Quelque part en France - L’encyclopédie interactive des villes et villages de France

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Arc En Barrois
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  L’époque gallo-romaine

L’époque gallo-romaine
La route romaine de Langres à Sens et à Orléans, construite vraisemblablement sur une ancienne voie gauloise dont on croit retrouver les restes en quelques endroits, suivait à peu près la route actuelle de Langres à Châtillon-sur-Seine.

La voie romaine 
Cette route passait à Arc-en-Barrois au pied et au sud de l’hôpital, gagnait la rue du Bourg qu’elle suivait, puis la place, la rue du Moulin, la rue de la Belle Croix et de là, la vieille route deChâtillon et la côte des justices.
La voie romaine 
Une autre voie se détachait de la première à Arc-en-Barrois, suivant la vallée d’Aujon jusqu'à Coupray et se dirigeant de là sur Latrecey par la ligne appelée la Haie de la Vierge, qui tire son nom de Via, voie et non pas de Virgo vierge. Cette dernière ligne se bifurquait probablement à Coupray pour gagner l’Aube en suivant le bas Aujon. Sur les bords de la principale de ces routes, en remontant la côte d’Arc-en-Barrois du côté de Châtillon-sur-Seine, on a rencontré divers débris de monuments purement romains notamment près d’une petite chapelle. Plusieurs cercueils de pierre avec les couvercles sculptés et un cippe dont M. Jolibois a donné les dessins qui indiquent là un lieu de sépulture, qui ont été achetés par M. Royer de Cirey-sur-Blaise.
Le fortin romain de la motte dont les ruines se voient au-dessus d’Arc- en-Barrois servait à protéger la voie ou levée de Langres à Sens et Orléans, au passage de la rivière d’Aujon. À l’abri de ce fortin, quelques campagnards groupèrent leurs habitations pour êtres garantis par la garnison et l’on bâtit à proximité un hospitium sorte de caravansérail, refuge ou abri du voyageur. L’emplacement de cet hospitium devait être selon nous situé à une centaine de mètres au-dessus et à l’est de l’hôpital actuel de cette ville ou l’on remarque un monticule affaissé composé de décombres ayant servi à un bâtiment et où l’on trouve des morceaux de fer et des fûts de colonnes maintenant dispersés et qu’il serait intéressant de fouiller. À la partie sud-est de ce monticule on a trouvé en janvier 1903 à quarante centimètres de la surface du sol une couche noirâtre de terre brûlée des cendres, du charbon, renfermant des débris de poteries et recouvrant quelques restes de maçonnerie,
mortier, pierres sciées etc. les pièces recueillies se rapportaient à une poterie rouge non vernissée et très tendre et une poterie noirâtre beaucoup plus dure et recouverte de vernis. Telle a du être l’origine de l’agglomération qui porte le nom d’Arc-en-Barrois (Arx, fort, citadelle) et celle de son hôpital.

L’époque Moyen Âge 
Il nous faut arriver jusqu'à la fin du XIIème siècle pour avoir quelques renseignements plus positifs sur Arc-en-Barrois. La seule chose que nous puissions affirmer, c’est que le bassin de l’Aujon, depuis Châteauvillain jusqu'à Chameroy appartenait, nous ignorons comment, à l’importante maison des comtes de Bar-sur-Aube.
En revanche, ce que nous savons de l’histoire d’Arc-en-Barrois au Moyen Âge c’est une biographie des seigneurs qui se sont succédés dans la possession de la terre d’Arc-en-Barrois et de Châteauvillain.

Vers 1490 est né à Arc-en-Barrois Pierre du Castel (CASTELANUS)

En 1513 les habitants d’Arc-en-Barrois, représentés par leurs échevins soutinrent un procès contre leur seigneur et Claude de Sommyeure, son représentant, capitaine du château d’Arc-en-Barrois qui exigeaient des habitants d’Arc-en-Barrois certaines corvées dont la charte de 1326 les affranchissaient. Le procès soutenu à Châtillon-sur-Seine, chef-lieu du bailliage fut gagné par les habitants d’Arc-en-Barrois.
La peste faisait alors tant de victimes à Arc-en-Barrois et la misère y était si grande que le curé Jehan Poissenot entreprit en 1591 le pèlerinage de Rome. Et en 1629, en pleine peste on institua une procession aux reliques de Saint-Roch qui était à Vauclair et on bâtit la chapelle Sainte-Anne. La statue de Saint-Roch qui ornait l’église de Vauclair a appartenu à M. Amédée Pierre. Cette procession à Vauclair s’est poursuivie jusqu'à la suppression du prieuré qui eut lieu en 1762. Pour avoir en perpétuelle souvenance la procession qui se fait tous les ans à Vauclair où reposent les reliques du bienheureux Saint-Roch et que les curés d’Arc-en-Barrois en puissent rappeler au peuple la mémoire, nous avons jugé à propos de transcrire sur les registres de la paroisse ce qui suit :
L’an 1629, le onze juillet, la peste s’étant mise dans le lieu d’Arc-en-Barrois à l’occasion de quelques passants qui logèrent dans une hôtellerie dudit lieu, elle y fit un si grand ravage et si grand nombre de gens en moururent, qu’on fut obligé, crainte d’une infection totale de bâtir la petite chapelle Sainte-Anne, sur le chemin de Cour-l’Évêque pour inhumer les pestiférés. Dans ce malheur, extrême de l’avis des sieurs Chamarande, curé d’Arc-en-Barrois, Lambert, Bailli, les échevins de la communauté Issac, Bequet, Pierre Denis, Marcel Renaudin, et tous les habitants ont délibéré de s’engager par vœu à célébrer à l’avenir comme le jour de la Sainte-Anne. Tant de personnes moururent que le cimetière
de la paroisse n’était pas assez grand, on inhuma à Sainte-Anne cinquante-six grands corps sans compter les enfants C’est en 1606 que Pierre Labelle devint curé d’Arc-en-Barrois.

Le Calvaire
Le dernier seigneur d'Arc-en-Barrois descendant
de Hugues de Broyes était Joachim de Vienne de Beaufremont. Un
ami de ce seigneur, ancien capitaine de cavalerie, issu d'une noble maison du Dauphiné, vint, vers l’an 1620 lui rendre visite. Ce militaire après de longues et profondes méditations sur la passion de Jésus-Christ avait pris la résolution de renoncer au monde pour embrasser la vie de solitaire. Ayant remarqué, sur une colline près du Château d’Arc-en-Barrois, un lieu qui lui parut ressembler à la montagne du Calvaire et demanda ce terrain à son ami pour y fonder un ermitage, ce qui lui fut accordé.Valérien Dumas de Saint-Pierre, tel était le nom du pieux capitaine, s'en fut alors trouver l’Évêque de Langres Sébastien Zamet qui, après six mois d’épreuves reconnaissait que sa vocation était sincère il lui permit de vivre en solitaire et vint consacrer lui-même la chapelle de son ermitage.
Nicolas de l’hospital-Vitry, capitaine des gardes, nommé Maréchal de France pour avoir assassiné à l’instigation du roi louis XIII le Maréchal d'Ancre Concini, favori de la reine mère, fit l’acquisition de ces deux terres probablement avec l’argent qu’on lui avait encore donné pour avoir perpétré le dit assassinat. Malgré les richesses et les titres à lui prodigués par le roi Louis XIII, la conscience de Vitry n’était pas fort tranquille. Le spectre sanglant de Concini devait le hanter quelque fois, aussi crut-il devoir faire suivant l’usage du temps des largesses à l’église pour obtenir d’elle des prières et même, si possible une absolution qui lui rendis le repos d’esprit. Il donna donc la solitude du Calvaire d’Arc-en-Barrois, vacante par la mort du père Valérien Dumas de Saint-Pierre arrivée vers 1633,

Aux Récollets de la province de Paris en 1635 pour y établir une maison de leur ordre (Les Récollets, de l’espagnol Recogodos qui signifie réformés.) Nicolas de l’Hospital-Vitry voulut encore donner à la maison de ses protégés d’Arc-en-Barrois un certain lustre et fit bâtir l’habitation, le cloître et les combla de dons. Il mourut en
1644. Son fils Louis Marie de l’Hospital-Vitry, remplaça en 1672 l’humble chapelle de l’ermitage du père Valérien par une superbe église dédiée à Notre-Dame et y fit placer la splendide sculpture du Christ au tombeau qui se trouve maintenant dans l’église paroissiale Saint-Martin ainsi que les statues qui lui font cortège et qu’il avait achetées lors d’un voyage par lui fait à Rome.On
montait d’Arc-en-Barrois au Calvaire par une allée rapide située un peu au-dessous du sentier actuel, bordée de hêtres séculaires et ornée de cinq ou six stations décorées de statues. De la maison
d’habitation on pouvait et on peut encore jouir d’une vue capable de rivaliser avec celles des plus belles de l’Helvétie, le regard embrasse la sinueuse et pittoresque vallée du haut Aujon, bordée de verdoyantes forêts jusqu’aux cimes dénudées des territoires de Giey-sur-Aujon, Courcelottes, et Saint Loup.


Le château  La construction du château actuel (dû à l’architecte Lefranc) a été réalisée vers 1845 par la princesse Adélaïde d’Orléans sœur du roi Louis Philippe, À sa mort le château revint au prince de Joinville qui épousa Françoise Pédro d’Alcantara fille de l’Empereur du Brésil. C’est lui qui fit construire la glacière en 1873 et qui intalla la machine à vapeur en 1896, qui fonctionnera jusqu’en 1963. Pendant la guerre de 14-18, le château est mis à la disposition des blessés du front de Verdun et de l’Argonne. Médecins et infirmières anglais travaillent sous la direction de Miss Bromley Martin. Dans le château d’Arc-en-Barrois deux tableaux représentent la bataille de Mogador (qui s’appelle maintenant Essaouira.) C’est pour cela que le plafond de la pièce ou se trouve ces tableaux a la forme d’une carène de bateau renversé. En 1866 M. Steenackers, membre du Conseil général de la Haute-Marne et député du même département fonda une bibliothèque communale qui à son origine comptait environ 700 volumes. Cette
bibliothèque eut beaucoup à souffrir pendant l’invasion de 1870. Les Allemands ayant établi leur prison militaire dans le local où elle était déposée, les prisonniers ne trouvèrent rien de mieux à faire pour se chauffer que de brûler des livres.

Résumé de l’historique du Domaine d’Arc-en-Barrois.
Ce domaine appartenant en 1622, à Nicolas de L’hospital, duc de Vitry, il fut acheté en 1679 à son fils par le comte de Morstein qui le céda en 1693 au comte de Toulouse. Son fils Louis de Bourbon, duc de Penthièvre hérita du domaine. Séquestré pendant la révolution, le domaine fut restitué en 1814 à la fille du duc de Penthièvre qui avait épousé le cinq août 1769 Philippe, duc d’Orléans. Sa fille Madame Adélaïde (sœur du roi Louis Philippe) en hérita et le légua par testament à son filleul Monseigneur le prince de Joinville. En 1852, en exécution des décrets, le domaine fut vendu à la société Passy qui le conserva jusqu’en 1873, époque à laquelle Monseigneur le prince de Joinville s’en rendit acquéreur. À la mort du prince de Joinville le 16 juin 1900 son fils le duc de Penthièvre en hérita. Le 17 juillet 1919, son neveu, Monseigneur le duc de Guise hérita du domaine, décéda le vingt-cinq août 1940. Ses héritiers restèrent dans l’indivision, puis le 1er juin 1947 le domaine devient propriété de la Société Immobilière et Forestière du Barrois (S.I.F.B.) administrée par Monsieur Jacques. Les principaux actionnaires sont les héritiers et leurs descendants de plus en plus nombreux. En 1958, à la suite d'échanges, la duchesse d’Aoste et la princesse Murat possèdent la grosse majorité des actions de la S.I.F.B. Vers 1970, le domaine d’Arc-en-Barrois et Châteauvillain est mis en vente -11000 hectares de forêts. Des amateurs viennent d’Amérique, d'Allemagne, de Belgique et du Luxembourg. La forêt risque
d'être démembrée ; ce danger est pressenti par les propriétaires et par l'Etat. Ce dernier se rend acquéreur du tout le 15 janvier 1971.

La petite ville forte  Au commencement du XVIIIème siècle, Arc-en-Barrois présentait l’aspect d’une petite ville forte, elle était entourée de murailles flanquées, de tours d’espace en espace et
de fossés remplis d’eau vive alimentés par la rivière d’Aujon. Le château qui était au milieu était bien fortifié et entouré aussi de fossés remplis d’eau courante.
Les murs de la ville ainsi que ceux du château avaient huit pieds d’épaisseur. Les fossés furent comblés sous le comte de Toulouse et les murs abattus au commencement de la Révolution.
Comme complément aux fortifications, il y avait un autre mur d’enceinte beaucoup moins épais détruit longtemps auparavant, probablement vers le milieu du XVIIIème siècle, ce dernier mur suivait la rive droite de ce qu’on appelle la fausse rivière (qui
est l’ancien lit de la rivière d’Aujon) près du pont actuel de la République jusqu’à la jonction de cette rivière avec le sous bief du moulin seigneurial. Entre la place publique et le château, devant la loge du concierge se trouvait une belle et grosse tour à douze pans, c’était la tour féodale au pied de laquelle les vassaux du seigneur d’Arc-en-Barrois venaient jurer foi et hommage et dans laquelle on enfermait en fond de fosses les manants qui avaient commis quelque méfait.
Cette tour portait le nom de tour de l’horloge parce qu’une horloge la couronnait. Elle fut démolie pendant la Révolution par des prisonniers bavarois internés à Arc-en-Barrois. Ses décombres furent employés à combler le terrain vague de la promenade
du Pasquis ou Pâtis. Le maire M. Belgrand Monginont eut l’heureuse idée de faire niveler ce terrain de le clore et de planter en 1811 des tilleuls.

L’époque Moderne
La maladière Parmi les voies romaines qui sillonnaient le pays des Lingons, celle de Langres à Auxerre et à Sens était une des plus importantes aux points de vue stratégique, commercial,
administratif et civilisateur.Parmi les voies romaines qui sillonnaient le pays des Lingons, celle de Langres à Auxerre et à Sens était une des plus importantes aux points de vue stratégique,
commercial, administratif et civilisateur ; aussi les conquérants avaient-ils établi sur cette route comme sur tous les grands chemins de l’Empire, de fréquentes stations (Hospitia)
protégées le plus souvent par un fort (Oppidum Arx) surtout lorsque ces chemins traversaient une rivière.
Ces stations devaient être aussi d’autant plus rapprochées l’une de l’autre, qu’à cette époque les hôpitaux de nos environs qui se rencontraient sur notre route, à Beauchemin, à Arc-en-Barrois et à Longuay. Ces hospitia ont encore aujourd’hui, leurs analogues en
Orient, où ils sont connus sous le nom de caravansérails. Peu à peu ces lieux de refuge, ouverts à tous venant, ont dû être choisis comme lieux de séjour par les vieillards infirmes ou impotents qui, ne pouvant pourvoir à leur subsistance, venaient y chercher un toit et peut-être aussi l’aumône du voyageur.
Le Christianisme arrivant en Gaule presque en même temps que les romains faisant la charité une des armes principales, à dû favoriser avec empressement ces utiles institution et même se les approprier ; aussi durent-elles participer, dans une assez large proportion, aux libéralités des riches et des puissants. Mais ce n’est guère qu’à partir de l’époque des croisades que des notions certaines nous sont parvenues sur ceux de ces établissements qui
auraient résisté aux chocs des invasions barbares les innombrables pèlerins qui se dirigeaient vers les saints lieux, dénués pour la plupart des ressources nécessaires à un aussi long voyage, y trouvaient un refuge assuré.
Plus tard, les résultats généralement malheureux de lointaines expéditions se traduisant en France, par une misère générale, nobles et chevaliers, hommes d’armes et vilains revenant en foule, ruinés de fortune et de santé. Il fallait aux premiers une compensation, aux seconds un abri et du pain. Les uns et les autres trouvèrent naturellement leur place dans les hospitia existant encore ou dans les maladreries nouvellement créées ; de là le nom de Léproseries sous lequel, depuis cette époque on désigna ces établissements.
C’est là je crois, faute d’autres renseignements, l’origine de notre hôpital, qu’à différentes époques on appela des noms de : Léproserie, Commanderie, Maladrerie, Maladière, Maison-Dieu, Hôpital et Hospice.

L’hôtel de ville En 1692, une mairie fut crée à Arc-en-Barrois. Le maire était perpétuel et nommé par le roi, mais de la petite roue seulement, (c’est à dire de ceux qui ne pouvaient être élus député aux états de la province,) le premier maire d’Arc-en-Barrois fut François Lambert. Avant la grande Révolution, l’hôtel de ville d’Arc-en-Barrois était situé au-dessus d’une des deux portes de la ville à l’entrée de la rue du Bourg sur la rue du Grand Clos. Lors de la démolition des remparts on le transporta rue de l’hôtel de ville dans la maison Jacotin. En 1849, on entreprit sur l’emplacement de la halle publique, le bâtiment aujourd’hui existant qui ne fut achevé qu’en 1867.



 
 
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 Lieux de culte 
     
     
  L’église paroissiale d’Arc-en-Barrois, qui a pour patron
Saint- Martin de Tours et avait autrefois pour patron secondaire Saint Jean-Baptiste est un monument gothique qui paraît avoir été bâti vers le milieu du XIIème siècle. Elle était située dans l’enceinte du château et servait de chapelle castrale. Avant la Révolution il y avait dans l’église quatre chapelles dédiées. On y remarquait aussi autrefois les tombeaux d’Antoine de Vienne de Beaufremont et du curé Pierre Labelle. Le sol de cette église à été exhaussé plusieurs fois parce que chaque hiver elle était inondée, elle fut désorientée, le chœur en ayant été déplacé et le portail refait à sa place en 1819. L’église à été interdite et fermée sous le premier Empire à cause se son peu de solidité et les quelques réparations faites au moment de la désorientation ne peuvent prolonger de beaucoup sa durée.

Avant 1790 le clocher s’élevait au milieu de l’église son emplacement est encore indiqué par des ruines de murs au-dessus des voûtes et par le trou rond dans la voûte de la nef qui avait été aménagé pour le passage des cloches. Le clocher actuel fut construit en 1688. Il y avait une autre date 1630 à la façade principale et indique sans doute une époque où furent faites d’importantes réparations à l’église. La partie de la façade où figurait cette date a été démolie à la fin du XIXème siècle. La première pierre du portail actuel fut posée le vingt mars 1819 par Romain Robert, chevalier de Saint-Louis, maire de la ville d’Arc-en-Barrois. En 1675, reposèrent dans l’église d’Arc-en-Barrois les corps de messire Antoine Foucault, lieutenant général des armées du roy tué en Alsace et du prince de Turenne, maréchal de France.
Dans la chapelle des fonts baptismaux et autour de l’église on remarque encore sous le badigeon, une large bande noire, des cercles également noirs placés à différentes hauteurs, des écussons colorés en rouge et bleu sur fond noir et il est de tradition que cette mise en deuil de l’église a été faite lors du passage du corps de Turenne en cette ville.



 
 
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 Description Géographique 
     
     
  La petite ville d’Arc-en-Barrois est située à cheval sur la rivière d’Aujon qui prend sa source à la ferme de Trilley, au-dessus de Chameroy, traverse Rochetaillée, Saint-Loup, Courcelles-sur-Aujon, Giey-sur-Aujon, Arc-en-Barrois et va en direction de Cour-l’Évêque pour se jeter dans l’Aube, après un parcours de cinquante-six kilomètres.

 
 
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 Personnages célèbres 
     
     
  Étienne Jean Bouchu
naquit à Langres le 23 mai 1714 de Pierre Bouchu, conseiller
avocat du roi au siège présidial de cette ville et de Jeanne de Goix qui était probablement de la famille des de Goix de Vauclair.Appartenant à des familles honorables, il eut de puissants protecteurs, (Monseigneur de la Luzerne, évêque de Langres, le chevalier Maupeou, et le duc de Penthièvre.)
Il se distingua dans les sciences naturelles et se créa de nombreux amis parmi les savants. Après avoir épousé Nicole Becquet, fille de Maître de Forge d’Arc-en-Barrois et des
environs, il vint se fixer à Arc-en-Barrois où il devint lui-même Maître de Forge. Il ne se borna pas à la pratique purement mécanique de son art, il fit un grand nombre d’expériences
sur le fer et analysa presque tous les minerais de fer de l’Europe. C’est lui qui est l’auteur de tous les articles de l’Encyclopédie sur la fabrication du fer. Ces articles ne sont pas signés. On verra plus loin qu’il était en relation avec les philosophes de l’Encyclopédie. Il était membre de l’Académie de Dijon et correspondant de l’Académie des sciences de Paris. Il mourut à Arc-en-Barrois le 5 septembre 1773, laissant deux fils, Victor et Thomas. Il fut inhumé dans la chapelle Saint-Hubert où la famille Becquet à laquelle il s’était allié par sa femme, avait droit de charnier. Au sujet d’Étienne Bouchu, Diderot écrivait à Grimm les lignes suivantes, lors de son séjour à Langres, en 1759 : « Il y a ici un monsieur Bouchu, homme de tête que vous avez vu une fois ou deux chez le baron, gai, rebondi, rubicond.
Habitant les forêts, creusant la terre, en tirant le fer, ramassant des plâtras, en remplissant ses poches, étudiant la nature tout seul, et passant pour fou comme Démocrite l’étant à peu près
comme lui. Cet homme qui ne vous a pas oublié se recommande à votre souvenir. » (Papiers personnels de Diderot, aux archives départementales de la Haute-Marne.) Ceci explique cela :
les relations de Bouchu avec les philosophes de l’Encyclopédie expliquent la Révolution à Arc-en-Barrois, comment des bourgeois influents, tenant en mains les ouvriers des forges, purent changer si vite et si profondément l’esprit du peuple et le rallier aux idées nouvelles.
Si Étienne Jean Bouchu, homme supérieur, ne s’occupa jamais de poésie, mais uniquement
de sciences industrielles et chimiques, il ne fut pas sans doute sans influence sur la direction d’esprit suivie par ses fils, et dut plus d’une fois sourire à leurs essais ainsi qu’à ceux de leurs
amis. L’amitié de Thomas et de Victor avec Gabriel Peignot était profonde et continua longtemps après que ce dernier eut quitté sa ville natale. Ils furent tous deux Maires d’Arc-en-Barrois : Thomas Bouchu de 1789 à 1791 et Victor Bouchu de 1791 à l’an IV et du
vingt-cinq germinal an VIII à l’an X. Un commerce littéraire suivi fut entretenu entre eux. Nous ne connaissons de Thomas Bouchu qu’un fragment de lettre inséré dans un livre sur la vie de Peignot. Le tour en est vif et léger, mais les vers ne sont pas assez châtiés et la pensée ne nous semble pas assez serrée. De Victor, nous avons un petit poème intitulé "Les Femmes » où il dépeint successivement la Coquette, la Dévote, la Prude, la Femme galante et voluptueuse, la Courtisane, la Bavarde, l’Avare, la Nonchalante, la Jalouse, la Joueuse, et enfin la femme vraiment Sage. Ce petit poème annonce de la facilité, de l’imagination, mais il paraît y manquer un peu de travail et pourrait être plus achevé.


Pierre Labelle: est né à Arc-en-Barrois en 1572 de Georges
Labelle bûcheron et de Jeanne Chapusot. Le ciel, en plusieurs
circonstances, protégea visiblement leur enfant. À l’âge de trois ans, il tomba dans un puit très profond, situé près de la cure il fut retiré de l’eau sain et sauf, comme un autre Moïse pour devenir à son exemple un fidèle conducteur du peuple de Dieu. Une autre fois il était monté sur les murs de l’enceinte fortifiée du bourg pour s’y amuser avec quelques camarades.
Ces murs se prêtaient assez bien aux ébats et aux courses, car ils
mesuraient huit pieds de largeur, soit 2m64. Ils étaient aussi fort élevés. Or il arriva que l’enfant tombât de leur hauteur, mais Dieu qui avait ses desseins, veillait sur lui, dans sa chute, le petit Pierre ne se fit aucun mal.
Ces protections merveilleuses permirent de fonder sur l’enfant les plus belles espérances. D’autant plus qu’il avait un bon naturel, il joignait à une douceur extrême une obéissance respectueuse envers ses parents, une tendre piété envers Dieu, un désir ardent de s’instruire et de servir au saint autel. Sa famille était si pauvre qu’elle ne pouvait pas envoyer l’enfant à l’école car il fallait payer les mots et acheter les livres. Le petit Pierre s’efforçait d’y remédier en allant à la porte de la classe pour écouter les leçons du maître, celui-ci l’apprit un jour et dès lors il se fit une joie de l’admettre gratuitement au nombre de ses élèves. L’hiver, la nuit venait vite et les parents de Pierre n’avaient pas les moyens de lui fournir de la chandelle pour veiller. Il alla quelque fois se cacher à l’église afin que, les portes en étant fermées, il pût à la lueur de
la lampe du Saint sacrement s’appliquer à l’étude de ses livres d’école. Plus tard il voulut partir à Paris chez sa marraine Huguette Chapusot il n’y resta pas longtemps.
De retour à Arc-en-Barrois il perdit sa mère et Messire Antoine de Vienne de Beaufremont prit soin de sa subsistance et devint son protecteur. Pierre Labelle fut ordonné prêtre le samedi saint de l’année 1596. Il était âgé de vingt-quatre ans et célébra sa première messe que neuf jours plus tard, le dimanche de Quasimodo. Au début de son ministère pastoral à Arc-en-
Barrois se place un événement merveilleux qui devait remplir sa vie d’une tendre dévotion et d’une confiance illimitée envers la très Sainte Vierge. Ce fut la découverte de la statue de Notre
Dame de Montrot à un endroit où jaillit aussitôt une source intarissable qui opéra, dans la suite les guérisons remarquables et attira dans ce lieu béni, au cours des siècles, des foules
nombreuses de pieux pèlerins. l
Pierre Labelle gouvernait la paroisse d’Arc-en-Barrois depuis 22 ans. Dieu allait bientôt rappeler à lui son généreux serviteur. Peu de temps avant son décès, il prédit que sa paroisse serait éprouvée par la peste et la famine. En 1629, l'année de sa mort, la peste fut apportée à Arc-en-Barrois par quelques passants et y fit un si grand ravage que le lieu manqua de périr. Il invita ses amis qui étaient prêtres le jeudi à un repas qui fut le dernier de sa vie. Après quoi il leur déclara que sa fin était proche, leur fit ses adieux et les embrassa tendrement. Le dimanche suivant, il célébrait sa dernière messe et prononçait son dernier prône, absolument épuisé, il eût de la peine à achever le Saint sacrifice et saisi de fièvre, il fut obligé de se mettre au lit, et décéda le 25 juin 1628 vers deux heures du matin, à l’âge de cinquante-six ans.


François Frédéric Steenackers :
Né le dix mars 1830 à Lisbonne au Portugal, Joseph François
Frédéric Steenackers a la nationalité belge par son père et des
origines françaises par sa mère née Sauvinet. Il arrive à Paris à
l’âge de six ans, il étudie à Grenoble, puis de retour dans la il entre au collège Louis Legrand en 1848.
Il mène d’abord une vie d’artiste, puis, il part sac au dos, bâton à la main, pour l’Italie. Il se passionne pour la sculpture et expose ses œuvres au salon de 1857 à 1865 à Paris, Bruxelles et Anvers. Plus tard il loue le château d’Arc-en-Barrois à Monsieur Passy qui est le prête nom du prince de Joinville, il trouve là toutes les possibilités des exercices de la chasse en louant successivement les forêts d’Arc-en-Barrois et de Châteauvillain. En 1867 et 1868, après de nombreuses recherches, il publie plusieurs livres dont Agnès Sorel, et l’histoire de l’invasion de 1814 dans la Haute- Marne, se fait des amis chez les Républicains d’Arc-en-Barrois, Abel Poullain et Jean Amédée Pierre.
Il se fait naturaliser français le cinq décembre 1866, il sera élu Conseiller Général quelques mois plus tard, puis Député le vingt-quatre mai 1869. Joseph François Frédéric Steenackers a une vie politique bien remplie. C’est en 1871 qu’il retrouve le calme d’Arc-en-Barrois et rédige ses mémoires. Il publie Les télégraphes et la poste pendant la guerre de 1870 et 1871 et L’histoire du gouvernement de la défense nationale. Il est décoré de la Légion d’Honneur. C’est dans la salle du musée postal de Paris, que l’on voit le buste de Joseph François Frédéric Steenackers avec cette mention : «Offert à la ville d’Arc-en-Barrois par son dévoué et
reconnaissant. » On se demande pourquoi cette sculpture n’est pas à l’Hôtel de Ville d’Arc-en-Barrois à côté de l’immense portrait de son ami Jean Amédée Pierre.


Émile Taisne :
Le visage mangé par la barbe, des cheveux poivre et sel sous une casquette, les mains nouées sur un bâton, M. Émile Taisne venait tout d’un coup, devant son feu de bois d’oublier ses 86 ans.Nous n’avions qu’à le laisser parler, lui, le drenier survivant de ce temps où les voyageurs
et les dépêches se rendaient au chef-lieu, au trot des chevaux tirant l’omnibus. Il était l’un des derniers conducteurs de ces diligences que la motorisation et le progrès ont relégué au fond des musées. A six heures du matin, « Fautif », le demi-sang breton(on l’appelait ainsi parce qu’il mordait), et « Joyeux » venaient d’être attelés à l’omnibus. Les voyageurs s’étaient entassés à l’interieur avec leurs cabas et avaient payé leur course : 3,50 A F. Aller et retour Arc-en-Barrois, Chaumont. Ceux qui montaient à Semoutiers payaient 10 sous. Un coup de fouet
claqua dans le silence du matin, et les chevaux partirent au trot. Un autre omnibus avait démarré à quatre heures trente conduit par le frère d’Émile Taisne, Achille.
On allait porter les dépêches au train de Latrecey, et partout des quatre coins du canton. Les omnibus s’ébranlaient, un nuage de poussière l’annonçait au loin. Parti d’Arc-en-Barrois à six heures, l’omnibus d’Émile Taisne allait arriver à neuf heures à Chaumont, y déposait les voyageurs. Émile Taisne descendait avec ses chevaux à l’hôtel de l’Écu, dans la cour de l’actuel cinéma, derrière la Caisse d’Épargne, caressait ses bêtes, toutes fumantes et leur donnait leur ration d’avoine et de foin. On ne repartait que le soir. Et cela dura vingt années. Émile Taisne avait commencé à conduire les omnibus familiaux, à l’âge de quatorze ans, succédant à son frère. Vingt années le même trajet, par tous les temps, sous la grêle, la pluie et la neige. Parfois l’omnibus dérapait sur la route verglacée, mais l’accotement le retenait au bord du fossé et l’empêchait de verser, omnibus, voyageurs et chevaux. « Jamais je n’ai eu d’accident, je n’ai écrasé personne et je n’étais même pas assuré. » De cela Émile Taisne n’est pas peu fièr.
Sa renommée le pousuivit longtemps car son gendre lui avait envoyé une lettre : « Émile Taisne, La Métairie », oubliant de mentionner le nom d’Arc-en-Barrois et la lettre arriva à
destination. L’armée bien sûr devait interrompre, les allées et venues entre Arc-enBarrois et Chaumont. Mais son amour des chevaux allait tout naturellement le conduire au 8ème dragons
de Lunéville, puis dans l’artillerie à Dole. Il dut laisser les guides de l’omnibus à sa sœur, et à la mère de Mme Lecomte, épouse du secrétaire de mairie. Avec sa classe, il devait partir pour Salonique, mais son commandant préféra que l’adjudant Taisne instruise les brigadiers. Il avait la charge d’une trentaine de chevaux des généraux et souvent il aimait galoper avec eux dans
les allées du bois de Boulogne. Quand il y avait un cheval dangereux, c’est à Émile Taisne qu’on le confiait. Il les domptait avec douceur en leur donnant du foin à la poignée et en leur
causant à l’oreille.
« Je les avais par la gueule » nous disait-il. Il se trouva ainsi à Paris à la tête de 1200 chevaux de l’armée. L’équitation n’avait plus de secret pour lui. Sa réputation était telle qu’on l’avait
surnommé «  la meilleure main de Paris etc..... »


Étienne Gabriel Peignot est né à Arc-en-Barrois, petite ville de Bourgogne, le treize mai 1767 Gabriel Peignot, fils du lieutenant au bailliage d’Arc-en-Barrois, montra dès son enfance des goûts exclusivement littéraires cependant, selon le désir de ses parents, après avoir terminé ses études à Chaumont il se fit recevoir en 1786, avocat au parlement de Besançon, et s’établit à Vesoul pour y exercer cette profession. La vie de Gabriel Peignot s’écoula sans doute comme celle de ses compatriotes contemporains et amis,les frères Thomas et Victor Bouchu, les Thomassin de Juilly, Thommassin de Montbel, etc. Entre jeux et études sérieuses. Successivement il devint étudiant, avocat, militaire, garde du corps de Louis XVI (sous le nom de la Verpillière) poète, auteur dramatique, acteur, entrepreneur de travaux publics, orateur officiel des réunions populaires, commandant de la garde nationale d’Arc-en-Barrois, instituteur, suspect etc.
Le dix août 1793 notre avocat, devenu commandant de la garde nationale fit le matin, un discours patriotique dans lequel l’orateur a développé la supériorité du gouvernement républicain sur tout autre gouvernement. Plus tard Étienne Gabriel Peignot donna sa
démission de commandant pour obéir aux décrets qui interdisaient aux anciens gardes Coppet d’occuper un emploi civil ou militaire.
Notre écervelé ne pouvait rester dans l’inaction, après avoir soumissionné sans succès l’entreprise de la démolition des tours et tourelles du château féodal d’Arc-en-Barrois, il se fit instituteur. Malgré l’ardeur avec laquelle Étienne Gabriel Peignot avait embrassé les nouvelles idées, il ne tarda pas à devenir suspect aux ultra démocrates. Il avait été un instant chargé de la gérance du domaine d’Arc-en-Barrois et Châteauvillain par le duc de Penthièvre et ensuite par sa fille, la citoyenne veuve Égalité pour obtenir malgré la protection dont le couvraient ses amis Victor et Thomas Bouchu, l’un maire l’autre président de la société populaire locale.
Par une soirée pluvieuse le citoyen Lavocat, maire de Courcelles sur Aujon que l’on appelle aussi Courcelottes voit arriver à sa porte un vieillard nommé Jobard ex vicaire de Saint-loup-sur-Aujon accompagné d’un jeune homme avocat qui passait pour avoir été clerc sinon prêtre, ce n’était autre que notre Étienne Gabriel Peignot. Ils lui expliquèrent qu’ils étaient poursuivis par des agents révolutionnaires qui avaient ordre de les arrêter. Le maire de Courcelles les fit se cacher. Une demi-heure plus tard arrivèrent quatre individus qui sommèrent au nom de la loi le maire de Courcelottes de les aider dans la recherche des calotins Jobard et Peignot. M. Lavocat les allécha en leur offrant l’hospitalité avec un bon souper. Le dîner fut copieusement arrosé de vin si bien que vers le matin ils demandèrent leur lit. Pendant ce temps le maire de Courcelles faisait déguerpir les fugitifs qui gagnèrent la forêt où, cachés dans les huttes de bûcherons purent défier les recherches de leurs ennemis.Il dut bientôt céder aux événements et revint à Vesoul s’établir près d’une tante.
C’était l’époque où les richesses littéraires s’accumulaient dans les chefs lieux de département, par suite de la suppression des couvents et de la confiscation des biens des émigrés. Plus tard le jeune Étienne Gabriel Peignot fut chargé d’organiser la bibliothèque
publique de Vesoul, ainsi les circonstances le ramenèrent à ses goûts favoris. En 1803 ce savant bibliothécaire joignit etc....
, ainsi les circonstances le ramenèrent à ses goûts favoris. En 1803 ce savant bibliothécaire joignit à ce titre celui de principal de collège en 1818 on l’envoya à Dijon comme inspecteur de la librairie et de l’imprimerie il fut élu membre de l’Académie de cette ville.
Sept ans après il était nommé proviseur du collège et conservateur honoraire de la bibliothèque. Gabriel Peignot, prit dès lors une large part au mouvement littéraire et intellectuel de l’ancienne capitale de la Bourgogne. Il devint inspecteur de l’université et c’est en cette qualité qu’il fut retraité en 1838.
Travailleur passionné, infatigable, il a laissé sur la bibliographie, sur la philologie, sur l’histoire, des manuscrits qui, formeraient plus de trente volumes.


André Cerbonney
Est né le dix avril 1900 à Arc-en-Barrois d’un père manouvrier, employé à la scierie. Dès 1915, il part à Paris pour gagner sa vie chez un cousin épicier. Un ami, qui s’entraîne alors à l’athlétisme lui demande de venir au stade Jean Bouin. L’entraîneur du cent mètres lui fait faire un essai avec le champion France M. Laurain, il signe le jour même au club de la société générale C.A.S.G.
Quelques jours après il égalise le record de France du deux cents mètres en 22 secondes 1/5. Sa vie sportive dure dix ans avec des titres de champion de France 10 secondes 8 au cent mètres en 1927.
Seize fois international, il sillonne l’Europe et participe à plusieurs épreuves des Jeux Olympiques à Paris en 1924 et à Amsterdam en 1928 (record de France du quatre fois cent mètres en 41 secondes et 6/10.) Après cette période mouvementée sa vie
familiale le conduit en Savoie où il tient un café hôtel à Sallanches puis à Ugine. Un terrain de tennis à Arc-en-Barrois porte son nom.



 
 
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  patricia richard gère aussi les localités suivantes :
Arc En Barrois - Cour L'évêque - Coupray - Bugnieres - Giey Sur Aujon 


 
 
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Auteur de la fiche "Arc En Barrois" : patricia richard
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Arc En Barrois
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    Quelque part en France 2002-2008  
 


France > Champagne-Ardenne > Marne (Haute) > Arc En Barrois (52210)
Nb d'habitants    904 (2003)
Altitude (en mètres)    169 
Nom des habitants    Arcquois 
Jumelage    La ville d’Arc-en-Barrois est jumelée avec la ville de Samone (Italie).