Ce site constitue l’encyclopédie interactive des villes et villages de France. Son principe est d’offrir le visage de la France dessiné par ses habitants eux-mêmes.Son fonctionnement est donc double.Quelque part en France permet d’informer.Quelque part en France permet de s’informer.
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La situation géographique
Froideconche fait partie du canton de Saint Sauveur depuis le 23 novembre 1984 . Auparavant notre village etait rataché au canton de Luxeuil les bains . Il est situé à l'est de cette ville , au pied des Vosges à une altitude moyenne de 300 m. Origine du nom FROIDECONCHE Froideconche est appelé Frigida Concha dans les textes anciens. Ce nom latin vient peut etre du nom du vallon en forme de coquille dans lequel le village est situé et surtout de la fraicheur qu'y entretiennent les eaux du Breuchin et de ses dérivations . Froideconche fut fondée au 8ème siècle. En ce temps là les Sarrasins firent invasion dans les deux borgognes où ils pillèrent et saccagèrent les villes, les bourgades et les villages: Luxeuil eut particulièrement à souffrir du passage de ces cruels déprédateurs; l'Abbé et la plupart des religieux de l'Abbaye furent massacrés et le monasrère ne commença à de dépeupler que sous Charlemagne. N'étant plus assez nombreux pour cultiver leurs terres, les religieux les abandonnèrent sous charge de mainmorte et de certaines redevances, à des colons qui se fixèrent en différents lieux environnants. Telle aurait été l'origine de Froideconche. La tradition locale ajoute que les territoires cultivés par les colons mainmortables (leurs terres étaient inaliénables) et redevanciers demeurérent fort longtemps indivisis et qu'ils ne furent partagés qu'en l'an 1622 par un arrêt du parlement de Dôle, mais en restant sous la main seigneuriale de l'Abbaye qui a conservé ses droits jusqu'à la Révolution. Froideconche était avant 1789 et même après le concordat de 1801 une section de la paroisse de Luxeuil. En 1839 seulement elle deviendra autonome. L'industrie du bâtiment est très florissante à Froideconche dans la première moitié du XIXème siècle. La raison principale était l'augmentation de la population. En 1802, Froideconche comptait 660 habitants. En 1824, 1039 habitants soit en 22 ans, une augmentation de 379 habitants. Dans l'immédiat, on ne construit pas, on essaie de faire quelques économies. Froideconche avait été occupé par les trouppes française autrichiennes, prussiennes qui avaient réquisitionné des boeufs, de la farine, des chevaux, du fourrage et du ravitaillement de toute sorte en 1815. Le pays était ruiné, il fallait le relever et cependant dans l'accroissement de la population pendant le premier quart du XIXème siècle sera très net. En 1830 s'ouvrent les premières carrières. Commune et particuliers construisent des fermes en pièrre et des bâtiments communaux. La commune de Froideconche toujours sollicitée par la commune de Luxeuil pour les nombreuses et couteuses réparations de son église, décide d'acquérir son indépendance religieuse. On construit face à l'église un presbytère trés grand en 1839. En 1836, la commune décide de construire la mairie avec au rez-de-chaussée une école et une salle d'archive. Enfin en 1837, on crée un cimetière à l'écart du village. Le village est alors traversé sans arrêt par des chariots chargés d'énormes pierres venant de quatre carrières : - dans le bois nord de Froideconche au lieu-dit L'ETANG MONSIEUR ; - à l'est de Froideconche au lieu-dit BOIS DE LALEAU ; - à l'est de Froideconche au Hameau de BOUHAY ; - au nord de Froideconche au lieu-dit le BOIS D'EMERY. Des armées de tailleurs de pierre sur place ou sur le chantier des bâtiments communaux taillaient les pierres de toutes tailles. Trois ponts sont alors construits avec ces mêmes matériaux, l'un très important (3 arches) et les deux autres beaucoup plus petits permettent de relier Luxeuil à Mélisay. Le plus grand dit "grand pont" 3 arches en pierre, a une largeur de 5 m 60 cm et une longueur de 25 m. Il fut construit par l'architecte Colard de Lure moyennant 19 000,00 F Or. Un acte notarié daté de 1848 fait mention au lieu-dit La Corveraine, du Morbief dérivé du Breuchin, d'un bâtiment à usage de féculerie muni de roue à aubes et d'un moulin à tan. Les deux bâtiments sont côte à côte. Ces deux moulins sont la propriété de Monsieur et Madame Mol. En 1880, après la mort de son mari, Madame Mol, ennuyée par les difficultés d'approvisionnement des pommes de terre et des écorces de chëne décide de vendre ou de louer ses propriétés. En novembre 1880 se présentent Messieurs Garcet et Nisius, éditeurs à Paris, 76 rue de Rennes, prennent à bail ce bâtiment avec l'intention d'en faire une menuiserie. Quatre ans plus tard, Messieurs Garcet et Nisios achètent la Corveraine et prennent comme Directeur Alfred Meugniot. Le 25 juin 1889, Alfred Meugniot rachète l'usine qu'il dirigeait. Monsieur Nisios entre alors à la Librairie Delagrave. Le service Mobilier Scolaire dont il assume la Direction prend de l'extension par l'apport de produits d'ardoisage et de modèles déposés, marque NISIUS. La librairie Delagrave est alors la cliente principale, puis unique de l'Usine MEUGNIOT. En 1832 il y eu une déliberation pour la construction d'une église . Celle ci est terminée en 1838 . En 1835 , la commune a deux écoles .Une de garcon avec 90 écoliers et une de filles avec60 écolieres . En 1836 la commune décide de construire la mairie avec au rez de chaussée une école et une salle d'archives . |
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Auteur de la fiche "Froideconche" : jean-luc ancelet | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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France > Franche-Comté > Saône (Haute) > Froideconche (70300) |
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