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| Histoire | ||
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Il relate que Guillaume de Montluçon, son frère, tenait le territoire de Castrum-Odonis du Comte d'Auvergne Guy II.
Archambaud, homme du Sire de Bourbon Guy de Dampierre, prétend que le Comte d'Auvergne a volé le fief, qui en réalité appartiendrait au Sire de Bourbon. Archambaud reprend donc Châteldon par la force et en rend hommage à Guy de Dampierre.
Les affirmations d'Archambaud paraissent ambiguës, car Philippe Auguste, durant la période de 1211-1212, dépouillera Guy II de la quasi totalité de son comté pour en confier la garde à Guy de Dampierre son allié.
Peut-être s'agissait-il d'une péripétie de la lutte acharnée entre le Roi de France allié aux Bourbons et le Roi d'Angleterre soutenu par les Comtes d'Auvergne.
Dans tous les cas, cela démontre qu'au XIIIème Siècle, Châteldon tenait une place importante en terre Bourbonnaise.
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| Origine du nom | ||
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Petit bourg situé entre Vichy et Thiers, renferme de très beaux monuments architecturaux typiquement médiévaux.
Son nom d'origine latine "Castrum-Odonis" évoque le château qui domine le bourg (longtemps bataillé entre les bourbonnais et les auvergnats).
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| Lieux de culte | ||
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Elle a été fondée au cours du XVème Siècle.
De type Gothique, elle a été construite sur la seconde fortification. Il s'agissait à l'époque d'une église à nef unique, les bas-cotés étaient des chapelles latérales, elles ont été percées au XVIIIème Siècle pour communiquer avec l'église.
Divers tableaux ornent ses murs (merveilles à voir sur place)
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| Personnages célèbres | ||
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Gilles Aycelin, institue à son tour un marché en 1354. Est-ce le renouvellement de l'autorisation accordée à Phillippe VI ou un nouveau marché ? cela reste à démontrer.
Bernard Aycelin, seigneur de Châteldon de 1359 à 1373, dote le bourg d'une halle, d'une maison de justice et d'un moulin.
Gilles II Aycelin de Montaigut, pour des raisons d'insécurité et le début de la guerre de cent ans, autorise la construction de la fortification autour du Bourg, car sans défense jusque là.
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| Vie locale | ||
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Les marchands aisés de Châteldon ont fait construire des maisons au cours du XVème et XVIème siècle caractérisées par :
Au rez-de-chaussée l'existence de la boutique, une tour d'escalier en vis est disposée sur la rue ou la cour.
Elles renvoient l'image du château fort et ainsi donc l'aisance de ces marchands propriétaires.
Deux modèles de maisons sont présents :
La maison dite Sergentale :
à petits pans de chevrons de bois, orné d'une croix de saint-andré, des potelets et sablières, des moulures de différentes hauteurs sont visibles sur ces maisons, les fenêtres sont à croisées de bois.
La maison en pierre :
Composée de granite taillé, avec de longs pans en charpente, la tuile creuse du toit à remplacé la Bourbonnaise.
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| Divers | ||
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La famille Debrest tenta entre 1778 et la fin du XIXème Siècle de transformer la bourgade de Châteldon en station thermale mondaine.
C'est Jean-Baptiste Debrest, docteur en médecine, qui découvre en 1778 deux sources minérales à Chateldon et définit leur propriétés.
En 1783 dans son "traité des eaux minérales de Châteldon", il présente les caractéristiques des sources connues. C'est à ce moment qu'il pense alors à lancer le thermalisme dans le village, en comptant sur l'engouement des aristocrates de l'époque pour les cures (Vichy étant situé à proximité).
Le Docteur Debrest réussi à y faire séjourner la Marquise de Colaincourt de Brantes à plusieurs reprises, mais la lancée reste difficile.
Pour faire mieux connaître cette eau, il décide de l'exporter jusqu'à Paris et Rouen. On retrouvera les bouteilles sur les tables de Louis XIV.
A la mort du Docteur Debrest en 1789, ses descendants fondent en 1846 un établissement thermal qui accueillera de nombreux curistes puisqu'il existe alors, deux hôtels dans le village.
Malgré leurs efforts, le succès espéré ne se fait pas ressentir, car concurrencé par Vichy. L'exploitation cesse au début du XXème Siècle.
La commercialisation de l'eau en bouteille est aujourd'hui poursuivie et toujours autant appréciée par les grandes tables.
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| Quelque part en France 2002-2008 |
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