Quelque part en France - L’encyclopédie interactive des villes et villages de France

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St Martin Labouval
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  A découvrir l'action menée par l'association des Habitants et des Amis de La Toulzanie dont la présidente Mme Aline Langlois (05 65 81 10 71 et 05 65 31 27 84) recherche des moyens efficaces pour lutter contre l'érosion de la falaise. Cette érosion importante et dangereuse est due aux chocs thermiques mais aussi au ruissellement de l'eau. La source appelée « le Touron » jaillit au beau milieu de la falaise. Quant aux vibrations provoquées par le passage à grande vitesse de camions et d'autocars elles accélèrent la fissuration d'un calcaire assez fragile. Un autre problème pas plus facile à résoudre vient de la rivière Lot qui creuse sous les berges...

 
 
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 Tourisme 
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  Un bon restaurant à l'entrée du bourg " La Safranière" ( 05 65 30 04 85 )et des gites très agréables qui sont retenus longtemps à l'avance.Renseignements à la Mairie ou pour le causse de Nougayrac auprès de Mme Catherine Haulleville au 05 65 31 20 60.
Camping le plus proche à Cénevières: Camping Municipal Grand Pré**. Tel 05 65 31 28 16.
Promenades pédestres au départ de St Martin :
- le Cayre 2km ;
- les Cazelles avec les"Chemins qui parlent";
- le chateau de Cénevières 3 km.(Château Renaissance, ancien château fort - ouvert tous les jours, de Pâques à la Toussaint, de 10h à 12h et de 14h à 18h (en octobre ouvert de 14h à 17h).
Tel : 05 65 31 27 33 Fax : 05 65 31 38 08


Syndicat d'initiative rattaché à celui de St Cirq Lapopie.
Office de Tourisme Lot Célé
Place du Sombral 46330 Saint Cirq
Tél-télécopie 05 65 31 37 02


 
 
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 Histoire 
     
     
  Sur les chemins du Lot.
Par Jean Masbou
Le Cayre

La matinée est déjà bien avancée lorsque nous quittons l’Oustal Bugueret pour entamer une mise en train garantie sans alcool. Pas le moindre risque réel puisqu’il n’y a plus un seul café dans le village. Le dernier a disparu il n’y a pas si longtemps mais comme il n’était guère convivial il est déjà sorti de nos mémoires. En fait cette promenade presque quotidienne nous aide à conserver une forme physique, sérieusement menacé, par notre participation militante à tous les rites de la gastronomie quercynoise.

Nous traversons la place sous les platanes centenaires qui tendent leurs moignons vers le ciel comme pour le prendre à témoin de la perfidie des hommes. Un peu plus loin nous rencontrons l’épicier qui se chauffe au soleil devant son magasin à la façon d’un matou prudent. A peine venions-nous de le dépasser qu’un fort bruit nous alerta ! En retournant sur nos pas nous constatons alors que notre homme court en direction de l’église . Tiens, le grand chien roux qui traînait sur la place a disparu !
Voilà un mystère que nous n’éclaircirons sans doute jamais et cela ne sera pas le seul?
L’épicerie est désormais l’unique commerce du village , elle vivote et son propriétaire ne semble plus très sûr de son avenir mais notre homme ne semble ni désespéré ni amer . D’un naturel serviable il est devenu le dépositaire de la clé de l’église et il a accepté la responsabilité des cloches , simplement pour faciliter la vie du village.
Notre beau village, lui il se meurt doucement dans l’indifférence, les jeunes ont déserté ,l’école est en sursis et l’équilibre actuel semble bien fragile. Alors chaque fois que le glas s’emballe tout le village frissonne ! Mais surtout n’allez pas croire que pour autant l’activité des « langues bien pendues » en soit ralentie . Pas du tout, elles prennent toujours grand plaisir à colporter des histoires pas toujours anodines!

Cette rue étroite dans laquelle nous progressons d’un bon pas permet de faire le tour du village ou de gagner le bord de la rivière . A l’époque lointaine où le Lot était une rivière navigable beaucoup de commerces prospéraient dans ces maisons aujourd’hui fermées. Une tradition bien respectée voulait qu’à la nuit tombante, les mariniers revêtus de leurs vestes bleues, leurs chapeaux de cuir sur la tête quittent leurs gabares pour gagner les tavernes qui avaient pignon sur les ruelles du fond du bourg. Le fameux petit vin de coteaux qui a disparu, depuis l’arrivée du phylloxéra, y coulait alors à flots. Ces mariniers devaient être des hommes extrêmement tranquille puisque dans les archives locales on ne trouve pas la trace de rixes et pas davantage d’échos sulfureux ! Pas de doute, si des dames de petites vertus ont officié ici, elles venaient sûrement d’ailleurs car il est établi que depuis la nuit des temps nous n’avons eu que de vertueuses grand-mères vouées à la Vierge!
Stimulés par le petit vent frais, nous pressons le pas et nous arrivons à l’ancien « Pouzadou » des lavandières. C’est un Lot anormalement calme qui se présente à nous et seules les poules d’eau animent un peu ce paysage presque figé. Il semble bien que ce soit la pluie défaillante qui ait mis la rivière dans cet état léthargique? Même les oiseaux familiers du bief qui profitent des arbres de la berge pour soigner leur toilette en se mirant dans l’eau légèrement trouble de cette rivière paresseuse , semblent manquer d’entrain et voilà qu’aujourd’hui, le héron cendré pourtant fidèle nous fait faux bond.
Nous avançons maintenant dans un chemin herbeux entre la rivière et des jardins qui ne nous semblent pas être au meilleur de leur forme ? L’hiver est peut-être le responsable de cette situation, mais il se pourrait bien que le village manque de quelques jardiniers zélés et peut-être aussi de bras musclés ! Nous passons maintenant devant la maison d’un paroissien classé loquace qui a cette heure déguste sans nul doute et avec application un petit plat mitonné dont son épouse a le secret !
La croix blanche est en vue. Cette banale croix rafistolée, plantée là on ne sait plus trop pourquoi, marque le point de rencontre de deux chemins qui viennent du village. De là on peut longer la rivière ou , si l’on tourne sur la droite, aller rejoindre la route départementale. Nous optons pour cet itinéraire et nous empruntons, un court moment, la route bitumée avant de nous glisser sous la voie du chemin de fer.
Le Cayre est aujourd’hui le but de notre promenade. Ce lieu-dit, dont la consonance exotique incite au rêve, a été dans un passé lointain le siége d’un petit prieuré qui n’a jamais eu de liens avec Le Caire la grouillante capitale d’Egypte mais ce Cayre lotois, généreusement ensoleillé, nous attire incontestablement!
Nous longeons le remblai de cette voie ferrée qui serpente tout au long de la vallée depuis Cahors jusqu’à Capdenac. Cette ligne n’est plus exploitée par la SNCF mais elle est, depuis quelques années, utilisée à la belle saison, par une association de courageux nostalgiques du monde ferroviaire . Grâce au dévouement de ses bénévoles « Quercy Rail » fait circuler sur la ligne des convois d’un autre âge permettant, à des vacanciers assez étonnés, de découvrir des paysages d’une grande beauté . Alors , à chacun de nos passages, nous donnons volontiers un grand coup de chapeau à cette équipe courageuse !
Pendant que nous progressons sur le chemin dégradé qui monte doucement vers la falaise et le Causse de Nougayrac, mon esprit vagabonde. Je revois mon père, sur son impressionnante locomotive à vapeur, une 5800 américaine, qui se prépare a faire une entrée fracassante dans la gare de St Martin remplie de voyageurs endimanchés ! Mécanicien de route à la Compagnie du PO-Midi, mon père, a durant la plus grande partie de sa vie, joué quotidiennement dans « la bête humaine » sans devenir célèbre comme ce M. GABIN qui lui n’a tenu ce rôle qu’une seule fois le temps d’un film !
Après avoir marqué un arrêt reposant sur une ancienne traverse de la voie transformée en banc rustique placé fort à propos à l’embranchement du Suquet, nous repartons poussés par un vent frisquet. Tout en marchant, je ne sais pas pourquoi je pense au destin étonnant de cette traverse transformée en banc. Il me semble que cette vielle traverse, qui a subit le passage de tant de convois, a particulièrement bien réussi sa reconversion? Il est vrai que dans notre France d’en bas, on parle beaucoup de reconversion? Alors je me sens comme contaminé ?
Nous arrivons en vue de la fontaine et déjà les buis et la falaise nous protégent du vent , la température est, tout à coup, beaucoup plus douce. Nous avons même la sensation étonnante d’avoir pénétré dans un autre monde !
Où est-ce encore le souvenir de l’accident survenu à cet l’adolescent attiré par l'aspect pionnier d'aventures qui ne se terminaient pas toujours bien? Ce fervent admirateur des grands de l’alpinisme, qui en voulant s’essayer à la varappe dans cette falaise fragile, n’a finalement dû son salut qu’à la chance ?
Tout cela est bien loin et je me sens pour le moment si bien !

C’est cette fontaine qui a permis aux hommes de s’établir sur le site du Cayre et les anciens affirment que la source n’a jamais tari. Les premiers habitants des cazelles de Nougayrac venaient, prétendent-t-ils, s’y approvisionner en eau potable, en période sèche par un sentier très escarpé.
Pour gagner l’abri de la falaise nous empruntons un étroit sentier qui se faufile entre buis et buissons . Une première ruine apparaît, dans laquelle nous identifions facilement les restes d’un four , puis sous la voûte les vestiges d’un château de falaise attestent que ce lieu a été habité depuis la nuit des temps ! La position présente certes beaucoup d’avantages. Disposée en arc de cercle la falaise offre un bon abri d’où l’on peut facilement surveiller vallée et rivière. Cet ensemble naturel ressemble à une sorte de grande oreille qui amplifie tous les bruits qui parviennent de la plaine . Ce lieu fut, sans nul doute, un formidable poste de guet ! Les taillis dégarnis par l’hiver nous révèlent de nombreuses traces d’habitations nous rappelant qu’autrefois une collectivité assez importante vivait ici . Dans les archives, la trace des redevances payées par les hommes du Cayre à leur seigneur a bien été retrouvée .

Seules deux maisons ont été reconstruites . Elles sont occupées seulement en été pendant de courtes périodes. Aussi offrent-elles aux cambrioleurs amateurs ou professionnels, un cadre idéal pour leurs travaux pratiques de remise à niveau .
Heureux propriétaires ?

Assis sur un muret de pierre sèche , à l’abri du vent , face au soleil, nous profitons d’une vue unique sur les villages de l’autre rive .C’est un magnifique tableau champêtre où rien ne bouge que nous contemplons . Pas le moindre bruit ne nous parvient. Il est vrai qu’à cette heure, chacun sacrifie au rite sacro-saint du déjeuner, avec plus ou moins de bonheur !
Mon regard scrute le Lot ou nul bateau n’est visible. Je ne m’attends certes pas a voir surgir, dans la courbe de la rivière, un quelconque radeau chargé de bois et pas davantage de voile carrée annonçant une fière gabare. Mais tout de même un bateau plus petit , tout à fait typique, eut été, me semble-t-il tout à fait à sa place. L’authentique plate du Lot construite en bois était possédée, il n’y a pas si longtemps encore par presque tous les villageois. Aujourd’hui des copies en matière plastique les ont remplacées !
Mon père a disposé, lui aussi, de ce type de bateau et avait équipé le dernier d’une queue de poisson rudimentaire . Il s’agissait de la copie d’une pièce qui lui avait semblé bien trop coûteuse à acquérir dans le commerce nautique. Alors, il avait longtemps examiné le modèle qu’il avait ensuite réalisé à sa façon avec des matériaux de récupération. Après quelques tâtonnements il avait réussi à faire avancer son bateau d’une main et à pêcher, en même temps, de l’autre!
A ce que je sache, il n’y a pas eu d’autres exemplaires de ce type de propulseur dans notre bief ! Ce bateau comptait beaucoup pour mon père et je suis certain qu’il a contribué à son bonheur! Lui qui travaillait dur, dans un fracas assourdissant et par tous les temps trouvait sur la rivière le calme et la détente dont il avait besoin ! Reconnu bon pêcheur il ne mangeait jamais ses captures , il aimait simplement flâner sur l’eau mais c’est vrai qu’il n’en buvait qu’avec modération . Plus angoissant encore , il ne savait pas nager ! Tout gamin il était tombé dans cette rivière. Cela s’était passé à Clayrou, dans la haute vallée pas très loin de la maison paternelle. Le courant l’avait entraîné mais par chance il avait réussi a saisir des osiers au passage et il en avait été quitte pour une bonne grosse peur. La rivière n’ayant pas voulu de lui, il la fréquentait depuis sans aucune crainte apparente en prenant, quelques précautions, ce qui n’est pas du tout certain !

Le chemin qui dessert le Cayre décrit, à partir du pont ferroviaire, une large boucle montante qui permet aux véhicules des résidents de ce lieu exceptionnel, d’éviter des manœuvres délicates. Nous redescendons facilement par l’autre versant sans avoir rencontré de promeneur ce qui est pour une surprise car la marche est toujours à l’honneur dans le village. Un peu plus bas, nous retrouvons le chemin qui longe la voie ferrée et cette fois nous l’empruntons en direction de Capdenac . Nous rejoignons facilement la route du Causse au passage à niveau (PN 240) et cela me ramène à mon père qui lorsque j’étais enfant n’hésitait pas a stopper son train à cet endroit afin de me permettre de grimper sur sa locomotive. Quel bonheur pour moi d’assister, du haut de ce monstre d’acier, qui crachait la vapeur, à l’entrée en gare. Le roi n’était sûrement pas mon cousin lorsqu’il m’autorisait à donner les coups de sifflet réglementaires !

Nous voilà presque de retour à notre point de départ. L’oustal Bugueret n’est plus bien loin. Quant à nos estomacs ils semblent tout à fait disposés à attaquer sérieusement le plat de
« Mongettes* » qui nous attend au chaud. Cela devrait nous permettre de reprendre immédiatement les quelques grammes perdus durant cette agréable promenade apéritive.

Jean Masbou

* « mongettes » : gros haricots blancs, si possible fraîchement écossés et cuisinés chez nous avec des quartiers de canard et des couennes de lard confit.


 
 
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 Origine du nom 
     
     
  Saint Martin tire son nom de l'évêque de Tours venu évangiliser avec ses émules...
Labouval (à l'origine LA BOBAL) qui signifie marché aux boeufs...


 
 
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 Lieux de culte 
     
     
  Eglise catholique sur la place desservie par le curé de Tour de Faure

 
 
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 Description Géographique 
     
     
  Commune du canton de LIMOGNE au relief extrêmement varié. Le bourg est au bord de la rivière mais d'importantes implantations sont situées sur le causse argilo-calcaire .En direction de Cajarc , après le pont qui permet de gagner Cénevières, arrêtez-vous dans le pittoresque hameau de La Toulzanie coincé entre rivière et falaise pour admirer les maisons troglodytes, le moulin du XIIIe siècle et la généreuse source du Pesquié. Toutefois il est certain que cette très belle falaise , où les chutes de pierres sont fréquentes, inquiète sérieusement les riverains surtout depuis novembre 1998 où un rocher s’est détaché et a terminé sa course dans une cabine téléphonique en bordure de la route départementale 662.

 
 
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 Vie locale 
     
     
  Il y avait un seul Commerce .L' épicerie -dépot de pain-presse situé
sur la place devant l'église vient de disparaitre !

Dernière minute: le batiment vient d'être acheté par la municipalité!
Que vont-ils en faire ? Peut-être un cabinet médical ?

Marchés les plus proches : LIMOGNE (12 km) le dimanche matin et Cajarc(14 km) le samedi après midi


 
 
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 Rédacteur 
     
     
  Jean Masbou gère aussi les localités suivantes :
Cahors - St Martin Labouval - Fécamp 


 
 
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  Adresses utiles  
  http://www.quercyenfrance.com/
http://www2.ac-toulouse.fr/lyc
http://perso.wanadoo.fr/calvig
http://www.valleedulot.com
   
 

  Education  
  Nombre d'écoles primaires : 1
   
 

  Administratif  
  Lundi de 9H à 12H
Mardi de 9H à 12H
Jeudi de 9H à 12H

Mairie-Ecole Au bourg
Secrétaire de Mairie : Madame LADES Françoise
05 65 31 28 13
ANDISSAC Bernard
   
 
Auteur de la fiche "St Martin Labouval" : Jean Masbou
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St Martin Labouval
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    Quelque part en France 2002-2008  
 


France > Midi-Pyrénées > Lot > St Martin Labouval (46330)
Nb d'habitants    179 (2002)
Superficie (hectares)    1349 
Coordonnées Géographiques (latitude;longitude)    44.47°N - 1.73°E 
Altitude (en mètres)    146-278 
Nom des habitants    St martinois 
Nombre d'écoles primaires