Ce site constitue l’encyclopédie interactive des villes et villages de France. Son principe est d’offrir le visage de la France dessiné par ses habitants eux-męmes.Son fonctionnement est donc double.Quelque part en France permet d’informer.Quelque part en France permet de s’informer.
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Hivers 2004-2005 : La neige est au rendez-vous.
De nouveaux bonhommes apparaissent dans le village, mais disparaissent à la vue du soleil. 2003-2004 : Deux nouvelles grands-mères et deux nouveaux grands-pères |
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Mon arrière grand mère a reçu un jour une lettre.. Elle raconte l'histoire de Bournonville au moment de la guerre.
Je vous offre la posibilité de lire cette lettre et de vivre un moment tragique dans l'histoire de Bournonville Bournonville, les 14 et 15 Juin 1940. Le 12 Juin le 6ème régiment d’infanterie coloniale mixte sénégalais retraite venant de Gratreuil. Le 13 à midi il passe à la Chapelle Felcourt et Valmy. A ce moment le 3ème Bataillon a ordre de se diriger sur Givry en Argonne. Il passe à Vieil Dampierre vers 16h et prend à travers bois «par le dépôt d’essence» pendant que le train hypo et auto continue par la route jusqu’à Bournonville. Le bataillon arrive à Bournonville à 18h. Nous faisons former les faisceaux au moments où les mitrailleuses allemandes claque à l’autre extrémité du village. Le chef de bataillons et l’état major de ce dernier s’installent dans les bois de Belval avec la 9ème compagnie. La 10ème commandée par le capitaine Larroque, déjà deux fois cité, blessé, évacué le 25 mai et revenu commander sa Cie le 13 Juin, prend position dans le bois près du dépôt d’essence. Ma Cie la 11 s’installe dans le village avec ordre de tenir jusqu’à le mort. La section du sergent David (évadé d’Allemagne et actuellement capitaine) est placé à l’Est du village, flanquée d’un groupe de mitrailleuses de la CA3, ma section s’installe sur la partie ouest derrière la grande ferme située au centre du village. N’ayant pas le temps de creuser des tranchées, nos hommes occupent les feuillées des troupes précédentes ! Toute la soirée et toute la nuit nous sommes mitraillés et Bombardés par les «Mines». Le P.C du lieutenant Blaineau commandant la Cie se trouve dans une petite maison au centre du village entourée d’une barrière verte. La s’installe aussi le poste de secours, où arrive dès 22h des sénégalais blessés, dont un a les deux jambes coupées et ne tarde pas à mourir. Le commandant de la Cie réussit à faire partir par la route le train auto avec les bagages. Après une nuit très agitée, à 4h du matin, les Allemands bombardent violemment le Village. De nombreuses maisons sont en feu dont la grange qui abrite notre train, hypo et nos cuisines roulantes, dont nous serons privés jusqu’au 23 Juin. Il y a dans le village une telle fumé que la respiration devient difficile. A 6 heure la 10°Cie se replie sur le bois (PC du bataillons), les Allemands attaquent et après de grosses pertes, nous recevons l’ordre de nous repliés dans le bois de Belval. Il est 8 h, je reçois la mission d’aller faire une reconnaissance sous bois. Au retour le bataillon reçoit l’ordre d’attaquer pour reprendre le village où sont installés les chars allemands. Celle-ci se déroule selon le plan prévu, les allemands surpris se replient laissant des blessés et du matériel : nous reprenons le village mais les chars ennemis nous obligent a nous retirer sur la lisière du bois. C’est là , à mes cotés que mon caporal chef Monge est tué, d’une balle dans la bouche (Un livre le Mémorial de l’Empire relate cette attaque, mais l’auteur trop partiel n’a cité que sa compagnie et à oublier les noms de ceux de la 11ème qui ont fait la plus grande partie du travail). J’obtiens ce jour ma 3ème citation. Nous formons un point d’appui n’enterrons nos morts : 2 allemands et mon caporal chef : cinq officiers sur sept sont blessés et évacués (Ce sont les derniers qui pourront allés dans les hôpitaux de l’arrière : A 14h au moment de prendre un peu de nourriture, je suis chargé de faire une liaison avec la 9ème Cie. A mon retour à 19h, le bataillon reçoit l’ordre de replier en direction du village « Le Chemin». Je suis chargé avec ma section qui pourtant n’en peut plus, de pratiquer la retraite. Je ne dois décrocher qu’une demi-heure après. Je fais feu de toutes mes armes, pour donner le change à l’ennemie. Il commence à faire nuit quand je quitte mes emplacements et je dirige ma section à travers bois jusqu’à un marais où se trouve une passerelle mais ce ne sera que le lendemain vers 10h à Vaubécourt que je retrouvai ma compagnie, après une marche pénible à travers champs, villages en feu et en pleine nuit, sans carte ni boussole, nous avions seulement l’étoile polaire pour nous diriger : retraite d’autant plus pénible qu’il ne me restait plus aucun sous officiers ni caporaux blanc. A la 11ème Cie, il ne reste le 15 que deux sections celle du sous lieutenant Delès et la mienne, celle du sergent David a été faite prisonnière, celle de l’adjudant chef Saintagne a été massacrée et tous ceux de cette section, à part les blessés sont morts en héros. L’adjudant chef a eu le bras arraché. Le 16 nous apprenons que le 1er Bataillon commandé par le commandant Cordier avait été surpris dans «Le Chemin» mis en colonne par 4 par les allemands sur la route et fusillé en entier avec son chef. Avant de terminer ce petit récit, je veux rendre hommage à ces braves sénégalais qui venues du fond de l’Empire coloniale sont tous morts en héros. Je souhaite que des quelques dernières lignes, mal rédigées, par un ancien Lieutenant de réserve de tirailleurs sénégalais, soient lue aux enfants des écoles, non pas pour leur inculper la haine des allemands, mais tout au moins qu’ils sachent ce que ce peuple est capable de faire. Bligny sous Beaune, ce 12 septembre 1946 Guiffray |
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Bournonville est un petit hameau de France.
Il est situé en Champagne Ardennes, et notamment dans la Marne. Si vous vous promenez dans le Pays de l'Argonne, vous traverserez sans doute ce petit hameau. Ce village permet à ses habitants de vivre en peine air. La senteur des prairies mais également la beauté de ces forêts. |
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Premiere manifestation à Bounonville, cela n'était jamais arrivée depuis bien des années.....
Hameau ci longtemps oublié mais bien vivant. Le 8 mai, Inauguration de la cloche (si longtemps cachée). Elle se trouvait à l'époque comme dans toutes les communes sur l'école du village ( voir photo sur le site) afin que tout le monde en profite, elle a pris logement sur la place centrale. Bientôt des photos de cette événement. |
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anonyme gčre aussi les localités suivantes : La Neuville Aux Bois - Bournonville |
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Auteur de la fiche "Bournonville" : anonyme | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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France > Champagne-Ardenne > Marne > Bournonville (51330) |
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Nb d'habitants | 42 et 19 vacanciers (2003) |