Quelque part en France - L’encyclopédie interactive des villes et villages de France

Ce site constitue l’encyclopédie interactive des villes et villages de France. Son principe est d’offrir le visage de la France dessiné par ses habitants eux-mêmes.Son fonctionnement est donc double.Quelque part en France permet d’informer.Quelque part en France permet de s’informer.


 


Hautevelle
  RechercheContactAide  
       
      Informations manquantes ?  
      Envoyez vos textes au webmaster  




 
 Histoire 
     
     
  Dans les siècles précédents notre village d'Hautevelle c'est nommé de différentes façons:  
En tout premier il fut appeler Alta Villa , Aute ville en 1256, Auteville en 1362 Autevelle en 1442,Alte Ville en 1407, Altevelle en 1481.
    Adjectif haute et appellatif velle (forme dialectale de ville, issu du bas latin villa domaine rural): Exploitation rurale ou village situé sur une butte.
Mais l'on sait qu'il a connu l'occupation humaine dès les temps les plus reculés comme en témoignent de beaux vestiges gallo-romains...
Géologie
Superficie totale: 778 ha Altitude: 265 m         Boisée: 388 ha
La partie nord ouest du village est plate, une côte assez importante au sud et un plateau au nord . Exposition dominante sud ouest.
Dépendance :Le Beuchot, La Logeotte, l'Ermitage, à l'Est, les Gouvets (maison isolées) au Sud .
Alluvions modernes dans le cour du ruisseau . Alluvions des hautes terrasses au sud est . Calcaire a l'ouest .Grès à l'ouest et au nord ouest .Marnes irisées avec dolomie moellon sur le reste .
Vaste étang du Beuchot au sud est d'ou part le ruisseau de la Roge qui se dirige vers l'ouest et va se jeter dans la Lanterne a Briaucourt . Sur une éminence qui est voisine du village des débris de vieilles construction; on y a trouvé des moellons travaillés des tuileaux de grandes dimensions, des fragments d'une tablette de pierre de l'épaisseur de quatre centimètre et divers morceaux de poterie fine et commune.
Hautevelle était un village Barrois enclavé dans le comté de bourgogne. En 1256 , Aimé de Montfaucon fut nommé arbitre d'un commun accord pour régler les différents qui s'étaient élevés entre le comte Hugues et Thiébaud ,comte de Bar et pour déterminer si Hautevelle était dans le domaine des comtes de Bourgogne . On ne connaît pas sa sentence mais elle fut certainement en faveur du compte de Bar . Hautevelle fit partie de la châtellenie de Conflans et en 1319, Édouard, comte de Bar lui étendi les franchises de Conflans .
    A Hautevelle se trouvait un prieuré de Bénédictins dont on ne sait pas grand chose. Son union avec l'Abbaye de Faverney fut prononcée en 0407 par l'abbé de la Chaise Dieu et confirmée par le pape Grégoire Xll . Vauthier de Chemilly étant prieur , en 1394.
Paroisse du doyenné de saint loup, qui était jadis du diocèse de Besançon malgré l'appartenance au Barrois et qui était liée au prieuré Saint Didier . Succursale par décret du 30 septembre 1807.Eglise sous le titre de Saint Didier , évêque de Langres décapité vers 264. L'église actuelle a été reconstruit en 1874 dans le style néogothique par l'architecte Colard, de belles proportions qui lui donnent de loin un air de cathédrale.
    Voici une description succincte de l'ancienne :<< elle offre à l'observateur trois styles d'architecture: l'ancien cintre, les formes ogivales et le plein cintre moderne, on peut donc faire remonter sa fondation au XI ou XII siècle. Le cœur paraît être la partie la plus ancienne de l'édifice.
C'est avec plaisir que l'on découvre cette jolie commune! Le fil de vos pas vous conduira sans doute prés de l'ancien ermitage à la Logeotte. Puis l'étang du Beuchot vous réserve une paix sereine loin des tumultes des grandes cités...
Hautevelle n'a en rien perdu de son charme et vous l'apprécierez dans sa plus grande authenticité! 


 
 
Informations
manquantes ?
Envoyez vos textes
au webmaster
 
 
 Personnages célèbres 
     
     
  Marie Dauguet (1860-1924)

        La géographie littéraire est la plus agréable des sciences et l'une des plus enrichissantes qui soient.
    Il est un lieu en Haute-Saône, au milieu des grandes forêts de la région de Luxeuil, le hameau du Beuchot, une très anciennes forge, près d'Hautevelle, qui nous est révélé dans les aspects les plus divers de sa nature, par l'œuvre d'un poète, qui a vécu, qui inspira toute son oeuvre, Marie Dauguet.
    Marie Dauguet, née Julie Marie Aubert, le 2 avril 1860 a la Chaudeau, commune d'Aillevillers (Haute-saône), était la fille de Louis Ferdinand Aubert, directeur des Forges de la Chaudeau, propriété de la famille de Buyers, qui épousa à Besançon, en 1851, Pauline Rose Charlotte Hamelin, fille de Joseph Mathurin Hamelin, capitaine d'artillerie, inspecteur de la raffinerie de salpêtre à l'arsenal de Besançon, et de Jeanne Rose Magnin, d'une vieille famille bisontine.
    En 1875, ses parents s'étaient établis aux Forges du Beuchot entre Fontaine-les-Luxeuil et Hautevelle. C'est là qu'elle épousa, en 1881, un ami d'enfance et de jeunesse, Henri Dauguet.
C'est dans cette grande maison, prés de la forge se reflètant dans les eaux d'un grand étang, qu'elle a tracé des impressions poétiques et composé ses recueils dans lesquels s'exalte un culte fervent de la nature et de la beauté rustique.
    Dans la solitude, elle aimait recevoir ses amis poètes lorsqu'elle conquit, vers 1905, la notoriété. Lors de ses séjours à Paris, elle fréquenta les salons littéraires, les poètes Henri De Régnier, Rémy et Jean Gourmont, Gabriel d'Annunzio (qui vint la voir au Beuchot), Rachilde et son mari Alfred Valette, le Mercure de France, etc...
    Entre autres recueils, elle publia en 1905 au Mercure << Par l'Amour >> que couronna l'Académie Française. Émile Faguet écrivait avec enthousiasme << voici enfin un vrais poète >>. 
    Son article élogieux, avec bien d'autres, par de célèbres critiques, devaient la révéler au monde des lettres et la consacrer disciple de Virgile.
    Marie Dauguet est en effet un poète bucolique à la poésie rayonnante d'un panthéisme passionné.
Elle chante la beauté de la nature avec tous ces humbles, tous ces ignorés, braves gens et bonnes bêtes qui vivent à la campagne et qui la font vivre toute l'année, qui la travaillent, qui la fertilisent et qu'elle enveloppe, en récompense, de sa bonne paix.
    Peu mondaine, elle vivait surtout avec ses animaux, ses chats son chien auquel elle récitait souvent ses poèmes, prétextant qu'il était son meilleur critique, au cours des longues promenades à travers bois qu'elle faisait chaque jour.
    Les chiens affectueux qui pas à pas vous suivent. Appuyant leurs museaux humides sur vos mains.
    Peut-on mieux louer les chats familiers, pour leur féline sensualité, dans ces vers, dédiés à <>, son chat, qui lui attirèrent la sympathie de Paul Leautaud, du <>, grand ami et protecteur des chats.
Marie Dauguet n'avait qu'une fille, artiste de talent, qui épousa le lieutenant de vaisseau Gérard de Fontenoy-le-Chateau, qui sombra avec le cuirassé Danton durant la Grande Guerre.
Après la mort de son mari, survenue en 1924, elle se retira à Enghien. Elle devait mourir dans une clinique de ville d'Avray, le 10 Septembre 1942. Sa mort ne fut pas remarquée, même par le monde des lettres. Elle avait été coupée dans sa sève par la guerre et son écho dispersé.
    Après avoir tant aimé et chanté cette terre, elle y repose au pied du haut clocher d'Hautevelle, comme elle l'avait désiré, n'être plus rien, qu'un poète oublié!
Il est doux de n'être plus rien
Moins que le frisson d'une rose
Dont le vent d'hiver décompose
La chair de nacre et de carmin
Il est doux de n'être plus rien.
    Rares sont ceux qui connaissent aujourd'hui l'œuvre de ce poète qui célébra tant la nature et qui aima tant les bêtes.


 
 
Informations
manquantes ?
Envoyez vos textes
au webmaster
 
 
Auteur de la fiche "Hautevelle" : patrick laurent
Contact : Poser une question ou faire un commentaire sur Hautevelle

Votre prénom et nom
Votre email
Commentaire/Question
CAPTCHA Image
Refresh Image

 


Hautevelle
  RechercheContactAide  
    Quelque part en France 2002-2008  
 


France > Franche-Comté > Saône (Haute) > Hautevelle (70800)