Ce site constitue l’encyclopédie interactive des villes et villages de France. Son principe est d’offrir le visage de la France dessiné par ses habitants eux-mêmes.Son fonctionnement est donc double.Quelque part en France permet d’informer.Quelque part en France permet de s’informer.
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Arleux du nord est une charmante citée nichée au sein de la vallée de la Sensée, reposante et attrayante, et qui possède de vastes étangs justement renommés pour leurs paysages et leur possibilités de pèche. Elle est étendue, puisque cadastrée sur 1110 hectares et compte au dernier recensement 2219 habitants. Elle est située à 35 mètres d’altitude sur la départementale 47 et traversée en grande partie par le canal du Nord et la Sensée.
La péniche "Chistine" Berthe Jean-Claude 46 rue Marais 59151 ARLEUX 03 27 89 00 53 |
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Arleux au moyen âge
Arleux appartenait à l’évêque de Cambrai, bien que située dans le diocèse d’Arras. Les sires d’Oisy tenaient la seigneurie en fief de l’évêque dès le XIéme siècle. Le première mention de la ville remonte à 1160 sous le nom d'Alloes. Elle appartient alors au comte de Hainaut, sous la tutelle à l'époque du Saint Empire Romain Germanique. En 1216, les habitants d'Oisy et donc les Arleusiens, obtiennent une charte d'affranchissement qui en font des hommes libres. En 1272, l'un des sires d'Oisy, Enguerrand, la vendit au compte de Flandre, Guy de Dampierre (1225-1305), dont le petit fils, Jean, battait monnaie en 1311, aux préjudices des droits de l’évèque de Cambrai. En 1337, Arleux fut achetée par Philippe VI de Vallois (1293-1350), roi de France, et donnée à son fils Jean II le bon (1319-1364), duc de Normandie (plus tard roi de France). En 1435, le traité d’Arras attribua Arleux à Philippe III le bon (1396-1467), duc de Bourgogne, en même temps que plusieurs villes et seigneuries de la frontière, telles que Crévecoeur et Mortagne, avec faculté de rachat par le roi de France. Le duc donna Arleux, à son bâtard Antoine, et, plus tard, Louis XI (1423-1483) confirma cette donation. Ville fortifiée depuis le Xéme siècle, Arleux est défendue par trois forts (représentés sur le blason d'Arleux), notamment Le Forestel, aujourd’hui disparu. Dans ce fort, Charles II le Mauvais (1332-1387), roi de Navarre, arrêté à Rouen par le roi Jean II le bon (1319-1364), en 1356, fut emprisonné jusqu’à sa délivrance par Jean de Picquigny, gouverneur d’Artois, le 9 novembre 1457. Arleux de l'Epoque Moderne à nos jours De la famille d’Antoine de Bourgogne, la terre passa par succession ou par achats aux maisons de Cruninghem, de Habart, de Ricamez, enfin de Berghes, avant la révolution. Vers 1614, elle avait été érigée en vicomté. Le duc d’Alençon, maître de Cambrai, s’empara d’Arleux en 1581. La ville et le château du Forestel, retombés au pouvoir des Espagnols, furent incendiés de nouveau en 1583 par la garnison française de Cambrai. Arleux fut prise en 1645 par les troupes de Louis XIV le grand (1638-1715). Elle devient défintivement rattachée au royaume de France par le traité de Nimègue en 1678. En juillet 1711 lors de la Guerre de succession d'Espagne, de sanglants combats eurent lieu entre les français (appuyés par les espagnols) et les alliés (Autriche, Angleterre, Province-Unies) autour du château de Forestel, qui fut rasé au cours des affrontements. Arleux est également un avant poste de défance de Douai, son écluse dite "du Roi", permet de diriger les eaux de la Sensée vers les fortifications douaisiennes pour les défendre. Arleux de par sa position géographique subit de nombreux dégats durant les deux guerres mondiales. Notamment durant celle de 1914-1918, où le village fut pris et repris trois fois. Durant cette période, l'église fut pratiquement rasée. Pendant la seconde guerre, Arleux est libérée le 1er septembre 1944 par les troupes américaines. Devenue chef lieu de canton en 1790, la commune est désormais réputée pour sa culture de l'ail et ses marais qui attire de nombreux touristes l'été. |
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"alodium" du latin terre franche |
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L'église, le Buffet d 'Orgue
L'église St Nicolas fut construite au XIIème siècle en grès. La date de 1494 inscrite sur les côtés extérieurs indique la date de la création du choeur et du transept. Bombardée en 1917 (voir photo), elle aurait du être détruite. Grâce à la volonté de son prêtre, elle est relevée de ces ruines en 1920, et c'est lors de travaux en 1960 que l'on découvre les anciennes voûtes colonnes et chapiteaux. Cette église abrite une oeuvre remarquable: le buffet d'orgue. Ce buffet est classé monument historique, et reçu le prix national de Chef d'oeuvre en péril. Il date de 1753, construit en bois pour le couvent des Récollets Wallon de Douai. La date de réalisation et les artisans demeurent incertains. Même son arrivée à Arleux est source d'interrogation: achat de la municipalité lors de la suppression du monastère pour les uns, ou don de Merlin de Douai pour les autres. Cette oeuvre de style baroque, échappa aux destructions des révoltes, des pillages, du temps et de la Grande Guerre (le village fut pris et repris trois fois). Le décor baroque très ombragé associant volute et végétation luxuriante, abrite 13 anges musiciens (flûtiste, trompettiste, ténor, Sainte Cécile jouant de l'orgue et le roi David). Après 60 ans de travaux, il fonctionne de nouveau depuis 2000. Cette église St Nicolas possède également une chaire de 1750, adossée à un pilier au centre de la nef, de décoration baroque composée de figures allégoriques, notamment le sauveur du monde sur le plafond de la chaise. Sur le corps du balcon sont sculptées les Allégories de la foi, l'espérance, la charité, le bon pasteur ainsi que trois évangélistes: St Jean, St Luc et St Mathieu |
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situé à 40 km au sud de lille dans un triangle douai, cambrai, arras |
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Figures Historiques
Deux arleusiens sont restés célèbres. Constantin Pecqueur économiste du 19ème siècle et Phillippe Antoine Merlin avocat et homme politique du 18ème siècle furent en effet, tous deux natifs d'Arleux. Constantin Pecqueur Constantin est né à Arleux en 1801, fils d'un ancien curé constitutionnel d'Arleux et d'une modeste ménagère du village. En 1820, à sa sortie du lycée de Douai il travaille comme géomètre arpenteur. Après un premier déménagement à Lille pour entrer à l'Hôpital militaire d'instruction, où il rédige son traité "De l'éducation", il monte ensuite à Paris en 1830. Disciple de Saint Simon, qui tente de définir un socialisme planificateur et technocratique, il écrit dans "Le globe". En 1831, il rompt avec le Saint Simonisme pour adhérer au fouriérisme, il collabore ainsi au "Phalanstère". De nouveau rupture avec le fouriérisme en 1836, en publiant dans "la presse" une critique de ce mouvement. A partir de cette période il publie de nombreux ouvrages pour exposer sa doctrine personnelle, citons: Intérêt du commerce et de l'industrie (1836), Améliorations matérielles (1839), Théories nouvelles d'économie sociale et politique (1842), La réforme électorale (1840), De la paix, de son principe et de sa réalisation (1842), Des armées dans leurs rapports avec l'industrie (1842), La République de Dieu (1844)... Cette doctrine, sorte de communisme religieux, réclame la socialisation du sol et des instruments de production, l'éducation intégrale et la formation d'une association universelle où chacun aura sa fonction bien définie, ses droits, ses devoirs, sa part de bonheur, cette association devant, en se développant aboutir à la "République de Dieu", c'est à dire le gouvernement de tous par tous, l'exploitation du globe au profit de tous et de chacun. Il décéde en 1887 à Taverny (Val d'Oise). Ces idées ont depuis fait leur chemin, citons entre autre: l'exploitation des chemins de fer par l'Etat, du collège, des omnibus, l'arbitrage par des organismes internationaux. De plus, ses ouvrages ont influencé Karl Marx lors de la rédaction de son livre "le capital", où Pecqueur y est souvent cité au travers de ses publications. Malheureusement, Pecqueur demeure oublié chez lui : ses ouvrages sont introuvables en France depuis 1850, alors qu'ils sont réédités à New York depuis 1971. lire une biographie plus complète: "Bulletin de la société d'histoire de la révolution du XIXéme siècle", n°3, 1997. Philippe Antoine Merlin (dit Merlin de Douai) Philippe Antoine Merlin est né à Arleux en 1754 d'une famille de simple cultivateur. Après des études d'avocat, il poursuivra une carrière politique active de la Révolution à la fin de l'Empire. Grand orateur, il est apprécié des notables douaisiens. Douai, où il s'installe avec sa femme. Il est élu député aux Etats Généraux en 1789, puis député lors de la convention en 1792. En tant que député il vote la mort de Louis XVI. Durant le Directoire il est ministre de la justice puis directeur, et est nommé également à l'Académie Française. Sous le premier empire, il se rallie à Napoléon Bonaparte. Il devient procureur général de la cour de cassation, jusqu'en 1814. Durant cette période, il participe à l'élaboration du code civil. Sous la restauration, il est contraint à l'exil. Il rentre en France en 1830 sans refaire de politique. En 1838, il décède à Paris. lire la biographie complète: "Un juriste en politique Merlin de Douai (1754-1838)" par Hervé Leuwers, Artois presse université, collection histoire, Edition 1996. L'église, le Buffet d 'Orgue L'église St Nicolas fut construite au XIIème siècle en grès. La date de 1494 inscrite sur les côtés extérieurs indique la date de la création du choeur et du transept. Bombardée en 1917 (voir photo), elle aurait du être détruite. Grâce à la volonté de son prêtre, elle est relevée de ces ruines en 1920, et c'est lors de travaux en 1960 que l'on découvre les anciennes voûtes colonnes et chapiteaux. Cette église abrite une oeuvre remarquable: le buffet d'orgue. Ce buffet est classé monument historique, et reçu le prix national de Chef d'oeuvre en péril. Il date de 1753, construit en bois pour le couvent des Récollets Wallon de Douai. La date de réalisation et les artisans demeurent incertains. Même son arrivée à Arleux est source d'interrogation: achat de la municipalité lors de la suppression du monastère pour les uns, ou don de Merlin de Douai pour les autres. Cette oeuvre de style baroque, échappa aux destructions des révoltes, des pillages, du temps et de la Grande Guerre (le village fut pris et repris trois fois). Le décor baroque très ombragé associant volute et végétation luxuriante, abrite 13 anges musiciens (flûtiste, trompettiste, ténor, Sainte Cécile jouant de l'orgue et le roi David). Après 60 ans de travaux, il fonctionne de nouveau depuis 2000. Cette église St Nicolas possède également une chaire de 1750, adossée à un pilier au centre de la nef, de décoration baroque composée de figures allégoriques, notamment le sauveur du monde sur le plafond de la chaise. Sur le corps du balcon sont sculptées les Allégories de la foi, l'espérance, la charité, le bon pasteur ainsi que trois évangélistes: St Jean, St Luc et St Mathieu. |
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Le marché se déroule tout les mardi matin rue des murets simon face au musé péniche |
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Auteur de la fiche "Arleux" : gilles coquelle | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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France > Nord-Pas-De-Calais > Nord > Arleux (59151) |
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Nb d'habitants | 2600 (2004) |
Superficie (hectares) | 1110 |
Coordonnées Géographiques (latitude;longitude) | 55,866 ; 0,855 |
Altitude (en mètres) | 35 |
Nom des habitants | arleusien ; arleusienne |
Nombre d'écoles primaires | 2 |
Nombre de collèges | 1 |
Nombre d'école maternelle | 2 |