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Levis St Nom
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 Tourisme 
Abbaye Notre Dame de la Roche et l'Eglise saint Nom
     
     
  La chappelle de l'Abbaye Notre Dame dela Roche du treizième siècle se visite en groupe avec le Syndicat d'Initiative du Mesnil Saint Denis qui propose également la visite du Skit du saint Esprit, monument orthodoxe sur sa commune.
L'église Saint Nom ou se trouve la trés belle statue de Notre Dame de la Roche, est ouverte pendant les journées du patrimoine.
Commune du Parc Naturel Régionnal de la Haute Vallée de Chevreuse, traversée par l'Yvette qui prend sa source à la limite du village et des Essarts Le Roi, Lévis Saint Nom est un havre de verdure ou se croisent les rendonneurs qui empruntent le GR11, venant des gares de La Verrière, des Essarts ou de Saint Rémi Lès Chevreuses.
Syndicat d'initiative
Mairie
78 320 Le Mesnil Saint Denis


 
 
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 Histoire 
     
     
  NOTRE DAME DE LA ROCHE


En 1196, Guyon, curé de Maincourt, désire se retirer du monde et obtient de l’abbé de Saint Denis une terre en un lieu écarté dit « La Rosche ». Avec quelques compagnons, il fonde un ermitage.

Les frères du Bois Guyon sont entretenus par le seigneur de Lévis Gui 1er. En 1222, ils sont si nombreux qu’ils demandent et obtiennent d’Amaury de Montfort (fils de Simon) une maison « La Marchesserie » près de Vielle Eglise. Les moines reviendront à l’abbaye au milieu du XIII ème siècle, et la maison sera fermée.
En 1226, les moines qui dépendent de l’abbaye de Livry se soumettent à la juridiction de l’abbaye chef d’ordre de Saint Victor à Paris dont ils adoptent la règle et, de simples ermites, ils deviennent des chamoines réguliers de Saint Augustin ; pendant plus d’un siècle les abbés viennent de Saint Victor.

Il faut se rappeler qu’à cette époque, des évèvements importants se déroulent :
- 1209 : la croisade Albigeoise ordonnée par Innocent III, commandée par Simon de Montfort.

- 1229 : sous la régence de Blanche de Castille, le traité de Paris met fin à cette guerre désastreuse.

Gui 1er de Lévis vend sa terre des loges pour participer à cette croisade où il va s’enrichir considérablement.
Sur la fin de sa vie, voulant faire profiter les moines de la Roche des richesses acquises en Albigeois, il fait une dernière donation par dispositions testamentaires de 4000 livres parisis pour la construction d’une abbaye et l'entretien des religieux.

En 1232, par charte, il remet cette somme à ses amis Richard abbé des Vaux de Cernay, Amaury conte de Montfort et Alexandre des Bordes, et leur confie le soin de veiller à la construction des bâtiments, à l’approvisionnement du monastère et à l’acquisition de revenus et de propriétés pour les besoins et l’utilité de la nouvelle abbaye.
Les travaux sont surveillés par Thibaut de Marly(saint Thibaut), nouvel abbé des Vaux de Cernay, qui construit en même temps son abbaye.
En 1233, il est fait mention pour la première fois de l’abbaye NOTRE DAME DE LA ROCHE. En 1253, c’est l’apogée de la splendeur de cette abbaye, à cette même date se termine le cartulaire (recueil des différentes chartes du monastère) se composant de 109 feuillets d’une écriture reconnue du XIII ème siècle. Il comporte 98 chartes en latin, à l’exception d’une seule en français. Sur une copie faite en 1862, une note autographe sur le feuillet tenant autrefois à la couverture dit : « Monsieur le Comte du Fargys lui même m’a remis ce livre cartulaire de mon abbaye me disant l’avoir trouvé dans un grenier de son château du Mesnil par hasard parmi un monceau de papiers en désordre. Ce vendredi avant le dimanche de la Passion, l’an 1730 – Abbé CHANUT ».
Selon toute vraissemblance, ce cartulaire figurant au répertoire impérial sous Napoléon III est toujours à la Bibliothèque Nationale.

Les biens de l’Abbaye se composaient de terres labourables, de prés, de vignes, bois, aunaies, étangs, maisons, granges et jardins ; les moines percevaient des dîmes inféodées avec droits seigneuriaux ; il s’agissait de rentes en argent ou en grain.

Contrairement aux autres monastères voisins, également de l’ordre de saint Augustin, rien ne fut obtenu des rois.

Fondée, augmentée, dotée par les chefs, les membres, les parents, les alliés, les amis de la Maison de Lévis, elle fut en quelque sorte une abbaye privée et sa chapelle un tombeau de famille.

Gui III de Lévis, seigneur de Mirepoix, l’appelle « Notre Abbaye » dans son testament en avril 1276. Il y sera en 1298 inhumé avec Gui II son père, décédé en 1260 ou 1261, et Gui 1er son aïeul mort en 1233. Au pied de sa statue est inhumé son petit fils Roger en 1314. On trouve également la dalle tumulaire de Marguerite, dame de Monségur. Ce seront les cinq membres de la famille ayant leur sépulture dans l’église abbatiale jusqu’à la fin du XIVème siècle. Ensuite, plus de trace de la famille Lévis ne figure dans les écrits de l’Abbaye.

Pour le remercier de sa bravoure, Simon de Montfort fit don du fief de Mirepoix à Guy Ier de Lévis, dont le fameux château de Montségur, ses descendants y entretinrent une garnison jusqu'à la fin du XIIIème siècle.

La terre de Mirepoix et les possessions du Languedoc étant devenues la véritable patrie des descendants des trois premiers maréchaux d’Albigeois, la terre patrimoniale n’a plus guère d’importance.

A partir du XIVème siècle, la guerre dans le pays et le relâchement de la discipline furent à l’origine de la décadence de l’abbaye. Les coulevrines « de fer et de fonte » retrouvées permettent de supposer sa transformation en une base militaire.

La nomination d’un abbé commendataire, touchant la plus grande partie des revenus du monastère, existait dès la création de l’abbaye. Cet abbé pouvait être un ecclésiastique étranger à la vie régulière ou même un Laïc sous condition qu’il ne fut pas marié (Louis Habert de Montmort était âgé de 11 ans). La commende retenue au Moyen-Age, accélère dès le XV ème siècle la décadence et la ruine presque totale de l’abbaye, prenant ensuite des proportions honteuses au XVI ème siècle.

A ce moment, la famille Habert de Montmort entre en scène. En 1580, elle devient propriétaire de la chatellenie de Beaurain cédée par le Duc de Guise, seigneur de Chevreuse que lui même avait acquis de l’abbaye de Saint Denis.

Les Habert font construire un nouveau château pour remplacer le vieux manoir féodal de Beaurin (près du vieux village du Mesnil) ; ils vont acquérir bon nombre de seigneureries environnantes, dont celle de Lévis, ainsi qu’une partie importante des terres de Notre Dame de la Roche vendues par l’abbé pour payer les impôts au roi. Ainsi, la ferme du Pommeret détenue depuis Gui 1er passera avec la terre du Mesnil dans le domaine du comte de Toulouse, et enfin dans
celui de Louis XVI qui la possédait en 1786. La Bellepanne, acquise en 1235, deviendra propriété des seigneurs de la Verrière.

Pendant plus d’un siècle, l’abbé commendataire sera un membre de la famille Habert de Montmort, touchant de ce fait les revenus de l’abbaye.

Pourtant, au cours du XVI ème siècle, certains religieux essaieront de remettre de l’ordre et de rénover, tout au moins d’entretenir l’abbaye ; en particulier Pierre de Bourges qui en 1530 fait réparer les stelles du chœur, peindre les médaillons du Christ, des 12 apôtres (11 + saint Paul) et saint Christophe sur un pilier de la chappelle. En 1538, une cloche est installée dans le clocher,
elle sera remplacée en 1774.
En 1539, le frère Bernard dit « Bernard le Vigneron », essaiera de réformer le monastère.

En 1623, il n’y a plus de moines de Saint Augustin à l’Abbaye. Un chapelain nommé par l’abbé commendataire et tout à sa dévotion dessert la chapelle.

En 1695, le premier abbé n’appartenant pas à la famille Habert, Michel HUBBERT CHANUT, mort en avril 1742, essaiera vainement de redonner une certaine prospérité à l’abbaye.

Le 1er décembre 1758, la desserte de la chapelle de l’abbaye de la Roche est liée à la cure du Mesnil Saint Denis. Les curés de Lévis et du Mesnil se disputent l’abbaye devenue un lieu de pélllerinage à la Vierge et aux reliques de Saint Blaise.

Le 24 février 1787 le domaine de 64 ha, se trouve confié à l’abbaye de Saint Cyr.

En novembre 1788, l’inhumation du chapelain Pierre Timoléon Honcher a lieu dans la chapelle Saint Blaise.

En 1789, le monastère est supprimé, ses dernièress possessions vendues comme bien nationnaux.

Le 12 juillet 1791, il est stipulé par acte passé au district de Dourdan que tous les meubles et objets affectés au culte tel que la statue de la Vierge et autres objets analogues garnissant les autels et chapelles ne seront pas compris dans la vente, mais qu’ils demeureront expressément réservés au profit de l’église paroissiale de LEVIS.

De nombreuses protestations de l’acquéreur, du chapelain et des habitants entraineront un retard considérable dans l’exécution de cette convention. Ce n’est qu’après la révolution, en 1809, que l’évêque de Versailles demande au Préfet de Seine et Oise d’en faire opérer le transfert. Celui qui proteste le plus est le dernier chapelain de l’Abbaye, Maître Joseph CARRE, personnalité forte qui, sous la terreur, continuait à dire la messe et à faire le cathéchisme protégé par les habitants.
Il était nourri par l’acquéreur de l’abbaye, également propriétaire du château du Mesnil. Ce n’est qu’après la mort et l’inhumation de Maîre Joseph CARRE au cimetière de LEVIS que le transfert de la statue peut avoir lieu.

Une foule nombreuse accompagne, en ce mois de mai 1809, la statue de Notre Dame de la Roche en l’église de Saint Nom de Lévis.

En septembre 1834, l’Evêque de Versailles conseille au curé de LEVIS d’abandonner ses prétentions sur le reste du mobilier et en particulier sur les stalles, ce qui mit fin aux querelles.

Ce fût une chance pour l’abbaye d’avoir été achetée par un « fermier » riche qui a conservé tout le mobilier, y compris stalles et statues, contrairement à l’abbaye des Vaux de Cernay pillée par des spéculateurs spécialisés appelés la « Bande Noire ».

En 1793, nous dit une légende, une bande de pillards ayant envahi la chapelle et se livrant à des dégrations, la statue de Gui III serait tombée près de l’un d’eux, il en serait « mort de peur » !…

A la fin de la première moitié du XIX ème siècle, la famille LEVIS MIREPOIX ayant racheté l’abbaye et ses domaines, la chapelle est rendue au culte et redevient un caveau de famille.


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LA LEGENDE DU BERGER

Une chapelle élevée à l’endroit où un berger venait de découvrir une statue de la Vierge « Merveilleusement belle » - C’était, disait-il, un taureau qui, de ses pieds et de ses cornes, fouillant le sol, l’avait découverte et mise à jour – NOTRE DAME DE LA ROCHE.

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L’EDIFICE

L’édification de la chapelle s’effectuera d’un seul jet en 1232 – 1250 – le style de l’église et du cloître est gothique grave, simple et austère.

Les murs sont de meulière jointoyée comme à la Commanderie de la Villedieu toute proche. La toiture est de tuiles plates sauf le clocher recouvert d’ardoises.

La pierre de taille est employée pour les nervures des voûtes, les culs de lampes ornés qui les supportent, les pilastres et les arcs doubleaux de la croisée.

Un petit porche à triple arcades avait été ajouté au XVI ème siècle, le double arceau ogival supporté par deux colonnes aux chapiteaux ornés de feuillage et surmonté d’une archivolte à tête d’enfant rieur (qui nous reste aujourd’hui). Sur le tympan est pratiqué une ouverture en forme de trèfle sur laquelle subsistait au XIX ème siècle des traces de décoration polychrome : feuillage vert bleu réhaussé de noir.

Les vantaux de la porte en chêne datent du début du XVI ème siècle.

La rose se compose de huit arcs de cercle réunis à leurs extrémités et inscrits (dans une grande moulure de pierre taillée dans une seule et même pierre). Chacun des huit lobes est terminé par un fascicule de feuillage à l’exception de celui du haut qui est orné d’une tête de lièvre.

La chapelle dessine une croix latine de :
- 26 mètres de long,
- 20,40 mètres de large
- la nef 12 mètres
- le chœur 6 mètres
- le sanctuaire 7/8 mètres
- la hauteur des voûtes 10 mètres
- les deux chapelles du transept ont 6,70 mètres chacune.

Au fond de la chapelle de Saint Blaise, un escalier à vis conduit aux combles et comporte 60 marches de pierre.

Les culs de lampes, inspirés de l’époque romane personnifient d’une manière originale les vices et les vertus :

Symbole de l’Orgueil : Homme couronné, arrogant, méprisant
Symbole de la Colère : Homme à oreilles d’animal, les mains crispées et les cheveux hérissés
Symbole de l’Envie : Homme aux quatre bras, voulant tout prendre pour lui même
Symbole de la Gourmandise : bouche ouverte à deux mains
Symbole de la Luxure : bouc paré sur la poitrine.

Il manque l’Avarice et la Paresse.

Au dessus des stalles on identifie les vertus cardinales :
• Une tête d’animal (à gauche en regardant vers l’autel)
- s’il s’agit d’un taureau, il représente la force
- s’il s’agit d’un bœuf, il représente la patience
• Une tête de femme ou de jeune garçon :
représente soit la chasteté, soit la tempérance
• L’homme portant la responsabilité de peser le pour et le contre une balance sur le dos
représente la justice
La tête regardant des trois côtés à la fois
représente la prudence.

Les clefs de voûtes scultées du chœur et du sanctuaire représentent
- le Père couronné, les bras croisés, au repos après la création.

- le Christ avec un évangile dans la main gauche, bénissant à la manière latine ; les trois doigts représentent la trinité.

- Le Saint Esprit, simple tête derrière laquelle s’épanouit une feuille de trèfle, symbole de la triple unité.

Les médaillons représentent le Christ et les douze apôtres – Judas a été remplacé par Saint Paul – Ces médaillons datent de la première moitié du XVI ème siècle, quand Pierre de Bourges était abbé.

Des fresques à l’huile ont disparu ; l’une d’elle existait encore au XIX ème siècle et devait dater du XVII ème siècle (celle de la chapelle Saint Blaise représentant le martyr du Saint est remplacée par un tableau vers 1887).

D’après l’auteur du cartulaire de 1862, la statue en pierre du XVI ème siècle représentant Saint Jean Baptiste tenant dans sa main une corne d’abondance a été restaurée, à l’origine l’auteur pense que Jean Baptiste tenait entre ses mains un cercle de pierre avec une croix en son centre, semblable aux croix de consécration qu’on retrouve sur les murs des églises. Cet anneau brisé fut sculpté en forme de corne d’abondance. Cette version n’engageant que l’auteur du cartulaire de 1862.

Les stalles en bois datent du XIII ème siècle, elles sont les plus vieilles de France avec celles de Poitiers. On en comptait 32 à l’origine, il en reste 28 qui ont soouffert de la restauration du XVI ème siècle. De cette époque datent également la traverse et les barreaux tournés. Le très beau Christ en bois et les statues de Marie et de Saint Jean Evangéliste que l’on voit aujourd’hui sur l’autel, étaient alors fixés sur la traverse et surmontaient les stalles.

Une niche existait au dessus de l’autel, elle abritait la statue de Notre Dame de la Roche. Cette statue mesure 1,10 m, elle est en pierre, seuls les visages et les mains de Marie et Jésus sont en marbre poli. Durant longtemps on se demanda s’il s’agissait d’un matériau inconnu ou d’ivoire.

Elle est actuellement à l’église de LEVIS où elle fut transportée avec son retable sculpté, depuis son transfert en 1809.

En 1845, le duc de Luynes fit repeindre les vêtements. Il est possible que la statue de la Vierge qui se trouve dans l’église du Mesnil Saint Denis ait servi de modèle. Nombreux sont ceux qui pensent qu’elles appartiennent à la statuaire de début du XIV ème siècle. Notre Dame de la Roche est probablement un don de la famille LEVIS.

Les vitraux ont été refaits au début du XX ème siècle ; on voit dans la rosace le blason et la devise des LEVIS :
« DIEU AYDE AU SECOND CHRESTIEN LEVIS »
(Un Lévis aurait été baptisé après Clovis, premier chrétien.)

Dans le sanctuaire de la chapelle Saint Blaire, vers 1860, sur des carreaux d’origine, figurait un chevalier en armure. Le carrelage a complètement été refait.

La charpente est très soignée, lisse et polie, l’absence de toiles d’araignées fait penser qu’elle est en châtaignier.

Le cloître qui formait un carré a été entièrement détruit ; des fouilles au XIX ème siècle ont permis d’en retrouver l’emplacement.

Dans la salle capitulaire où se réunissaient les moines, se trouve une belle cheminée du XIII ème siècle. Les colonnettes et les petits chapiteaux viennent de la chapelle. Le sol a été surélevé à cause des inondations.

La salle comporte trois travées séparées par deux piliers, l’un rond, l’autre octogonal. Le fermier y mettant ses animaux, les piliers se trouvent usés à certains endroits.

Au dessus se trouvaient les cellules des moines. Le bâtiment lui faisant suite est du XVI ème siècle, de même que la grange indépendante. Une petite maison a été construite au XVIII ème siècle sur le mur de clôture prlongeant la chapelle.

La petite statue en bois, mutilée dans la niche à l’extérieur, est pense-t-on celle de Saint Blaise.

Le jardin de 7 hectares – on y trouve la citerne près de la chapelle qui alimentait l’abbaye en eau, de même que l’ancien vivier.

Au début de la deuxième moitié du XIX ème siècle, les descendants des Seigneurs de LEVIS rachetèrent ce qui restait de l’abbaye fondée par leurs ancêtres (les bâtiments et les sept hectares).

Pour assurer la conservation de l’édifice et du caveau de famille qu’ils y rétablissent, le 11 novembre 1869, les descendants de la famille de LEVIS mettent à la disposition, pour 99 ans, l’abbaye à un prêtre, l’Abbé BON, fondateur de l’Orphelinat d’Elancourt, par un bail amphithéotique.

Trois sœurs y créent une école de jardiniers pour 30 orphelins. Cette œuvre a survécu tant bien que mal, jusqu’à la reconnaissance officielle de l’école en 1956, grâce aux dons de bienfaiteurs.

En 1965, l’école se sépare de l’orphelinat d’Elancourt et devient l’Association de Notre Dame de la Roche, Centre Professionnel Horticole et reçoit depuis des subventions. Le Bail de 99 ans a été renouvelé en 1966.

Ce Centre reçoit 36 garçons pour une formation horticole sur trois ans.
(Obtention du C.A.P.A. Jardins, ESPACES Verts et diplôme d’école).




D’après Madame DEGOUY et Christian BIRRIEN
Tiré du cartulaire de l’Abbaye et du précis d’histoire de Monsieur MOUTIER de la SHARY - 1862














 
 
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Nb d'habitants    1754 
Altitude (en mètres)    Vallée à 130 m, plateau 170 m 
Nom des habitants    Lévissiennes et Lévissiens