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Courtalain est un village du sud de l'Eure-et-Loir, situé dans une région verdoyante traversée par l'Yerre, à seize kilomètres à l'ouest de Châteaudun, son chef lieu d'arrondissement. Courtalain fait partie de la communauté de communes des trois rivières (l'Aigre, l'Yerre et le Loir) qui regroupe l'ensemble des 15 communes du canton de Cloyes sur le Loir.
Le Bourg, aux allures de petite ville se resserre près du château dont le vaste parc occupe la plus grande partie de la superficie communale. Peuplé de 569 habitants, Courtalain bénéficie d'un bon nombre de commerces et d'artisans, dont un hôtel-restaurant et abrite une maison de retraite médicalisée d'une capacité de 80 lits environ. Son école accueille une classe maternelle et une cantine dans le cadre d'un regroupement pédagogique avec les communes voisines. Une toute nouvelle salle multi activités de 300 places offre des possibilités de loisirs variés grâce au développement de plusieurs associations. La gare de Courtalain-St Pellerin permet des liaisons quotidiennes vers Chartres avec correspondances pour Paris
Le château de Courtalain que l'on découvre en arrivant par la route d'Arroua été bâti en 1483Châteaupar Guillaume d'Avaugour, chambellan du roi, et son épouse Pierrette de Baïf dont la pierre tombale est visible dans l'église. Ensuite, Courtalain entra dans la maison de Montmorency, par le mariage de Jacqueline d'Avaugour avec Pierre de Montmorency en 1553 et y resta pendant neuf générations. Soit jusqu'en 1862, année où mourut le dernier duc Anne Raoul de Montmorency. C'est sa nièce Félicie, princesse de Bauffremont et du Saint-Empire, marquise de Gontaut Biron Saint Blancard qui en hérita et qui fit entrer Courtalain dans la famille de Gontaut Biron, actuels propriétaires, l'une des plus illustres famille de notre pays, originaire de l'Agenais. L'aile en briques que l'on aperçoit sur le côté fut construite par le duc Anne-Charles-François de Montmorency en 1802 à son retour d'exil en Angleterre. L'aspect décoratif du château actuel est dû au sculpteur Henri Gaullier qui fut chargé en 1854 de le restaurer en réalisant les parties hautes dans un style Renaissance.
Un joli parc boisé que l'on peut visiter en été, des communs parfaitement restaurés ainsi qu'une orangerie transformée en salle de réception agrémentent l'ensemble.
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