue, l'Usage Drouin, l'Usage du Petit Pont, le Bâtard et Proche l'Estang, la Pârure Duglaz, le four d'Arsy, la Pâture du Pont des Prés et le Puits du Gué de la Lys.

Jusque vers 1950, une grande partie de la plaine située juste au-dessus de Longueville, en direction de Méry-sur-Seine, est occupée par des bois de sapins. C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles une scierie assez conséquente est installée à Longueville. Cette scierie est désormais fermée, depuis 2005, son propriétaire n'ayant pas trouvé de repreneur.

A cette même époque, toutes les voies d'accès à Longueville sont des chemins de terre ou de pierre. D'ailleurs, l'actuelle route Méry/Charny-le-Bachot est elle aussi un chemin de terre. Pour aller à Mérys-sur-Seine, il faut passer par un chemin de terre qui part dans la petite côte de la mairie, l'actuel "Chemin de Méry".

La plaine qui sépare Longueville de la rivière Aube est inondable. C’est d’ailleurs ce qui rend un peu curieux la présence d’un château dans cette plaine. Mais il est vrai qu’il s’y trouve bien, actuellement, une ferme. Alors, pourquoi pas un château ?

Le Sodoyère coule paisiblement d’Est en Ouest tout le long du village, au nord. Ce cours d’eau aurait été (re)creusé par des prisonniers allemands lors de la guerre de 1870 ou bien lors de la Première Guerre mondiale pour approvisionner le village en eau en cas d’incendie. Et son nom pourrait être, tout simplement issu de « soudoyer », soudard, soldat. Mais ces conditionnels justifient des vérifications. Au cadastre, ce ruisseau est désigné sous le nom de « Canal », confirmant bien que ce ruisseau est dû à l’industrie de l’homme.

Un peu plus au nord, la commune de Longueville est traversée, d’est en ouest par le Livon qui a donné son nom à une grosse ferme d’Etrelles-sur-Aube.

DEUX CARRIERES A LONGUEVILLE
Généralement, autrefois, chaque village, si petit fut-il, avait sa carrière. Longueville en avait deux. L’une est située au sud de la route de Charny, juste avant le château d’eau. L’autre, un peu moins vaste, est située dans la plaine, au milieu des champs, au sud de la route Longueville-Etrelles. Bien sûr, leur exploitation a été abandonnée depuis belle lurette.

Autrefois, au nord de Longueville, en direction de Boulages, des gravières étaient exploitées. Désormais désaffectées, elles peuvent être un lieu de promenade (voir rubrique « Tourisme »).

FAILLE SISMIQUE
Des études menées depuis une dizaine d’années dans la toute proche crayère de Charny-le-Bachot, notamment par monsieur Benoît, pharmacien hydrogéologue de Méry, ont mis en évidence que le triangle Méry-sur-Seine, Anglure, Romilly-sur-Seine, incluant Longueville-sur-Aube, est situé à la croisée des failles sismiques de Vittel et de Saint-Martin. Ces études, menées sur une quinzaine de kilomètres, permettent d’établir une coupe synthétique du sol jusqu’à moins 330 mètres. Cette faille due au mouvement des Alpes aurait eu lieu il y a 10 ou 15 000 ans. Elle concerne également le nogentais où une centrale nucléaire est implantée. Des recherches pétrolières conduites dans la région dans les années 1960 étaient restées sans suite en raison, semble-t-il, de l’existence déjà présumée de cette faille (Réf. : Journal Libération-Champagne du 25/02/08).


 
 
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 Personnages célčbres 
     
     
  Si des personnages célèbres sont nés ou ont vécu à Longueville ... ça ne se sait pas ! Donc, leur célébrité doit être toute relative.

Tout juste peut-on se faire plaisir en signalant que Jean de Longueville, en 1318, était sergent du roi à Sens.

Par ailleurs, Maître MICHEL, notaire royal, a vécu à Longueville pendant une année, en 1702.

Le patronyme BACHELIER est l'un des plus anciens trouvés à ce jour à Longueville. Jacques Bachelier a vécu à Longueville de sa naissance, en 1530, jusqu'à la naissance de sa fille, Catherine, en 1560. Jacques Bachelier est décédé après 1581 mais on ne sait où.

Ne boudons pas notre fierté d'indiquer qu'une branche de la célèbre famille DANTON a vécu à Longueville. C'est ainsi que Jean Danton, notaire-procureur, s'est marié à Longueville le 22 novembre 1677, avec Nicole Martin qui lui a donné neuf enfants, et qu'il y est décédé le 2 avril 1711.


 
 
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 Fętes et manifestations 
     
     
  Chaque année, Longueville-sur-Aube organise sa traditionnelle fête de la Saint Eloi. Dans les années 1980/1985 il y avait encore un ou deux manèges sur la petite place, en face de l'église. Mais, depuis, la fête a été très réduite pour ne se limiter qu'à un partage de brioche.

Le 14 juillet est encore l'occasion de partager le saucisson et une boisson dans la cour de l'ancienne école, derrière la mairie. En 2007, la tradition d’un repas précédé de jeux et suivi d’un feu d’artifice a été reprise. Heureuse initiative !


 
 
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 Associations 
     
     
  COMITE DES FETES DE LONGUEVILLE

SOCIETE DE CHASSE
La Société de Chasse est présidée parDaniel Dupressoir.


 
 
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 Divers 
     
     
  GENTILé :
Les avis sont partagés quant au nom des habitants de Longueville. Dans le Nord et le Lot-et-Garonne, le gentilé des habitants de deux villages nommés Longueville est "Longuevillois". Dans le Calvados, les habitants du village de Longueville s'appellent les "Longuevillais". Pour d'autres villages encore, du même nom bien sûr, la documentation ne se prononce pas. Et, ici, dans ce coin de Champagne, les habitants de Longueville-sur-Aube s'appelleraient bizarrement les ... "Oingres"... Allez-donc savoir pour quelle raison !

POPULATION :
En 1787 : 165 habitants
En 1800 : 245 habitants
En 1820 : 293 habitants
En 1846 : 336 habitants
En 1901 : 269 habitants
En 1962 : 144 habitants
En 1968 : 151 habitants
En 1975 : 150 habitants
En 1982 : 131 habitants
En 1990 : 117 habitants dont 58% d'hommes et 42% de femmes
En 1999 : 135 habitants dont 57% de ménages d'une seule personne (Pour référence, la moyenne nationale est de 31% !). Un tiers de la population est retraité.
En 2005 : 133 habitants
En 2009 : 13è (à confirmer)

ANCIENS COMMERCES
Actuellement, à Longueville-sur-Aube comme dans de très nombreux villages de France, il n’y a plus aucun commerce. Ce ne fut pas toujours le cas.

A l’angle de la route d’Etrelles et de la rue du lavoir, anciennement « Chemin de la Prairie » (actuel chemin du Gravier) passant sur le « Pont du Gravier » : un café-piano-bar-épicerie faisait bal chaque fin de semaine. Ce café a été l’objet de deux cartes postales, l’une au début du XXe siècle, l’autre vers les années 1950. Sur la plus récente on distingue une publicité pour la boisson « Quinquina » ainsi que l’enseigne « Vins, Epicerie, (illisible) ».

Juste en face, à l’angle de la route d’Etrelles et de la rue du Calvaire (route de Méry) : un autre café à propos duquel on dispose de peu de renseignements.

Avant la Grande Guerre, il y avait également un bistrot à proximité de l’ancienne scierie.

Route de Charny, côté numéros pairs, à 150 mètres de l’église : une épicerie-buvette dont il ne reste plus, en façade, que le support de l’enseigne.

Presqu’à la sortie du village, 150 mètres plus loin, au numéro 25 de la route de Charny : une boulangerie, ouverte dès avant la Première Guerre mondiale, fonctionnait avec un four à bois encore visible chez un particulier. Elle a été fermée en 1955. A l’origine, le premier boulanger avait dans sa cour une meule actionnée par un âne pour moudre lui-même son grain. Cette maison a été une maison de maître ayant appartenu à un industriel de la bonneterie de Troyes.

Il y a eu aussi divers artisans jusque dans les années 1970-1980, parmi lesquels :

A droite à la sortie du village, route d’Etrelles : un maréchal-ferrant, la « forge à Cadet » qui fabriquait des cuves métalliques pour différents usages, des portails métalliques …

Route d’Etrelles : atelier de mécanique agricole fermé bien avant 1983

…… : une scierie fermée vers 2005.

En face du marronnier de la route de Méry : un menuisier, Monsieur Mirat

LES OIES DE LONGUEVILLE
Jusqu'au milieu du XXe siècle, il y avait de nombreux élevages d'oies à Longueville. Après les récoltes, les oies étaient conduites dans les champs des environs pour qu'elles puissent manger ce qui restait au sol.

LE TELEPHONE A LONGUEVILLE
L’annuaire téléphonique de 1917-1918 indique qu’à cette époque, aucun habitant de Longueville n’était abonné au téléphone. Seul, un service municipal était assuré. Ce service est indiqué par la lettre « M » placée après le nom de la localité sur l’annuaire. Cette lettre « M » signifie, sic : « Service municipal : en semaine, de 8 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 heures (cabines), et 18 heures 30 (abonnés) ; les dimanches et jours fériés, mêmes vacations que pour le service limité ». Généralement, dans les localités non pourvues d’un bureau de Poste-Télégraphe-Téléphone, le service municipal de téléphone (avec téléphone à manivelle) était assuré par un commerçant. Il est possible qu’à Longueville ce service ait été assuré par la boulangerie. Mais cela reste à confirmer.

SOUVENIRS, SOUVENIRS
Jusqu’au tout début des années 80, la fête patronale donnait lieu, fin juin, à quelques festivités. Oh ! que du simple : un manège et un ou deux stands installés, pour l’occasion, à l’emplacement de l’actuel parking, en face de l’église.

"LES AILES D'ARGENSOL"
Les cinq éoliennes qui s'élèvent dans le ciel oingre ont été inaugurées par la société "Les Ailes d'Argensol" (Route de Charny à Longueville-sur-Aube) le 27 novembre 2009
Avec leurs mâts de 98 mètres et leurs pales de 40 mètres, ces éoliennes ont une hauteur totale de 139 mètres. Elles ont été construites par la société FONDEOLE, à Vertus, dont l'une des particularités est de construire des mâts d'éoliennes non pas en viroles d'acier mais en ... béton ! La stabilité des éoliennes est assurée par un haubanage intérieur, des câbles d'acier arrimés vers le haut du mât et ancrés dans le socle en béton.
Chacune de ces éoliennes a une puissance de 2 MW.
La production globale attendue est de 25 millions de kwh/an, soit la consommation électrique annuelle de 6 000 foyers.
Pourquoi "Argensol" ? Tout simplement parce que l'un des chemins qui desservent les éoliennes est dit "Chemin des Argensols".

REFECTION DE LA D134
Attendue depuis longtemps, la réfection de la route départementale 134, celle qui passe sur le plateau pour aller vers Méry, est désormais effective depuis fin 2009.
Depuis son premier aménagement, il y a une quarantaine d'années (avant, c'était un chemin de terre), c'est la quatrième fois que cette route bénéficie d'une réfection aussi importante.
Rappelons, à cette occasion, que l'actuelle route de Charny n'a été goudronnée qu'en 1970 ! Avant, c'était aussi un chemin pierreux.


 
 
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 Rédacteur 
     
     
  RĂ©my LEMARCHAND

BONJOUR !
Merci de votre visite.

A part huit ou neuf villages avec lesquels j'ai une relation particulière, j'ai choisi de présenter des villages à l'histoire souvent chargée d'oubli et aux noms un tantinet insolites ou cocasses.

Le plus souvent, faute de littérature les concernant, hélas ! la présentation en est incomplète. Que l'on veuille bien m'en excuser. L'objectif n'est d'ailleurs pas d'être exhaustif, mais, plus modestement, de faire vivre ces villages. Vous pouvez m'y aider en m'adressant vos suggestions, remarques, infos en utilisant la boîte de dialogue ci-dessous. Pour me transmettre des photos, je vous indiquerai mon adresse électronique sur demande via cette boîte de dialogue. MERCI d'avance de vos contributions.

Merci de votre visite et bons voyages quelque part en France !

RĂ©my LEMARCHAND gčre aussi les localités suivantes :
Cierges - Soupir - Gland - Chapeau - Duranus - Elan - Autruche - FAUX - Seuil - Son - Doux - Pauvres - Longueville Sur Aube - Mery Sur Seine - Etrelles Sur Aube - Avon La Peze - Lentilles - Poivres - Salon - Deux Verges - Painblanc - Angoisse - Chateauvieux Les Fosses - Hommes - Chatte - Choux - Verges - Crottes En Pithiverais - Sos - Nicole - Sezanne - Gaye - Trecon - Pleurs - Anglure - Granges Sur Aube - Reveillon - Riche - Poil - Avoine - Bizou - La Chapelle Montligeon - Le Cercueil - Remy - Boulot - Fille Sur Sarthe - La Tombe - Contre - Folies - Y - Gorges - Vouille - La Villedieu Du Clain - Verrue - Folles - Mercy - Gland - Vaureal 


 
 
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  Education  
  Nombre d'Ă©coles primaires : 0 (depuis environ 1976)
   
 

  Administratif  
  BOULARD Jean-François
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Auteur de la fiche "Longueville Sur Aube" : RĂ©my LEMARCHAND
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Longueville Sur Aube
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France > Champagne-Ardenne > Aube > Longueville Sur Aube (10170)
Nb d'habitants    133 (2005)
Superficie (hectares)    11,64 Km² 
DensitĂ© (h/km²)    12 (1999)
Altitude (en mètres)    de 80 à 83 mètres 
Nom des habitants    Longuevillois(e)s et/ou ... Oingres ? 
Nombre d'Ă©coles primaires    0 (depuis environ 1976)