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| Histoire | ||
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Les plus anciens vestiges de la commune sont ceux d'une villa gallo-romaine, ayant livré des monnaies.
Le logis des seigneurs était sans doute situé sur la butte dite du Boisfort, tandis que le fief de Mons Odonis se développe au nord du bourg.
Le village est mentionné pour la première fois en 1227. La prospérité de la commune est amorcée à partir de 1880, avec le développement de l'industrie de la chaux. Le siècle dernier fut marqué par l'essor de la cimenterie.
La première usine à ciment artificiel est construite en 1927 par la société Poliet et Chausson et elle passe ensuite au main de Calcia. Dès 1954, l'usine prospère et elle emploie 120 personnes et produit plus de 2 500 toones de ciment par jour.
A la découverte de notre histoire.
C’est à 300 m. environ de l’église neuve que se situait la « motte du BOIS FORT ». On peut encore
par endroit en deviner l’enceinte dont les défenses ont été fort importantes et assez complexes. C’est
là en général que l’on situe le siège primitif de la Seigneurie de BEFFES. Au milieu s’étend une plate-
forme quadrangulaire de 36 m. x 38 m. ayant gardé des traces du murs de circuit et, au milieu, un puit.
Après une première enceinte de fossés large de 12 m. s’étend un second terre-plein qui l’entoure et
qui est large de 12 m. aussi. Au Nord cette enceinte est plus large et devient une plate-forme
probablement ancienne basse-cour où on a établi le cimetière actuel, elle en a sa grande largeur 30 m.
Au delà de cette défense une troisième ceinture de remparts et de fossés marécageux mais à l’ouest
où le terrain était bas et humide, certainement inaccessible avant le percement du canal et de la route,
cette troisième enceinte n’existait pas. (voir plan). Les traces de murs et de tuiles à crochets qu’on y a
trouvé prouvent que cette forteresse a été habitée jusqu’au 16 ème siècle. Par sa situation dans un sol
bas et humide qui tenait toujours ses fossés pleins d’eau, cette place forte avait certainement une
valeur défensive très sérieuse. Mais les ravages du temps n’ont pas épargné la forteresse
abandonnée de ses défenseurs parce que devenue inutile sans doute, ses murs se sont effondrés et ses
pierres ont servi à la construction du canal, le cimetière s’est implanté dans la partie Nord. Autrefois,
m’a t-on dit, les enfants y jouaient attirés par ses ruines et un mystérieux souterrain. Aujourd’hui, plus
de rires d’enfants dans la « MOTTE DU BOISFORT » la nature y a pleinement repris ses droits
enserrant dans sa végétation les derniers vestiges du Donjon. Pour le reste, les détritus de
consommation de notre vie moderne tiennent compagnie aux défunts de l’autre côté du mur du
cimetière. Ne serait-il pas possible que ce site soit nettoyé et transformé en espace vert accessible
aux promeneurs attirés par la fraîcheur de ce sous bois ? Et peut-être quelques amoureux noctambules
y rencontreront au détour d’un sentier, les charmants fantômes d’Ysabelle de RATELY et de
Gasparde de BOUDARD Dame du Grand et du Petit-BEFFES !!!
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