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| Histoire | ||
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Il y avait une villa romaine dans le secteur de l’église actuelle. Des spécialistes ont reconnu des restes romains dans les fondations nord et sud de l’église où des blocs de maçonnerie qui ne se rapportent pas à l’édifice actuel ont été laissés en témoignage du passé et pourraient appartenir à un sanctuaire datant de cette époque. De nombreuses pierres de réemploi, visibles dans les murs latéraux semblent provenir de la villa .
Sources abondantes, plaine fertile, tout ce qu’il fallait aux Romains pour s’installer et apporter la vigne. Plusieurs pièces de monnaie de cette époque, des poteries ainsi que des « tegulae »ont été trouvées à proximité du château de Vidasse.
Un gouverneur de la villa nommé Petius aurait donne son nom à la localité.
L’intérêt stratégique et historique est confirmé par la présence d’un gué utilisé depuis des temps immémoriaux.
Plusieurs sarcophages découverts dans le cimetière témoignent de l’époque mérovingienne.
Les châteaux de Monbreton, de Vidasse et la tour de Beaupoil ont été témoins de la guerre de cent ans, puis des guerres de religion.
Du 17e au 19e siècle , à l’époque de la navigation fluviale, un port important et des entrepôts ont été construits. Des gabarres avaient leur port d’attache à Pessac sur Dordogne. Elles assuraient le service des transports sur Castillon et Libourne, Bordeaux et parfois Bergerac ou même Blaye. Le commerce fluvial était principalement axé sur le vin, mais aucun fret n’était refusé :pierres, pavés, bois divers... Il est possible d’admirer les quais, fort bien conservés, témoins de cette époque. La dernière gabarre, équipée d’un moteur survécut jusqu’aux années 50.
L’église est très intéressante au point de vue architecture. Les murs romans du 11e s. ont reçu une voûte au XVe. Une chapelle a été rajoutée au 15e S. A une époque indéterminée, un maçon qui avait vu des églises bizantines, réalisa en réduction de petites coupoles en brique , du plus curieux effet.
La région ayant été très touchée par la Réforme, les cultes Catholique et Protestant sont pratiqués à peu prés à part égale. Un temple a été construit dans le bourg vers 1900.
Lors de la deuxième guerre mondiale, le pont suspendu sur la Dordogne a été détruit. Aprés qu’une passerelle provisoire ait été établie, un nouvel ouvrage comportant un tablier métallique a été construit légèrement en aval.
En 1766, naquit à Pessac l’abbé Jean-Baptiste Hacinthe Lafon dont Louis XVIII fit un des précepteurs des pages de la cour. Il mourut à Pessac en 1836 aprés avoir été en 1812 dans la conspiration Mallet.
Pour favoriser le maintien de la population, la municipalité projette à court terme la réalisation d’un lotissement ainsi que du tout à l’égoût. L’année 2004 a été marquée par l’arrivée du gaz naturel .
Le bourg comporte plusieurs commerces ainsi qu’un restaurant.
Aujourd’hui, Pessac sur Dordogne est une commune de 463 habitants où il fait bon vivre. Les canoés, kayaks et avirons parcourent la rivière, les touristes suivent ses rives. Les affluents, Durèze et Soulége sont de petits paradis pour les pêcheurs, tandis que la beauté des sites invite à d’agréables promenades le long de la rivière ou le long des sentiers serpentant sur les côteaux.
Mars 2004
J.M. VEDRENNE
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