Quelque part en France - L’encyclopédie interactive des villes et villages de France

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La Chapelle Des Pots
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  Le Lavoir et sa Fontaine.
Joyau du centre bourg, son dôme en pierre abrite la source qui vient grossir les ruisseaux "Ribonneau" et "Fontenelles" ; ceux-ci forment le "Brameri" qui quelques kilomètres plus loin au sud devient "Le Bourru".
au XVIème siècle, elle aurait porté cette inscription en latin : "Moi Nymphe de ce lieu, gardienne de cette Fontaine, je dors au doux murmure de cette eau. Qui que tu sois qui vienne fouler cette pierre sonore, respecte mon sommeil. Bois et lave toi, mais en silence" .

Aire de détente.
En abordant l'entrée du Village par la Route de Chaniers, à l'intersection de la route de chez Jaulin, le regard ne peut éviter ce superbe plan d'eau jonché de nénuphars où cohabitent flore et faune aquatique : canards, poissons, poules d'eau...
Situé dans un environnement ombragé, il s'harmonise parfaitement avec un cadre naturel et verdoyant sillonné par le ruisseau "Le Brameri" .
Cet espace tranquille est propice à la détente, au pique-nique, à la pêche, aux jeux de plein air, ect...
(Extrait de la plaquette touristique éditée par la Municipalité, avec le concours du Conseil Régional Poitou-Charentes et du Syndicat dy Pays de la Saintonge Romane) .


 
 
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 Histoire 
     
     
  HISTORIQUE.

Située à 7 Km de Saintes et à 15 Km de Cognac, LA CHAPELLE DES POTS doit son nom à la présence de nombreux ateliers de poterie de grande réputation aux XIIIème et XVIIème siècles. La présence de céramiques de Saintonge sur des sites d'Angleterre, datées des années 1250-1350, témoigne de l'existence de potiers actifs à la Chapelle dès cette période là. La Paroisse de La Chapelle se développe au cours des siècles, sur des sols de qualité moyenne ou mauvaise, ainsi, la présence sur ce territoire de matières premières indispensables à la production de poteries (argile, bois, eau) était favorable au développement d'ateliers de céramiques (poterie, tuilerie, bujours...) et explique en partie l'importance de cette activité qui connu des heures de gloire au XIXème siècle. Il s'agissait d'un artisanat rural dont la production était destinée à l'usage local et à l'exportation. La poterie de La-Chapelle-des-Pots fût notamment exportée en Europe du Nord au XIIIème et XIVème siècle, puis en Amérique du Nord au XVIIème siècle à partir du port d'embarquement localisé à PORT BERTEAU (Commune de Bussac-sur-Charente).

Bernard PALISSY
(XVIème siècle) , célèbre Potier, émailleur, savant et écrivain français qui a exercé ses talents à Saintes, a fait ses débuts à La Chapelle où il a épousé la fille d'un potier.
A La Chapelle existait le bureau de la céramique régional.La trouvaille de modillons romans en remploi dans les murs d'habitations atteste de l'existence à proximité du ruisseau d'une chapelle antérieure (La chapelle des Potiers) , près du ruisseau 'Le Ribonneau" . Un texte de 1320 donne des précisions sur cette installation. A cette date, le Chapitre de la Cathédrale de Saintes autorise la création d'une Chapelle, qui donnera son nom au village de La Chapelle-des-Pots. En 1786, son clocher menaçant ruine, elle fut détruite et remplacée par l'édifice actuel.

En 1790, la Commune s'appelle officiellement " LA CHAPELLE-des- POTS en SAINTONGE "

LE MUSEE DE LA CERAMIQUE.
Dès notre entrée dans le village en provenance de la route de Saintes ou de Vénérand, nous sommes invités à visiter le Musée de la Céramique. Celui-ci est né de volontés locales soutenues par les instances publiques pour témoigner de l'évolution et du rayonnement d'un artisanat céramique qui fit, pendant des siècles, la spécificité de ce village Saintongeais et des Paroisses avoisinantes.
Les collections présentées sont issues, en grande majorité, des fouilles archéologiques entreprises dans les années 1970 par le musée des A.T.P. sous l'égide de Mr Jean Chapelot, Directeur de recherche au C.N.R.S. en alliant recherches ethnographiques et prospections archéologiques.
Depuis quelques années, des Archéologues se déplacent sur les chantiers de construction pour effectuer des fouilles terrestres.
Une autre partie des collections provient de dons ou de legs consentis par des particuliers ou d'autres musées.
( Extraits de la plaquette touristique éditée par la Municipalité, avec le concours du Conseil Régional Poitou-Charentes et du Syndicat du Pays de la Saintonge Romane )
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LA CHAPELLE DES POTS est une commune qui offre aux visiteurs les atouts d’un paysage plein de contrastes, vallonné et boisé, parcouru par quelques cours d’eau. L’analyse de la toponymie nous livre d’emblée le grand attrait de ce territoire. Si le terme chapelle nous apporte un premier enseignement celui de la présence a l’origine de la communauté villageoise, d’un lieu de recueillement, d’une église ; le terme des pots est plus significatif car il nous éclaire sur l’activité économique dominante à savoir un grand centre de production de poterie et ce depuis le Moyen Age. Quelques toponymes anciens tels « les ouillères » renforce cette identité car oulière est dérivé du latin olla qui signifie « pot marmite ».
Si la ville de Saintes a possédé dès l’époque romaine des ateliers de céramique, c’est seulement au 13ème siècle que les potiers s’installent dans les villages aux alentours. Un texte de 1320 précise que le chapitre de la cathédrale autorise la création d’une chapelle qui donnera son nom au village « La Chapelle des pots ».
Elle était destinée au service des potiers installés là dans d’anciennes forêts qu’ils avaient défrichées et qui s’étaient plaints de devoir aller fort loin dans les villages environnants pour aller à la messe. Les historiens admettent un décalage normal de plusieurs décennies. Ce n’est pas cette chapelle qui est parvenue jusqu’à nous mais une église reconstruite au début du 18ème et restaurée au 19ème siècle. Il est d’ailleurs probable que cet édifice ait été réédifié à l’emplacement d’un édifice antérieur.

La comme conserve plusieurs loges (des 17ème et 18ème siècles) : LA Chanterie, au chapitre de Saintes (principal seigneur de la paroisse), Beaumaine, propriété de l’érudit saintongeais Dangibeaud au 19ème siècle, ou encore Montplaisir. Vers 1880, la famille de Brémond d’Ars construit le château de la Dixmerie.

Détails : extraits de l’ouvrage Châteaux, Manoirs et Logis. Charente-Maritime.
Au nord, la Propriété de Montplaisir qui appartenait au 17ème siècle à la famille Adam comme l’atteste une curieuse pierre encastrée dans le mur de la façade d’habitation représentant au milieu d’un jardin Adam et Eve et le serpent. Au dessous de cette pierre figure l’inscription suivante « Adam 1624 ». Un représentant de cette famille, J-L. Adam fut chanoine et official de Saintes en 1720.
Le domaine de la Dixmerie aurait été jadis propriété de la famille de Brémond d’Ars. La tradition veut qu’il y aurait eu, alors, à cet endroit une grange aux dîmes et un château. Les membres de cette famille semblent s’être succédés à la Dixmerie pendant deux siècles. A la veille de la révolution, cette terre aurait appartenu à Pierre René Auguste de Brémond ‘Ars Comte de Brémond d’Ars, Baron de Saint-Fort-sur-le-Né, Seigneur d’Orlac et de Dompierre, Député de la noblesse de Saintonge aux Etats Généraux de 1789. Il fut maire de La Chapelle¬ des Pots. Il fut entre autres l’un des fondateurs de la société d’Archéologie de Saintes. La propriété passa ensuite dans plusieurs mains. Le château actuel remonte aux années 1880. Il a été construit à proximité d’une ancienne maison de maîtres.
La Chanterie : A la veille de la Révolution, le domaine de la Chanterie appartenait au chapitre de Saintes dont jouissait le sieur Joubert, Prêtre. Il consistait alors en une maison de maître et ses dépendances (maison de Bordier, chai et écuries …) A la révolution, elle fut vendue comme bien National.
Beaumaine : En 1738, Daniel Jambu était mentionné seigneur de Beaumaine. Au 19ème, elle appartient à la famille Dangibeaud. Ce logis remonterait au 17ème siècle. Il a subi d’importantes modifications au fil du temps.

L’église dédiée à Saint-Front :

Ce vocable fait référence au premier évêque de Périgueux et Apôtre du Périgord dont la légende n’est qu’un savant mélange entre l’histoire de Saint Fronton d’Egypte et celle de Saint-Martial de Limoges. Il aurait rendu visite aux Pères du désert, ravitaillé une caravane de 70 chameaux. Sur sa prière, une statue de Vénus s’écroule et il est sort un dragon qui tue sept païens. On l’invoquait contre les serpents parqu’il aurait débarrassé le Périgord d’un énorme reptile en faisant le signe de Croix.

Architecture
Il existait, selon la tradition, une ancienne chapelle, construite au Moyen Age pour les potiers installés en ce lieu et qui est à l’origine de toponyme. Si le chapitre de Saintes a autorisé en 1320 la construction d’une chapelle, il faut préciser que ce n’est cependant pas cette église qui nous est parvenue. Un bloc sculpté remployé dans le mur de soutènement, cernant l’esplanade de l’église est peut-être l’un des seuls témoignages de cet édifice. Curieusement, le décor rappelle des œuvres romanes, notamment celle de la crypte de Saint-Eutrope de Saintes. Mais le traitement de la sculpture, plus sec, démontre une réalisation plus tardive.
Au 18ème siècle, l’église Saint-Front fut entièrement reconstruite, avant d’être transformée au 1848. Le plan générale de l’édifice est très simple, avec une nef prolongée directement par une abside en hémicycle. L’édifice est entièrement couvert de voûtes en plâtre, et ses élévations en pierre ne présentent aucun décor. Au 19ème siècle, on édifia une nouvelle façade, dont la travée centrale, animée d’une fausse baie et d’un petit fronton triangulaire, est surmontée d’un clocher carré qui confère désormais à l’église un surcroît de monumentalité. On peut signaler la présence à l’intérieur d’un autel en bois du 18ème siècle aux formes galbées, qui proviendrait de la chapelle des Jésuites de Saintes.

Si les textes apportent quelques indices sur l’histoire de la commune, les fouilles accréditent les datations et montrent l’intensité de l’activité artisanale sur le territoire. On a pu identifier des sites des 13ème et 14ème siècles et du 18ème siècle. (Ainsi on a découvert un atelier chez Bénuraud (13ème et 14ème siècle) ; Autres sites : Les Tombelles , une fosse dépotoire avec ici probablement un atelier qui produisait des vases (vert). Les Ouillères : Autre site très important avec une production assez semblable à celle des Tombelles. L’atelier du 18ème siècle – 19ème siècle de la Pommerie).
Au 13ème siècle, les potiers vivent encore sur le coteau des Ouillères ; il y trouvent le bois alimentant leurs fours et la terre avec laquelle ils réalisent notamment des carreaux de pavage émaillés (décors géométriques, végétaux, d’animaux …) pour les églises, les châteaux, ainsi que des « pichets » polychromes décorés (masques, animaux, arbres …) A la renaissance, les productions sont des plus variées (assiettes, plats, écuelles, fontaines, bougeoirs, réchauds, cruches à becs verseurs, …), elles s’exportent en Europe occidentale, puis au 18ème siècle au Canada et en Louisiane. Mais concurencées par les faïenceries, dont une est située près du bourg, leur qualité s’appauvrit à la fin du 18ème siècle. En 1850, il est une vingtaine d’ateliers (et quelques fours à tuiles et à chaud) qui fabriquent des épis de faîtage et une vaisselle assez grossière mais solide ; tous ont disparu au début du 20ème siècle.


Maison
17ème - 18ème siècles – Moellons et pierre calcaire – Route des Guilloteaux.

Maison et dépendances
15ème - 17ème siècles – Moellons – Route des Guilloteaux.

Les maisons d’origine médiévale sont suffisamment rares en Charente-Maritime pour signaler celle-ci, qui se trouve aujourd’hui transformée dans un ensemble de dépendances. Le principal élément est la fenêtre rectangulaire à meneau et traverse, dont l’encadrement est orné de moulures complexes dotées de bases prismatiques. Cette baie de la fin du Moyen Age fort bien conservée est comparable à quelques exemplaires concervés à Saintes. Le reste de la façade a fait l’objet de remaniements, puisque la porte accolée à la maison mitoyenne s’ouvre sous un arc qui devrait correspondre à un ancien porche.

Maison à escalier parallèle à la façade (17ème ou 18ème s.)
Cette maison aux dimensions modeste accueillait une pièce à vivre dans le niveau le plus élevé. Un évier était situé sur le palier. Un journalier pouvait vivre dans cet humble logis.

Fontaine-Lavoir
18ème ou 19ème siècle . Pierre calcaire et structure en métal et bois - Rue de la République
Comme dans de nombreuses communes de la région, on aménagea au 18ème ou au 19ème siècle une fontaine publique, qui alimente en outre un lavoir. Les pierres inclinées disposées tout autour d’un bassin permettaient aux lavandières de frotter et de battre leur linge. Un petit dôme en pierre abrite la fontaine tandis que les rives de toiture du ballet en structure métallique sont ornées de bois découpé. Ces deux éléments particuliers contribuent à l’originalité de cet équipement. Le lavoir est situé en plein centre du bourg auquel il apporte son charme pittoresque en l’absence d’un usage qui s’est perdu depuis le milieu du 20ème siècle.

Maison :
19ème siècle – Pierre calcaire – 28, rue de la république.

Dans les années 1930, s’ouvre un sanatorium, alors desservi par la ligne Saintes-Burie (Chemins de fer Départementaux) ; il est reconverti en 1970 par l’hôpital de Saintes en centre d’accueil pour handicapés mentaux et en maison de retraite. Commune péri-urbaine vallonnée, boisée et aux coteaux viticoles, la Chapelle-des-Pots est le siège d’une entreprise qui produit de la vaisselle et des objets décoratifs, tente de renouer avec sa tradition de village de potiers (musée, fête).



Remerciements à Saintonge Romane et plus particulièrement à Isabelle Oberson pour son excellent exposé, des recherches qu’elle a faites et de la qualité de son interprétation.




 
 
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 Description Géographique 
     
     
  Le Bourg est implanté à la confluence de plusieurs vallons, à l'abri des vents qui balaient le plateau. La trame bâtie s'organise autour de l'église et le long de la RD 131 Saintes à Burie.
Pas de place à la monotonie en parcourant les ruelles sinueuses. Leurs noms sont évocateurs de l'activité qui y régnait au temps jadis : Chemin des Potiers, des Tuiliers, de l'Alandier et la Bughée.
Un four de potier du XVIIIème siècle est visible dans le bourg, route des Guilloteaux.
La Commune de La Chapelle des Pots s'étend sur un territoire valloné et boisé, sillonnée par les ruisseaux, le Bourru, Les Fontenelles, Le Ribonneau et le Brameri. De topographie irrégulière entaillée par plusieurs petites vallées et vallons secs, ainsi que la présence de sols peu propices à la grande culture mais adaptés à la vigne, a permis le maintien de paysages variés où alternent bois, vignes, prairies et grande culture.
Elle est avant tout rurale et invite à la promenade. Si par hasard ou l'envie de s'évader dans la nature guide le randonneur vers le G.R. 360 et les circuits pédestres du vallon d'Henri et du vallon du Bourru, il découvrira des habitats dispersés en de nombreux villages non moins pittoresques. A proximité des "Guilloteaux" , un four de tuilier est observable de la route (ce four est implanté sur une propriété privée) . Sur le circuit du vallon d'Henri, un four à chaux porte les traces d'émail qui a certainement servi à cuire des poteries.
(extait de la plaquette touristique de LA CHAPELLE DES POTS, éditée par la Municipalité avec le concours du Conseil Régional Poitou-Charentes et du Syndicat du Pays da la Saintonge Romane)


 
 
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 Vie locale 
     
     
  Le dimanche 12 mars 2006, dans notre Village, se tiendra la 11ème FOIRE AUX PUCES, dans la salle des fêtes et en extérieur. Cette manifestation est ouverte aux Professionnels et aux Particuliers de la Commune.
L'Organisation est réalisée par le COMITE DES FÊTES.
Pour tous renseignements s'adresser à:
Madame LAMIRAULT Téléphone: 06.66.86.92.35


 
 
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 Fêtes et manifestations 
     
     
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Samedi 17 et dimanche 18 mai 2008

11ème MARCHE DE POTIERS de LA CHAPELLE DES POTS

2 jours sur Planète Poterie....

Décollage immédiat...

Cette année, on voyage....
Pour cette 11ème édition, le Marché de Potiers de La Chapelle des Pots vous offre un week-end sur Planète Poterie.
Quelle soit artistique, traditionnelle, pratique ou inventive, découvrez toute la poterie contemporaine dans sa grande diversité Européenne.

Et découvrez le plaisir d'offrir l'objet unique...

BON VOYAGE A VOUS TOUS !



Le Comité des Fêtes, avec le soutien de la Municipalité de La Chapelle des Pots, organise son 11ème Marché de Potiers.

40 Potiers à découvrir le samedi 17 mai de 13h à 19h et le dimanche 18 mai de 10h à 19h.

Informations au: 05.46.91.55.22










LE FOUR A BOIS DE LA CHAPELLE

Construit en 2003 à l'initiative de Pascal RAYNAUD de la Saintonge Romane dans le cadre des journées du Patrimoine de Pays, le four à bois a subis avec succès, le 11 octobre 2003, sa première épreuve du feu.

Il s'agissait pour les Potiers qui l'avaient construit, Pascal RAYNAUD, René de BEAUCORPS (Entreprise de Poterie d'art "LE TOURNASSIN), Corinne et jean-Philippe BAIGL de La Chapelle des Pots, auxquels s'était jointe Christine COLSON, de vérifier que ce four chaînette pouvait cuire à des températures atteignant 1280°C. Jacques FLEURET, Potier dans les Landes, ayant une longue expérience de ce type de four avait été sollicité pour conduire cette première cuisson.

L'enfournement s'est fait la veille, le dimanche 10, et il a fallu une bonne journée pour installer toutes les pièces dans le four et reboucher la porte.
Deux pyromètres avaient été placés à l'avant et à l'arrière du four pour mieux réguler les écarts et l'évolution de la température.

A 17 heures, le lundi soir, le four est allumé et 2 personnes, une devant chaque alandier, vont alimenter le four jusqu'à la fin de la cuisson.

Jusqu'à 1000°C, le feu est alimenté par du gros bois (chêne) puis à partir de 1000°C, du bois beaucoup plus fin (sapin), la température du four montant alors plus difficilement. Il n'est pas rare que passer de 1000°C à 1300°C demande autant de temps que de 0 à 1000°C. Trois stères de bois sont consommés.

L'heureuse surprise de cette première cuisson, c'est que les 1280°C seront atteints bien plus tôt que prévu, dès 5 heures le mardi matin: la cuisson aura duré à peine 12 heures. Inutile de préciser que le savoir-faire de Jacques FLEURET y fera pour beaucoup, car rien ne dit que la prochaine cuisson sera aussi "expéditive". Peu importe, nous savons maintenant que ce four chaînette peut réaliser sans problème des cuissons à 1280°c.

Le défournement se fera le jeudi après-midi, c'est-à-dire 60 heures après la fin de la cuisson, et les céramiques sont encore chaudes

Le résultat final est plutôt satisfaisant, car il y eut peu de casse.

Un grand merci à tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette première cuisson. Eric VALLET et Jean-Marc BEAUFRETON (Employés Municipaux), qui au pied levé, ont du protéger le four des caprices du temps, pour que la cuisson ait lieu et se déroule dans de bonnes conditions. L'Entreprise COUPRIE et Monsieur et Madame Robert FORT qui ont founi le bois gratuitement, Monsieur et Madame MAGNAN qui ont accepté de le stocker en attendant la cuisson.

(Extrait du Bulletin Municipal Annuel 2004 de la Municipalité de La Chapelle des Pots)



 
 
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  Administratif  
  Ouverture de la Mairie:

Lundi: 9h00 à 12h00 -- 14h00 à 17h00
Mercredi: 9h00 à 12h00 -- 14h00 à 17h00
Vendredi: 9h00 à 12h00

Permanence Maire et Adjoints:

Lundi 14h00 à 17h00 Jean FOUCHER ou Olivier DE BELLABRE

Mercredi 14h00 à 17h00 André GIRAUD

Vendredi 9h00 à 12h00 Micheline GREENGOLD

Sur rendez-vous: Jean-Claude COUPRIE....... mardi après-midi
vendredi matin


La Mairie est fermée (sauf évènement contractuel) les mardi et jeudi. Un répondeur est installé et en cas d'urgence, laissez votre message nous vous rappellerons rapidement. Cependant, vous pourrez être reçu exclusivement sur rendez vous. En cas d'urgence, appelez un Elu.
Adresse de la Mairie:

5 Rue de la Mairie
17100 LA CHAPELLE DES POTS
Téléphone de la Mairie: 05.46.91.50.76
Monsieur le Maire: Jean-Claude COUPRIE
Adresse Internet de la Mairie: mairie.lachapelledespots@wanadoo.fr


Ecole: Tél: 05.46.91.58.73
De la maternelle au CM2 (R.P.I.)

Office du Tourisme de la C.d.C. du Pays Santon (Saintes)
Tél: 05.46.74.23.82
Musée de la Céramique:
Tél: 05.46.91.51.04

Service Religieux: 4ème dimanche du mois à 9h15

Gendarmerie de Saintes: Tél: 05.46.93.01.19

SAMU de Saintes : Tél: le 15, ou 05.46.27.15.15.

Pompiers de Saintes: Tél: le 18, ou 05.46.93.07.51

Hôpital de Saintes: Tél: 05.46.92.76.76

PTT Saintes: Tél: 05.46.93.05.72

Services de Cars:
Transport Aunis et Saintonge: Tél: 05.46.97.52.01
OCECAR : Tél: 05.46.95.97.08

Associations:
APE - Bibliothèque - CLSH " La Souris Verte" - Comité des fêtes - Gymnastique volontaire - Judo-club - SESACTS - Société de Chasse.

Les Membres du Conseil Municipal:

Jean-Claude COUPRIE (Maire)

Jean-Pierre AUGER
Olivier de BELLABRE
Patricia COUSSET
Thibaut de FELLIGONDE
Jean FOUCHER
Marie-Hélène FREGEAU
Bruno GAUTHIER
André GIRAUD
Micheline GREENGOLD
Guillemette LECUYER
Pierre MERCIER
Alain MONDY
Vincent RICHARDEAU
Brigitte ROUGNY
Les Adjoints:

Jean FOUCHER(1er Adjoint)
André GIRAUD (2ème Adjoint)
Micheline GREENGOLD(3ème Adjoint)
Olivier DE BELLABRE (4ème Adjoint)

Télécopie Mairie: 05.46.91.43.15
   
 
Auteur de la fiche "La Chapelle Des Pots" : Jacques LABASTHE
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France > Poitou-Charentes > Charente-Maritime > La Chapelle Des Pots (17100)
Nb d'habitants    884 (2001)
Superficie (hectares)    1027 dont 338 boisés