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Reynès est un petit village catalan, situé en Vallespir, la vallée la plus méridionale de France.
A l'entrée de la vallée qui s'étend de Céret à Prats de Mollo, à une altitude moyenne de 340 mètres, la commune s'étend sur 27,6 km², est limitrophe avec l'Espagne, entre les communes de Céret, Taillet, Oms et Amélie les Bains. De nombreux gîtes et locations sont présents sur la commune, qui offre un climat privilégié grâce à sa position entre mer et montagne. Il n'y a pas d'office de Tourisme |
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Préhistoire - haut
Le site de Reynès était déjà habité entre le Néolithique (5000 ans a.v. J.C.) et le Chalcolithique (2000 ans a.v. J.C.). Des fouilles archéologiques (Cova de la Dona) ont permis de trouver des fragments de poteries, une petite hache de pierre verte polie, des éléments d'un ou plusieurs colliers et un poinçon en os poli. On a également pu reconstituer, à partir de tessons de céramique, un grand vase, au magnifique lustré, orné de cannelures, appartenant à une époque plus récente, l'Âge du Bronze final (1000 ans a.v. J.C.). Ces objets sont actuellement exposés au musée archéologique de Céret. Au Néolithique final, nos ancêtres ont commencé à édifier de grands tombeaux de pierre, les dolmens. Un seul dolmen, pillé et ruiné est signalé dans le nord de la commune, au lieu-dit Camp d'en Seris, non loin de la Chapelle de Notre Dame de la Roure, près de la limite du territoire de Taillet. D'autres en Vallespir sont mieux conservés : Caixa de Rotllan à Arles sur Tech, Cova de Rotllan de Corsavi, et celui de Siureda à Maureillas. (sources : Jean ABELANET) Époque Romaine - haut Après les Ibères, les Romains arrivent dans notre région, qu'ils appellent Pagus Vallis Asperi, et d'où est issu le nom Vallespir. On doit aux Romains des nouvelles voies de communications comme la Via Vallespiriana, qui traversait le territoire de Reynès pour aller à la station thermale d'Acquae Calidae (devenue les Bains d'Arles). Plusieurs fragments d'amphores ont été retrouvés dans le secteur du Vila. Envahisseurs - haut Les Wisigoths, puis les musulmans, ont laissé peu de traces. L'époque carolingienne est marquée par le début de l'expansion agricole. Dès la fin du VIIIème siècle de petits noyaux de population venus du sud et repoussés par la conquête musulmane, apparaissent en Vallespir. Avant 817, sera crée le premier monastère d'Arles dans les anciens Bains Romains. La mention la plus ancienne du site de Reynès date de 988, sur un acte de donation d'une vigne au monastère d'Arles. Le Vallespir faisait alors partie du Comté de Besalú. Moyen Âge - haut Le château de Reynès fut construit probablement au XIème siècle, il n'en reste rien aujourd'hui. L'église de Sant Vicenç de Reiners est déjà citée en 1027. En 1111, le Comté de Besalú est intégré à la Maison des Comtes de Barcelone. Au XIIIème siècle, notre région dépendait du Comte de Barcelone et roi d'Aragon Jaume 1er. Près des fontaines et des rivières, on construisit de nombreux mas, autour desquels furent exploités des jardins, des champs, des forêts, des prairies, des oliveraies et des vignes. Au bord du Tech, de la Ribera Ampla, de Ballera et de la Palmera, il y avait des moulins à eau pour produire de la farine. La population augmenta, et à la fin de ce siècle, on comptait plus de 70 mas. Dans la première moitié du XIVème siècle commença une période de crise due à des mauvaises récoltes, des famines et des épidémies de peste. La population diminua. Beaucoup de mas furent abandonnés. À la fin du Moyen-Âge il n'en restait que 14 habités sur le territoire de Reynès. Renaissance - haut À partir du XVIème siècle, des gens venus de villages voisins, du Haut Vallespir et surtout des Occitans du Royaume de France arrivèrent à Reynès. Une nouvelle période de prospérité commença. Alexis d'Albert, le seigneur du lieu, accorda en 1600 la construction d'une forge (D'où La Forge de Reynès). En 1659, le Traité des Pyrénées rattache le nord de la Catalogne, dont Reynès, au royaume de France. La résistance anti-française en Vallespir est marquée par les révoltes des "Angelets" contre le nouvel impôt sur le sel. Les "Angelets" trouvaient parfois refuge dans les mas de la montagne. Après les guerres et les crises du XVIIème siècle, le XVIIIème connaît une nouvelle et longue croissance. Un édit de 1700 impose le français dans les documents publics et judiciaires. En 1702, un notaire de Céret essaye, sans y parvenir, de rédiger en français, un inventaire de propriété à Reynès. Malgré les progrès du français administratif durant le XVIIIème siècle, le catalan restera la langue écrite de l'usage privé, jusqu'au début du XIXème. La Révolution - haut La révolution française voit la création de la commune de Reynès, constituée par l'association des paroisses de Reynès et du Vilar, d'où la forme de la commune et sa dispersion. Dans les années qui suivent la Révolution, les monarchies européennes vont prendre position contre la France. En avril 1793, les royalistes espagnols envahissent le territoire pour lutter contre la République. Des batailles ont eu lieu sur la commune entre les français et les troupes du général RICARDOS, aidées par une partie de la population du Vallespir qui reste sensible au prestige du clergé réfractaire, au poids des traditions et aux liens naturels avec le reste de la Catalogne. XIXième Siècle - haut Après cette période de troubles, durant le premier tiers du XIXème, Reynès connaît une nouvelle croissance démographique grâce aux apports d'habitants venus des villages voisins et surtout du Haut Vallespir, dans un mouvement général de reflux qui commence à se dessiner depuis la montagne, vers les terres moins rudes du bas Vallespir et de la plaine du Roussillon. En 1825, une piste étroite reliait Céret à Arles. Les communications se faisaient surtout à dos de mulet et les rivières se traversaient à gué. La route actuelle date de 1840, époque où la reine Amélie, épouse de Louis-Philippe, roi de France, soignait ses rhumatismes aux "Bains d'Arles". 1861 voit l'inauguration du canal d'arrosage d'Amélie - Reynès - Céret - Maureillas - St Jean-Pla-de-Corts, permettant l'arrosage d'un important périmètre en rive droite du Tech. La situation économique était bonne à cette époque, une mine de talc commença à être exploitée en 1876 et une usine de broyage fut ouverte en 1888. La mine fermera en 1975. En 1895, la voie ferrée Elne - Arles sur Tech est construite, dont le double pont du VILA ("Pont de Fer"), réalisé dans le style EIFFEL, sur la partie supérieure circulaient les trains, marchandises et voyageurs, sur la partie inférieure circulaient les véhicules. De nombreux ouvrages sont en pierre de taille (Pont de la rivière Ample). Une ligne de voyageurs est créée, mais son existence est éphémère. Elle sera supprimée vers 1970 après avoir été transformée en ligne de marchandises. Notre Siècle - haut Au début du XXème siècle, le catalan a cessé d'être une langue écrite mais demeure la seule langue parlée. Le français est encore inconnu à Reynès. L'instituteur aura un rôle déterminant dans la divulgation de cette langue. La première Guerre Mondiale, et dans une moindre mesure l'émigration pour fuir la guerre, dépeuplèrent considérablement la commune. Le monument aux morts fait état de 33 victimes. Malgré l'établissement de la frontière de 1659, la population des villages limitrophes comme Reynès n'a jamais cessé de se déplacer d'un état à l'autre pour fréquenter les fêtes votives (Santa Llúcia à la Jonquera, les Salines à Maçanet de Cabrenys), pour travailler, se marier... La frontière a aussi une fonction protectrice. À la fin de la guerre d'Espagne, en 1939, fuyant l'armée franquiste, des milliers de réfugiés civils et militaires républicains vaincus, transitèrent par le Vallespir. La 2ème Guerre Mondiale fut moins éprouvante pour Reynès qui constitue un important point de passage et d'évasion vers l'Espagne. Au nord du Tech, des maquisards, issus en partie de l'ancienne armée républicaine espagnole, sont de temps à autre ravitaillés par des habitants de la commune. Le 19 août 1944, la retraite des troupes allemande est contrariée par une embuscade menée par le Maquis du Vallespir au pont de fer, où le Capitaine François MADERN trouve la mort. La crue d'Octobre 1940 (Aïguat) cause de nombreux dégâts sur la commune, dont la destruction du pilier central du pont de fer de La Forge et l'inondation de certains de ses quartiers, des éboulements de la route à les Embauçades, la disparition de l'usine hydroélectrique de La Cabanasse, la passerelle du domaine Saint Paul dont il reste un pilier. Avant les grandes crues de 1940, le Tech était un fleuve qui serpentait au fond de la vallée tout au long de ses rives étaient installés des usines (électricité, espadrilles, usine de chocolat, l'usine de talc au Pont de Reynès), les plus beaux vergers s'épanouissaient sur les berges du fleuve du haut Vallespir, jusqu'à la mer s'étendaient des activités agricoles et industrielles. Après le passage de l'eau, le lit du fleuve s'est considérablement élargi, de ce fait le niveau de l'eau a baissé, il ne subsiste plus de culture par manque d'irrigation et les industries de l'époque n'ont pas été reconstruites. Plus près de nous - haut Dans les années cinquante et soixante, le monde rural traditionnel disparaît progressivement, mais l'abandon des campagnes va être compensée par l'arrivée de nouveaux habitants. La population est passée de 560 habitants en 1946 à 1218 en 1999. La croissance est imparable à partir des années quatre-vingts, avec le développement des lotissements et du tourisme. L'évolution démographique d'une commune a toujours été d'importance, preuve en est l'anecdote de 1973 : "PYRÉNÉES ORIENTALES : REYNÈS REFUSE D'ÊTRE COUPÉE EN DEUX !" Le plan de fusion des communes des Pyrénées Orientales prévoit de partager en deux la petite commune de Reynès (693 habitants), pour rattacher chacune des deux moitiés aux communes les plus proches. Le Conseil Municipal s'est réuni le 11 novembre pour s'élever de façon énergique contre ce jugement de Salomon. Dans une lettre adressé au Préfet, M. le Maire écrit : "j'ai été surpris de constater que l'on propose (chose unique dans le département) de démanteler notre commune en deux parties, dont l'une, plus équipée, serait rattachée à Amélie-Les-Bains, et l'autre à Céret. Le Conseil Municipal, à l'unanimité, m'a chargé de vous informer qu'en aucun cas il n'accepterait ce partage entre voisins. Il me paraît donc que si des études étaient en cours dans ce sens, elles s'avèrent d'ores et déjà inutiles." Extrait de la Vie Publique (Journal National des Collectivités Locales) février 1973 Internet - Haut Aujourd'hui, l'avancée technologique et l'informatique nous propulse sur Internet : Les autoroutes de l'information ! Pour nous, simplement le moyen de mieux communiquer. Internet est un média, au même titre qu'un magazine ou qu'une chaîne de télévision. Avec en plus la multitude de sujets et d'Internautes. En effet, l'avantage majeur, c'est la possibilité de montrer et d'être vu à des milliers de kilomètres. Pourquoi ? Et pourquoi pas, il y a quelques milliers d'années le premier Reynésien laissait dans une grotte, une hache en pierre polie. Aujourd'hui, à nous de laisser notre trace, avec nos moyens. |
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Plusieurs hypothèses existent. La plus plausible nous paraît être celle de J. Coromines (Onomasticon).
Les formes les plus anciennes représentent le latin RIVU NIGER (rivière noire). Cette étymologie donnerait normalement en catalan RIUNER. Toutefois les formes REINER ou RAYNERS bien différentes des premières qu'elles ont évincées paraissent issues du nom Germanique RAINHER de RAGIN (Conseil) et HARI (armée). Il est donc probable que RIVO NIGRO ait été une interprétation savante de scribe transcrivant un nom propre germanique incompris. RAGIN HARI est devenu très tôt RAINHER, RAINÀIRS, RAINER, puis REINÉIRS et REINÉRS (voyelle neutre transcrite aussi bien par "a" que "e", addition d'un "s" de faux pluriel). Dès le XIV siècle la diphtongue "ai-ei" a été marquée en Catalan par un "y" qui est resté depuis. A l'époque de la décadence du Catalan, au XVI siècle le "r" final, devenu muet, a disparu. Au XVII siècle, l'Administration Française a adopté la forme la plus courante à l'époque : REYNÈS (en francisant la finale tonique par un accent grave sur le "e"). DATES Rayneriis : 1246 et 1279 Rayners : 1307, 1359, 1390 Raynes : 1407 Reyneriis : 1479 Reineris : 1605 Raines : 1624 Reynes : 1628 Reÿnes : 1700 Raÿnes : 1703 Reines : 1720 Reynés : 1772 Raines : 1789 Reynès : 1886 http://www.reynes.fr/html/origine.htm |
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Chapelle Saint Paul
Chapelle du Vila Chapelle Saint Vincent |
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Cap au Sud !
La commune de Reynès est située dans la partie sud du département des Pyrénées Orientales, dans le Vallespir, et la vallée du Tech, vallée la plus méridionale de France métropolitaine. Le Tech, avec la Têt et l'Agly est un des trois fleuves du département. Pour les spécialistes, les coordonnées précises sont N 42° 28' 33,8 " et E 0022 42' 26,73. La superficie de la commune est de 27,6 km², elle s'étend entre les communes de Taillet, Amélie-les-Bains à l'ouest, ville thermale et Céret à l'est, la sous-préfecture. Elle est mitoyenne avec l'Espagne au sud, dont elle est séparée par la chaîne des Pyrénées et le massif du Roc de Frausa (Roc de France) culminant à 1 450 m, sur le territoire communal de Reynès. A 35 km de Perpignan et à 10 km de la sortie de l'autoroute (Le Boulou), la commune de Reynès se situe à l'extrémité sud-ouest de la plaine du Roussillon, sur les premiers contreforts du massif du Canigou (altitude 2 784 m). La présence proche de la mer Méditerranée (27 km) alliée à une altitude comprise entre 150 et 1450 m, apporte à la commune de Reynès un climat méditerranéen, doublé d'un microclimat en raison de la moindre fréquence des vents dominants et notamment de la Tramontane. La moyenne annuelle des précipitations est de 800 mm au village de Reynès (altitude 240 m). Vous trouverez plus de détail dans la page météo. Plusieurs rivières arrosent la commune et se jettent dans le Tech. Rive gauche du Tech, la rivière Ample rejoint ce dernier au-dessus du Vila. Au Pont de Reynès, la rivière le Reynès, composé plus haut des rivières de Baillère et de Calsan, vient également grossir le Tech. Contrairement aux communes environnantes qui sont concentrées autour d'un vieux centre, ce qui est traditionnellement l'évolution urbaine normale. Reynès est une commune composée de sept hameaux disséminés sur la commune : La Cabanasse - Le Vila - Saint-Paul - Le Pont de Reynès - La Forge - Le village - Le Coll de Bousseill. Cette particularité en fait son charme, mais multiplie les difficultés de gestion et de services. |
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Fête de la Châtaigne
C'est tout d'abord, une grande fête conviviale qui commence le vendredi soir du premier week en d'octobre, par une soirée a la bore del foc : Contes au bord du feu, châtaignes et Vin nouveau. Une soirée conviviale et chaleureuse, à passer en famille ou avec des amis, un coup de main aux traditions et un pied de nez à la citrouille. Venez nombreux et nombreuses avec vos enfants. La fête se poursuit le Dimanche avec un vide-grenier et un marché artisanal et de produits naturels et biologiques. De quoi passer une journée très agréable dans le charme de notre commune Une initiative de l'Association Site Internet de Reynès (A.S.I.R.) pour la promotion de Reynès et des traditions. http://www.reynes.fr/html/fetechat.htm |
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Auteur de la fiche "Reynes" : Fabien FRANCÈS | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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France > Languedoc-Roussillon > Pyrénées-Orientales > Reynes (66400) |
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Nb d'habitants | 1203 (2002) |
Superficie (hectares) | 27,6 |
Coordonnées Géographiques (latitude;longitude) | N 42° 28' 33,8 " et E 22 42' 26,73 |
Altitude (en mètres) | 240 |
Nom des habitants | Reynésiens |
Nombre d'écoles primaires | 1 |
Nombre d'école maternelle | 1 |