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L'Eglise (fin du XIème – début XIIème),est inscrite en 1972 dans sa globalité à l'inventaire des Monument Historiques. Son magnifique clocher domine le village et la vallée. Il est souvent le point de ralliement des randonneurs ( sur la route de Taizé, ou de Compostelle).
Une petite description en totalité de notre cher Eglise : L'église est placée sous le vocable de saint Pierre et saint Paul. Elle est inscrite en totalité à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 16 mai 1972. Construite au 12ème siècle, elle est orientée ouest-est. A l'origine la nef ne comportait pas de voûte, les arcs furent construits en plâtre au 17ème ou 18ème siècle après surélévation des murs. La nef est séparée de l'abside en cul-de-four caractéristique du style roman, par le rétrécissement dû à l'épaisseur des piliers soutenant le clocher. Des passages entre ces piliers donnent l'accès, au nord à la chapelle seigneuriale, au sud aux fonts baptismaux. Statuaire A l'entrée de l'église un bénitier en forme de mortier agrémenté d'une tête face à la porte. Une grande statue de saint Vincent rappelle que nous sommes en Bourgogne. Face à l'entrée latérale est un grand crucifix. Contre les piliers supportant le clocher : statues en pierre polychrome du 16ème siècle de saint Pierre portant la clé (malheureusement cassée) et saint Paul (avec son épée), les deux saints patrons de l'église. Parmi les statues de la nef, on remarque: - un saint Sébastien au corps convulsé, - un saint Joseph avec l'enfant Jésus blotti contre son coeur, - une Vierge à l'Enfant, semblable à celle de l'église de Touches à Mercurey qui reçoit chaque année une grappe de raisin offerte par les viticulteurs. Autels Les trois autels sont surmontés de retables baroques encadrant des peintures. Le retable du maître-autel est prolongé de part et d'autre par une boiserie masquant entièrement l'abside. Elle est percée de deux portes au-dessus desquelles sont inscrites en latin des citations bibliques. Le tabernacle en bois doré est également baroque. La toile peinte représente l'Assomption de la Vierge, avec les Apôtres Pierre et Paul constatant l'absence du corps de Marie dans le tombeau. Tout en haut, un fronton présente Dieu le Père. Le tableau est encadré de deux colonnes à chapiteau ionique dont la base est ornée de pampres. Sur le devant des autels latéraux sont rapportées des sculptures en bas-reliefs. Devant l'autel sud des thèmes eucharistiques : la Croix avec gerbes de blé et raisins, encadrée de pélicans nourrissant leurs petits. Au-dessus, le tableau représente la Sainte Famille avec le petit St Jean déjà vêtu d'une peau de mouton. Devant l'autel nord des absences ou des mutilations endommagent la présentation. Le tableau qui le surmonte représente le baptême du Christ. Il y a aussi une citation sur le maitre autels la voici => "Donnez de votre huile afin que des lampes soient allumées à perpétuité" . Vitraux Le seul vitrail existant est situé dans l'oculus percé au fond de l'abside. Masqué par la boiserie de l'autel, il n'est visible que de l'extérieur. Il présente les lettres A et M entremêlées, symbole de la Vierge Marie. Un vitrail ornait probablement la fenêtre mutilée de la chapelle seigneuriale. Dalles funéraires Plusieurs dalles funéraires rappellent que la famille Chamilly s'inscrit dans l'histoire de la Bourgogne et de la noblesse française depuis le 14ème siècle. Louis XIV citait le Marquis de Chamilly comme un des personnages les plus redoutés des ennemis royaux. Chapelle seigneuriale A droite de l'autel (en regardant l'assemblée) se trouve la chapelle des seigneurs aujourd'hui transformée en sacristie. Elle est de style gothique, avec croisée d'ogives. Par un “hagioscope†(ouverture pratiquée dans le mur), les seigneurs avaient une vue directe sur l'autel et pouvaient assister aux offices sans se mêler à l'assistance. De petits médaillons armoriés (aujourd'hui mutilés) agrémentent la base des arcs. Une piscine liturgique, semblable à celle située à droite du maître-autel, laisse penser que des offices pouvaient être célébrés dans cette chapelle privée. Extérieur Le long de la nef on voit les trous dans lesquels s'encastraient les extrémités des poutres de l'ancienne charpente, avant surélévation pour créer la voûte intérieure. Le clocher, de plan carré, est éclairé par deux baies géminées en plein cintre. Il se termine par une élégante ogive en pierre. Sur la façade ouest, le linteau de la porte est orné d'une simple croix grecque gravée. Sur le côté nord, la chapelle seigneuriale a été adossée ultérieurement à l'église romane. Elle présente des éléments gothiques : encadrements de porte et de fenêtre. Près de la porte latérale sud, remarquer les marques dans certaines pierres. Ces pierres dites « sauvages » étaient utilisées pour l'aiguisage des outils des paysans pour favoriser les récoltes ou grattées pour obtenir une poudre jugée miraculeuse ajoutée aux biberons des nourrissons malades. A proximité Autour de l'église le cimetière avec quelques pierres tombales anciennes, un petit columbarium et un jardin du souvenir. En sortant du cimetière, près de la bascule, l'ancien four banal restauré dans lequel se joua un épisode important de la légende locale. A quelques centaines de mètres au nord, le château du 17ème siècle dont les propriétaires furent sans doute les commanditaires de la chapelle seigneuriale. Au centre du bourg un lavoir communal avec son impluvium. A 2 km le site néolithique classé de Chassey-le-Camp. Le château de Chamilly: C'est tout d'abord un château, un vrai ! Il fut construit au 17e siècle avec douves, pont-levis et machicoulis par Noel Bouton, lieutenant général, officier d'artillerie et conseiller du roi. Cette architecture défensive correspondait au style militaire dans lequel il vivait à l'époque, mais en fait, le château de Chamilly n'a jamais rien eu à défendre ! C'était une maison de campagne et d'agrément, associée à une ferme. Lorsque la famille Desfontaine racheta au 19e siècle le château et ses terres, il s'agissait d'une ferme en polyculture-élevage avec peu de vignes. Bernard Desfontaine avait-il présenti le potentiel viticole du terroir ? Toujours est-il qu'il commenca à véritablement développer le vignoble et acheta des parcelles en 1er cru sur Mercurey. Son fils, Louis Desfontaine, arrêta les autres productions pour se spécialiser sur la vigne – et fut à l'initiative d'un grand développement du château de Chamilly. Personnalité locale, grand connaisseur du vignoble, il acheta au début des années 90 le clos la Perrière, une parcelle de 2,5 ha d'un seul tenant, très bien située sur Mercurey. Si bien située qu'un projet de révision du classement sur cette zone – fait rarissime en Bourgogne – est en cours. En 1999, la disparition prématurée de Louis Desfontaine donne brutalement les rênes du domaine à son épouse Véronique, tandis que leurs deux enfants, Xavier et Arnaud, s'orientent vers des études dans la filière viticole. S'en suit une période difficile, mais le passage d'une femme à la tête de Chamilly se traduit par une évolution du style des vins. Jusqu'alors, la combinaison de terroirs puissants et d'une vinification très traditionnelle donnait des vins très tanniques, nécessitant au moins 5 ans en bouteille pour s'assouplir. Encouragée par ses fils, Véronique Desfontaine fait évoluer ces techniques, égrappe une part croissante des raisins avant de les vinifier. Les vins s'arrondissent, prennent du fruit, deviennent plus aimables dans leur jeunesse. En 2004, Arnaud Desfontaine termine son BTS viticulture-Å“nologie, suivi de son frère Xavier deux ans plus tard. Ils veulent acquérir un peu d'expérience avant de revenir sur la propriété. Toutefois, plusieurs expériences malheureuses les a échaudé de faire appel à des régisseurs de domaine. C'est pourquoi, ils décident que chacun des frères alternera sur la propriété pour permettre à l'autre de partir vinifier à l'étranger (Australie pour l'un, Nouvelle-Zélande pour l'autre). Une période riche d'enseignements, mais compliquée dans l'organisation. Les frères Desfontaine gèrent la propriété l'un sur place, l'autre par téléphone, se « dédoublent » au moment des vendanges et deviennent de véritables « flying winemakers ». 2007 marque enfin le retour du trium virat Desfontaine au complet sur la propriété, et des vinifications dans des conditions plus sereines. L'entrée de la nouvelle génération Desfontaine se traduit également par une évolution des vins. Une évolution... sans révolution. Depuis leur arrivée, les frères cherchent à optimiser la qualité des raisins et respecter au mieux les vignes. L'objectif, à terme, est bel et bien de produire en bio, mais par étape et en prenant compte des contraintes économiques. Au chai, tout le système d'encuvage a été revu pour respecter au maximum l'intégralité des raisins – vendangés à la main -, préserver les arômes du fruit, éviter l'extraction de tanins verts des raffles. La propriété vient d'acheter de nouvelles cuves de petite capacité pour faciliter les sélections et permettre des pigeages (extraction lors des fermentations de la couleur et des arômes). |
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Noel Bouton habitait au chateau de chamilly qui lui appartenait . Il se signala en 1675, dans la guerre de Hollande, par la défense de Grave, qui dura 93 jours, et coûta 16 000 hommes au prince d'Orange ; il reçut le bâton de maréchal en 1703.Il servit au Portugal sous Schomberg, en 1663. Il séduisit, dans ce pays, une jeune religieuse et reçut d'elle des lettres passionnées, qu'il ne craignit pas de livrer lui-même à la publicité : ce sont les célèbres Lettres portugaises (1669). Du reste, il parait que, sur les 12 lettres dont le recueil se compose, 7 sont supposées.
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Auteur de la fiche "Chamilly" : pierre pacco | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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France > Bourgogne > Saône-et-Loire > Chamilly (71510) |
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