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Nuits-Saint-Georges est à découper en deux parties bien distinctes : Nuits et Saint-Georges
Le nom apparaît pour la première fois dans un texte au tout début du XIème siècle, dans une charte de donation de la part du seigneur de Vergy, puissant seigneur local et rival des Ducs de Bourgogne : nuis hypothèse à rejeter : Nuits serait issu d'un peuple burgonde, les Nuythons ou nuictons, au Vème siècle après J.C. Aucune trace ni preuve formelle. Le nom est plus ancien et date de l'époque gauloise. Hypothèse à conserver : d'après la tradition populaire, Nuits viendrait des arbres, les noyers, nombreux dans le secteur depuis la nuit des temps. Le premier lieu de vie attesté est une clairière, dite Combe de la Serrée ou Cascade aux Fées. Des preuves matérielles attestent l'établissement d'une population gauloise avec des coutumes druidiques dont la femme est le centre. Dans cette clairière, les noyers sont encore nombreux et des coquilles rituelles ont été retrouvées dans un pot d'argile aux décorations gauloises. Mais il faut préciser que Nuits vient plus certainement de nubia, la boue en celte, sous-entendu la boue fertile. Les lieux-dits La Noue, notamment au sud de Dijon, prouvent l'utilisation particulière de ce type de terrain et celle du mot. Les noyers poussent effectivement mieux sur des terrains non pas seulement boueux mais surtout humides, à l'herbe grasse, le plus souvent près de résurgences (sources). Le mot noues est encore utilisé dans la plaine de Saône pour désigner lesdites résurgences. La noix est le symbole de la vie, de l'intelligence et de la fertilité : c'est non seulement le cerveau (il suffit d'ouvrir une coquille de noix pour s'en rendre compte), mais aussi le ventre de la mère qui porte son fruit. Ce fruit dont dépend l'avenir de la communauté. D'où le culte voué envers les femmes et les noix. L'extension Saint-Georges date de mai 1892 : Nuits était, depuis 1849, nommée Nuits-Sous-Beaune dans les annuaires de la compagnie de train P.L.M. Les nuitons n'ont jamais aimé cette mise au rabais, véritable insulte et l'ont fait savoir. Après quelques décennies de procès, le nom de Saint-Georges, meilleur cru et le plus ancien (depuis l'an 1000) a été ajouté. Nuits rejoignait alors la démarche des autres communes du secteur ajoutant, pour des raisons commerciales, le nom de leur meilleur cru à celui d'origine. Exemples : Ladoix-Serrigny, Vosne-Romanée, Gilly-lès-Vougeot (qui changea par la suite), etc. Le saint patron retenu n'est pas celui des chevaliers : il s'agit d'un saint local, dont la dépouille ramenée de Cordoue (Espagne) à Paris en passant par le Pays de Nuits, a commis un miracle en l'an 858. Une confrérie s'est constituée, reversant ses revenus issus de la vigne à la chapelle Saint-Georges de l'église Saint-Julien de Nuits. |
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Eglise Saint-Julien : premier lieu de culte, dès l'an 1000, attesté dans les textes en 1023 seulement (remplacement d'une chapelle primitive). Entièrement détruite en 1576. Aujourd'hui, seule une croix désigne l'emplacement de l'édifice de modeste taille, comprenant tout de même un choeur, une nef et deux ou trois chapelles dont la fameuse chapelle St-Georges, du nom d'une confrérie qui possédait les meilleures vignes et qui reversait ses bénéfices au profit de l'église.
Eglise Saint-Symphorien : 1266, art cistercien. Elle a pris place sur une petite hauteur faite de graviers, entourée du cours d'eau le Meuzin. Le cimetière Saint-Julien ne suffisait plus, il était souvent inondé, entouré de marécages et l'église Saint-Julien menaçait ruine. La nouvelle église fut donc bâtie. Elle est actuellement en cours de rénovation complète : murs, toitures et autres s'enfoncent ou éclatent lentement mais sûrement. Notre-Dame de Saint-Denis : sur l'emplacement d'une maison-forte des années 800, une chapelle devenue au fil du temps église Notre-Dame. Petite, lourde, pas très haute, maintes fois remaniée, elle est devenue le refuge des religieux chassés de Saint-Vivant par Henri IV après la Ligue et a pris le nom de leur saint patron, Saint-Denis. Temple de la raison en 1790, elle trouve sa forme actuelle en 1868 (début de démolition et de reconstruction avec des formes totalement différentes). Inaugurée en novembre 1871, avec un Te Deum en la mémoire d'un martyr jurassien tué par les Prussiens à Nuits un an plus tôt. L'orgue est un Cavaillé-Kohl. Le toit du clocher polychrome, à l'origine en pierre, est récent et plus léger pour éviter son effondrement : il date de 1984. La chapelle des croisés : à la sortie de Nuits, en direction de Beaune, une petite chapelle fermée puisque privée, permet de garder en mémoire que la route était extrêmement fréquentée au Moyen-Age et que les pélerins (chevaliers) s'y arrêtaient souvent. La chapelle de Notre-Dame de la Serrée : au début du 12ème siècle, un chevalier local fait une chute de cheval. Sa monture tombe dans le ravin mais lui est retenu à la roche par une racine dans laquelle son pied s'est pris. Promettant de bâtir une chapelle si la Vierge Marie l'aidait à en sortir vivant, il tint sa parole. Depuis, et encore maintenant, de nombreux pèlerinages sont effectués vers cette petite chapelle située non loin de la Cascade aux Fées (cette dernière est inaccessible puisque privée). La chapelle de l'hôpital Saint-Laurent, ou Hospices de Nuits, est une merveille reconstruite en partie (vitrail, notamment), après la guerre de 1870. Cette chapelle n'est pas la seule du lieu : chapelle Saint-Laurent et chapelle Saint-Etienne se voisinent. Le Beffroi de Nuits, symbole de la ville, n'est pas un lieu de culte et ne l'a jamais été et que la question soit souvent posée. Il a été bâti uniquement pour des raisons municipales, en 1610 pour la maison du bas et 1630 pour sa tour, afin que les échevins puissent se réunir. Leur salle de réunion avait en effet été détruite en 1576. Chapelles et petits lieux de culte sont fréquents au sein des grands domaines : soit en l'honneur de Saint-Vincent, patron des vignerons, soit en celui de la Vierge Marie. Les autres saints ou figures religieuses sont plus rares pour ne pas dire non représentées. Ces lieux privés sont rarement visitables. |
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Etienne Breton-Leroy gère aussi les localités suivantes : Grosbois Les Tichey - Corgengoux - Corberon - Grosbois En Montagne - Gilly Les Citeaux - Vougeot - Flagey Echezeaux - Meuilley - Arcenant - Vosne Romanee - Villers La Faye - Villars Fontaine - St Nicolas Les Citeaux - St Bernard - Premeaux Prissey - Nuits St Georges - Comblanchien - Argilly - Bagnot - Agencourt - Gerland - Fussey - Boncourt Le Bois - Corgoloin - Chaux - Moutiers Au Perche |
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Auteur de la fiche "Nuits St Georges" : Etienne Breton-Leroy | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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France > Bourgogne > Côte-d’Or > Nuits St Georges (21700) |
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Nb d'habitants | 5900 (2000) |