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| Histoire | ||
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La grotte du Clos de la cure a livré des poteries gauloises. A l’origine Savonnières était composé de deux villages séparés par un ruisseau qui descendait du coteau.
Après la construction de CAESARODUNUM (Tours), au début du 1er siècle, les Romains établissent, sur le ruisseau, un moulin pour fabriquer du savon gaulois (composé de suif et de charbon de bois) d'où le nom de SAPONARIA.
Ce sont les Francs qui ont créé Saponaria en réunissant les deux villages et en développant le commerce sur la rivière.
Un trésor de deniers d’argent mérovingiens, découvert dans Savonnières, contenait des deniers frappés au nom de Saponaria avec au revers deux têtes affrontées représentant Saint Gervais et Saint Protais, les deux protecteurs de l’église.
La châtellenie de Savonnières dépendait, jusqu’à la révolution, de la baronnie d’Arthanne qui était détenue par l’Archevêché de Tours.
Il y avait une Cour de Justice, un prieuré-cure et un prieuré de Sainte Anne, qui était une annexe de celui de Saint Cosme. A partir de 1320 les seigneurs furent les mêmes que Villandry.
Il y avait dans le bourg un donjon rectangulaire construit au 12ème siècle.
Bernard Palissy visite les Caves Gouttières pendant l’année 1547. C’est avec admiration qu’il en parle dans ses écrits. Les Caves Gouttières sont ensuite indiquées dans les cartes de la généralité de Tours de 1616 et dans l’Itinerarium Galliae de J. Zinzerling, guide touristique de l’époque.
Depuis la période gallo-romaine Savonnières doit son développement à l’activité commerciale sur le Cher. Le péage du sel fut réglementé par un édit de François 1er daté du 9 mars 1546.
Les mariniers de Savonnières sont employés par les grandes maisons de Blois, d’Orléans ou de Nantes.
Au plus fort de la navigation ligérienne, en 1830, il existait 4 familles de Marchand voiturier par eaux, 4 familles de voiturier par eaux et 16 Mariniers.
En 1833, une demande des habitants, pour avoir un port dans le bourg, est envoyée au service des Ponts et Chaussées. La construction du port est envisagée au-dessus du barrage, les travaux sont terminés en octobre 1835.
Un pont suspendu fut construit en 1854 sur le Cher à la place du bac. La grande crue de 1856 eut raison de lui quatre ans après.
Ce sont les Allemands qui firent sauter le deuxième pont suspendu le 20 janvier 1870, il fut remplacé par un pont métallique construit par l’entreprise Eiffel.
En juin 1940 les Français détruisaient le pont pour couvrir leur retraite. Le pont réparé au début de 1941, fut oublié par les Allemands fin août 1944, ce qui permis le ravitaillement de Tours, complètement isolée par ailleurs.
Le pont actuel date de 1972.
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