|
|
|
Le nom d’Issy est mentionné pour la première fois en 558 dans la charte de Childebert, lorsque ce roi donne la terre aux moines bénédictins de Saint-Germain-des-Prés. Au fil des siècles, les hameaux de Vanves et Vaugirard se détachent de ce territoire et la ville prend approximativement ses limites actuelles.
L’abbaye encourage le développement de la vigne qui couvre, jusqu’au début du XIXe siècle, environ 76% de la surface cultivée. Parallèlement Issy devient au XVIIe siècle un lieu de villégiature privilégié où nobles et bourgeois fortunés édifient leurs maisons de campagne, à l’image de Marguerite de Valois, première épouse d’Henri IV (1609-1615) . Le premier opéra français est joué à Issy en 1659. Le Séminaire Saint-Sulpice, le Parc Henri Barbusse, les bâtiments du Musée, sont les témoins de ce passé grandiose.
L’Eglise Saint Etienne (XVIIe siècle) renferme un tympan (XIIe siècle) provenant d’un édifice antérieur.
Après la Révolution, l’agriculture décline et les établissements industriels se multiplient. La ville connaît une véritable explosion démographique : 3.626 habitants en 1851, 16.639 en 1901. Cette croissance n’est pas ralentie par les évènements des années 1870 et 1871 qui endommagent aux trois-quarts la ville.
Au début de ce siècle, Issy connaît une nouvelle heure de gloire. Son champ de manoeuvres devient le " berceau de l’aviation " : Henri Farman effectue le premier kilomètre en circuit fermé le 13 janvier 1908.
Les Hauts d’Issy et le coteau sont alors fréquentés par deux grands artistes : Auguste Rodin et Henri Matisse, ce dernier y réside de 1909 à 1917.
Après la Première Guerre Mondiale, le nombre des entreprises ne cesse d’augmenter de même que la population (40.000 habitants en 1931). Ce n’est qu’au début des années 1960 qu’un nouveau paysage urbain apparaît avec le départ des usines les plus polluantes. La ville commence à prendre un caractère résidentiel.
|
|
|
|
|
Eglise Saint-Etienne* (IMH) 17ème/18ème, construite sur l'emplacement de 2 églises antérieures successivement des 12ème et 15ème : sur la façade, portail* 17ème encadré de 2 pilastres cannelés, vantaux en bois sous un tympan en plein cintre, clocher carré épaulé de contreforts, nef de 6 travées voûtées en plein cintre encadrée de bas-côtés, choeur à 3 pans ; fragment de tympan 12ème de l'église primitive dans le bas-côté nord et représentant le Christ en Majesté ; 2 bénitiers 18ème en forme de coquille, cuve baptismale 18ème ; ensemble de boiseries et de statues dans le choeur, vitraux 19ème. Eglise Sainte-Lucie des Moulineaux, par Venner 1937, 162, avenue de Verdun. Eglise Saint-Benoît, par Douillet et Neel, 1970, avec ensemble paroissial, 35, rue Séverine. Grande chapelle 19ème du séminaire Saint-Sulpice, inspirée de celle du château de Versailles. Chapelle de la maison Suisse de retraite, avec boiseries décorées. Chapelle 19ème de la maison de retraite Corentin Celton, avec de nombreux tableaux anciens. Chapelle Saint-Bruno par Rouvière 1936, 14, rue de l'Egalité. Chapelle N.- D.-des-Pauvres, par Duverdier et Lombard, 1955, avec vitraux de Léon Zack, 4, rue Charlot. Eglise réformée, 18, rue Marceau. Eglise russe, 3, rue Adolphe Chérioux. Eglises arméniennes, avenue Bourgain (l'une catholique, l'autre orthodoxe).
|
|