Ce site constitue l’encyclopédie interactive des villes et villages de France. Son principe est d’offrir le visage de la France dessiné par ses habitants eux-mêmes.Son fonctionnement est donc double.Quelque part en France permet d’informer.Quelque part en France permet de s’informer.
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Au XVIIIe siècle, Viols le Fort, dépendant du marquisat de la Roquette, était toujours une communauté vivant à l'écart des grands courants de d'échange. Bien que situé à proximité de la route dite de Vieille Toulouse (Nîmes - Toulouse), le village, entièrement rural, vivait en presque totale autarcie, l'élevage ovin et l'exploitation du bois constituant les activités essentielles.
Malgré tout, le territoire était habité depuis longtemps : les hommes du Néolithique et de la protohistoire (Age des métaux) y ont laissé de nombreux vestiges : villages semblables à celui de Cambous (Viols-en-Laval), dolmens, tombes ovales, statues-menhirs, tumuli. Un village pour échapper aux pillages Viols le Fort ne prit sa forme de village qu'au XVe siècle. Jusque-là, la communauté était dispersée dans les masages des environs. Avec les guerres de Cents ans, la peur des Routiers (mercenaires vivant de pillages et de brigandages) obligea l'assemblée générale des habitants à demander l'édification d'une enceinte au sénéchal de Beaucaire. Celle-ci devait être suffisamment vaste pour y élever un château et attribuer un emplacement à chaque famille de la communauté. La place forte commencée en 1429 fut terminée vers 1435. Les remparts étaient crénelés et couronnés d'un chemin de ronde et ne présentaient alors ni portes ni fenêtres. L'enceinte, de forme losangique, enserrait le château - dont nous conservons "le fort" encore muni de meurtrières et de deux échauguettes - de même que l'église romane dont le clocher avait été fortifié. Le porche de cette église fut mis au goût du jour au XVIIe puis l'édifice fut en grande partie détruit au XIXe s., probablement pour lui ôter son caractère défensif et le moderniser. Il ne subsiste donc du XIIe que les murs latéraux et la base du clocher, parfaitement identifiables par l'aspect différent des pierres. L'angle nord-est de l'enceinte était défendu par une tour carrée, "la tour du Fournil", et l'angle nord-ouest par une tour ronde. L'unique porte d'entrée ou Grand portail, correspond à ce que l'on appelle aujourd'hui la porte du Fabrégol. Les autres ouvertures ont été pratiquées plus tardivement (du XVIe au XIXe siècle). A l'intérieur, les ruelles ont conservé leur caractère et les maisons leur base d'origine, mais ces dernières ont été affectées de nombreux remaniements au gré des modes, des impositions et des contingences économiques : suppression d'escaliers, de baies, de portes ou au contraire création d'ouverture, embellissements de style Renaissance, remplois et même décors de style roman ou gothique du … XXe s. (Extrait du Bulletin intercommunal n°7, juillet 2004) |
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Auteur de la fiche "Viols Le Fort" : Frederic Plenecassagne | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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France > Languedoc-Roussillon > Hérault > Viols Le Fort (34380) |
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Nb d'habitants | 851 (1999) |
Coordonnées Géographiques (latitude;longitude) | 43°44'39";03°42'20" |
Densité (h/km²) | 51 (1999) |
Altitude (en mètres) | 257 |
Nom des habitants | Violien & Violienne |