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| Tourisme | ||
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Vous pourrez aller à la Fontaine, dans un champ de la ferme de la Rianterie, à la sortie du bourg : eau excellente qui aurait, dit la légende, la propriété de guérir les fièvres.
Une douce odeur de fromage frais pourrait ensuite titiller vos narines et vous donner envie de découvrir la Rouérie , où Christine et Guilain vous feront visiter leur élevage de chèvres et vous y découvrirez tous les secrets de la fabrication du fromage.
Syndicat d'initiative
5, rue de la Grange
53220 PONTMAIN
tel 02.43.05.07.74
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| Histoire | ||
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Registres paroissiaux de ST BERHEVIN LA TANNIERE
Dans cette année 1709 nous pouvons dire avoir eu le grand hyver puisque viron le dix janvier quinze jours durant, viron le vingt cinq février il a fait un froid qui surpasse celuy de mémoire d’homme. Tous les jardinage perdus, les lauriers de sente perys, lhiere, les houx, les chataigniers, noyers morts, les poiriers la plus part ont perys les entes bien endomagées, tous les bleds, seigles, froment rouges, lins en plusieurs pays ont été perdus par le froid, les vignes toutes mortes selon le raport de plusieurs païs de vignibles. Quantité de personnes morts de froids. On m’a dit qu’à Paris on en voyait quelquefois 80 ou 100 morts de froid.
La perte de tous les grains par le froid a causé une cherté jointe avec la disette excepté les avoines en ces païs, les orges dans le haut païs et aussy les fromens noirs en ce païsicy qui ont un peu soulagé.
Les bleds seigles à GORON ditte mesure y a vallu douze livres dix sou le plus haut prix mais le commun prix a été plusieurs mois neuf dix livres. Les froments noirs au temps de la semaison de 1709 y a vallu huit livres le plus haut prix mais le prix commun quatre cinq six livres, les avoinnes menues y sont allée jusques à cinquante cinq sou, le commun prix quarante, quarante cinq sou. Les avoinnes trois livres dix huit sou le plus haut prix, mais un écu le commun.
Le cidre de Normandie a couté cent livres le tonneau on le vendait à MAYENNE hui sou le pot, en ces païs icy six ou sept sou le pot. Le vin vingt, vinst quatre, vingthuit, sou le pot. Le rouge d’Anjou trente sou.
Le pain à PARIS y a vallu hui sou la livre petit poids beaucoup de temps, mais le prix commun 6.7 sou.
Le pain de froment rouge fort rare en ces païs on ne voyait communement en marchés et chez les boulangers que du pain de froment noir ou sarrasin ou d’avoinne.
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SEANCE DU CONSEIL DE FABRIQUE DU 07 JUILLET 1898
Monsieur Léonard GARNIER décédé en décembre 1878 au village du Gué d'Ernée en sa demeusre, a fait don au conseil de fabrique d'une cloche de 1000Kg.
- Don accepté provisoirement.
-Délibération sur la nécessité de faire des réparations au petit clocher, car il est impossible d'y placer une cloche de 1000kg.
-Il est d'avis qu'une tour sera construite au bas de la nef sur le pignon actuellement existant.
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A PROPOS DU " PALAIS DE JUSTICE DE LA TANNIERE.
Aux archives de Monaco, on trouve une lettre patente de Louis XV, en date du 21 février 1770, décidant que les assises d'Ernée, et celles de Pontmain ( qui siègent à la Tannière) auraient lieu dorénavant au chaâteau de Mayenne.
Description du palis de justice :
Cette maison, était située au milieu du village, presque en face de la chapelle.
Elle a été démolie après la révolution.
Le logis était rectangulaire, de 12m sur 15 m de façade avec pignon de chaque côté.
Une large porte avec cintre en accolade s’ouvrait au milieu figurant une sorte de portail plaqué contre la muraille et encastrée de pilastres à clochetons. Une porte plus petite, à cintre surbaissé s’ouvrait à droite de ce portail.
Les fenêtre géminées, à doubles accolades, étaient surmontées de lucarnes élancées en pénétration dans le toit dont elles atteignaient le faîte.
La décoration sculpturale était remarquable.
On connaît la cheminée monumentale par les morceaux transportés et remontés à St mars sur la Futaie.
Le morceau principal, à fronton triangulaire, était composé de trois assises : celle du milieu a disparu. Au sommet un crucifix, dans l’assise du bas, divisée en trois compartiments couronnés d’accolades, on voit, au centre un écusson fruste avec deux anges pour supports, à droite et à gauche, des personnages dont l’un offre un globe, l’autre un enfant ( ?) et qui peuvent être les premiers possesseurs du logis, aux extrémités, St Michel et St Nicolas.
A voir aussi cette curieuse ménagerie d’animaux de granit du XVéme siècle grimpant le long des rampants ou accroupis.
Intéressant spécimens d’une faune lapidaire où l’on découvrait des lions, des ours, des lapins, des pourceaux, des moutons, et peut être les loups de la Tannière.
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ELECTIONS AU CONSEIL MUNICIPAL
SCRUTIN DU 1 ER MAI 1904
1- CHARLOT Aristide MAIRE
2- BOURDON Alexandre Adjoint
3- GUESDON Pierre Conseiller sortant
4- PERRIER Victor "
5- BOITTIN François "
6- HERCEND Louis "
7- HERCEND Alphonse "
8- BOITTIN Alexandre "
9- LEBLANC Romain "
10- GUIDECOQ Joseph "
11- LEFEUVRE Joseph , Maître d'hôtel
12- LOUVEAU Jean, Agriculteur
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| Origine du nom | ||
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ST BERTHEVIN
L’histoire ou légende de ST BERTHEVIN se situe au IX è siècle.
La première mention très claire de l’existence d’une église en ce lieu se trouve dans le cartulaire de l’Abbayette en La Dorée : prieuré dépendant des religieux du Mont St Michel.
L’église de St Berthevin possédée en fief laïque par un certain Hugues, est cédée par lui aux moines du Mont St Michel en 980.
Revenue en fief laïque, cession est faite à nouveau au même monastère en 1097, en même temps que celle de Lévaré, par un vassal de Geoffroy de Mayenne.
Le jeune Martyr est bel et bien vénéré en ce lieu : première mention du nom en 1100.
ECCLESIA SANCTI BERTIVINI
Toponymie : ST BERTIVINI vers 1100
ST BERTHVINUS in pago Ernéie 1128
ST BERTEVINI 1178 ( prononciation ST BERVIN)
A St Berthevin la Tannière le partage des eaux de la Mayenne ( vers l’Atlantique)d’une part et de la Sélune (vers la manche ) d’autre part se fait au centre de la paroisse (altitude 214m).
Aussi croit-on avec grande vraisemblance, que cette paroisse est l’ancienne église «centrannis » du X ème siècle, dénommée par le même procédé qu’Entrammes «intrannis », et appartenait à la maison de Laval.
LA TANNIERE
La Tannière : fausse francisation du latin « Taxonaria » ( territoire du blaireau) de « taxo » ( taxonis =blaireau) + suffixe « aria » (étendue, espace) . Il y avait donc ici des prairies où ces animaux avaient l’habitude de creuser leurs terriers.
L’endroit apparaît sous le nom de « Taonaria » dans un manuscrit du début du 12éme siècle. Il deviendra Tanneriam (13èmeS) lorsque le mot original ne fût plus compris , il subit l’attraction du nom commun Tannière.
Ces deux anciennes paroisses ( deux bourgs) ont formés une seule commune dès 1790
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| Lieux de culte | ||
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CHAPELLE DES HAIES lieu dit LA TANNIERE
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| Personnages célèbres | ||
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1128 - Grâce à Guillaume de Gorram, 1er du nom , le Monastère du Mont St Michel rouvrira l'église de St Berthevin , laquelle était abandonnée depuis longtemps par suite des malheurs de la contrée. Le Seigneur l'abandonna au dit Monastère avec son cimetière, les dîmes de la paroisse et autres bénéfices. Il ya ajouta la Chapelle du Chateau neuf, qu'il venait de faire relever dans la dite paroisse et qu'on appelait Chateau de la Tannière. Donation approuvée par l'Evêque du Mans au Monastère de Savigny en 1128.
1210 - Vers l'an 1210, Raoul de Gorram confirme les dons de ces arrêts aux Moines du Mont St Michelà savoir l'église de St Berthevin, la Chapelle de la Tannière avec une maison et un jardin pour le logement d'un bourgeois chargé de conduire les affaires de l'Abbé avec les tenanciers de Raoul sa dîme de la forêt de la haye-Ménard et ses moulins en la tannière - Mégaudais- Lévaré- l'eglise de Lévaré et la ferme de gandon-Foucher. Il accorde au prieur de Villarendon le droit d'avoir 12 ponts dans ses forêts.
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| Vie locale | ||
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PARC D ACTIVITE DE LA TANNIERE ( axe routier Gorron-Fougères)
--Transports TAROT
ZONE ARTISANALE DU BOURG : ( Sortie du bourg vers Montaudin)
--Bureaux du Contrôle Laitier.
--Entreprise LEDAUPHIN CHARPENTE – COUVERTURE
--Entreprise Nicolas DOBAIRE MACONNERIE
Hors ZONE ( Route de la Tannière)
--Entreprise MARCHAND TOUS CHAUFFAGES – PLOMBERIE – ELECTRICITE-ELECTRO MENAGER - SAV -
COMMERCES
Le St BERTH’ Café - Restaurant- Journaux.
(Cette liste n'est pas exhaustive merci de me donner toutes infos pour la compléter)
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| Associations | ||
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LES ASSOCIATIONS
GROUPE THEATRAL « LES TROUBADOURS »
AMICALE DES ANCIENS COMBATTANTS
d’Afrique du Nord et autres conflits.
ASSOCIATION SPORTIVE
Section TENNIS DE TABLE
COMITE DES FÊTES
CLUB DE L’AMITIE
APPEL – OGEC
ASSOCIATION DES JEUNES
(Cette list n'est pas exhaustive merci de me donner toute coordonnée ou infos pour la compléter)
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| Divers | ||
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MONOGRAPHIE de ST BERTHEVIN LA TANNNIERE
DE L. DUTEIL Instituteur le 02 juillet 1899
GEOGRAPHIE PHYSIQUE
NOM DE LA COMMUNE : St Berthevin la Tannière
Le pays s’appelait autrefois Centrannes et appartenait à la maison de Laval.
Au temps des invasions Normandes St Berthevin diacre chassé de la Neustrie son pays par la fureur des barbares se retira dans le voisinage de Gorron.
Bellaillé reçu en apanage ou par sa femme le terre de Centrannes qui plus tard se nomma St Berthevin la Tannière.
En 872 le Saint accompagna Bellaillé quand ce dernier prit possession de la Seigneurerie de Laval, il fût chargé d’instruire ses enfants.
C’est Bellaillé sans doute qui en l’honneur de sa mémoire et de son martyre donna le nom de Saint Berthevin à l’oratoire de la forêt de Concise et à une église bâtie sur le territoire de Centrannes.
SITUATION : St Berthevin la Tannière, une des neuf communes du canton de Landivy est située au sud-est de ce dernier, au nord-ouest de l’arrondissement et du département de la Mayenne.
SUPERFICIE :la superficie de la commune de St Berthevin la Tannière est de 1727ha 55ares. Celle du canton de 19110 hectares, de l’arrondissement 209205 hectares et celle du département 517000 hectares. D’après ces étendues, la commune de St Berthevin la Tannière se trouve être plus de onze fois plus petite que le canton, près de cent vingt deux fois plus petite que l’arrondissement, et également près de trois cent fois plus petite que le département.
CONSTITUTION GEOLOGIQUE DU SOL
OROGRAPHIE : Le territoire de la commune de St Berthevin la Tannière est formé de petits tertres et de petits plateaux auxquels, les nombreuses haies qui séparent les pièces de terre donnent au pays l’aspect d’une forêt parsemée de clairières.
On voit donc que par sa constitution géologique elle appartient au massif breton. Le sol de la commune renferme peu de carrières de granit mais en revanche on en trouve de très belles de diorite bleu.
Les points les plus élevés de la commune se trouvent vers la source du ruisseau de la Couvrie 245 mètres. Le ruisseau de la Percherie a une altitude de 216 mètres, celui de la Rouerie prend naissance à une altitude de 216 mètres. Le bourg se trouve à 214 mètres, et la Tannière à 196 mètres d’altitude.
L’altitude moyenne de la commune est donc d’environ 215 mètres.
HYDROGRAPHIE. : La commune de St Berthevin la Tannière est tributaire de l’océan Atlantique et de la Manche.
Elle est tributaire de l’océan Atlantique par l’Ernée affluent de la Mayenne.
Les ruisseaux de St Berthevin se dirigeant vers l’Ernée sont : 1° Le ruisseau de la Davière qui vient grossir celui de l’étang de Mallet, tous les deux servent de limites entre la dite commune et celle de Lévaré. L’étang de Mallet qui donne son nom à ce dernier ruisseau est actuellement desséché et constitue une belle prairie.
2° Le ruisseau de la Rouerie.
3° Le ruisseau de la Meuvrière qui sert de limite entre St Berthevin et Montaudin.
Elle est tributaire de la Manche par la rivière de la Tannière qui prend le nom de Futaie après sa réunion avec le ruisseau de la Hogue et vont rejoindre la Sélune.
Le ruisseau de la Hogue n’est que la continuation de celui de la Morinière. Ces deux ruisseaux reçoivent les eaux de ceux de la Percherie et de la Couvrie et celles de celui de la Cosvinière.
Les ruisseaux de la Morinière et de la Hogue limitent la commune de St Berthevin de celle de la Dorée et de St Mars sur la Futaie.
La Tannière reçoit les eaux de Forgelle grossies de celles de la Fontaine du bourg. Dans la commune se trouve seulement l’étang de la Hogue, les autres ont été desséchés.
CLIMATOLOGIE. : Le climat de la commune est très salubre. La température moyenne de l’hiver est de +3 degrés environ, et celle de l’été de +17°.
Le nombre de jours de pluie est d’environ 140 par an, et l’eau qui tombe sur la terre pendant ce temps formerait une hauteur de 800mm.
Le ciel est souvent couvert et nuageux, les brouillards sont communs en janvier en mars, en novembre et en décembre.
C’est dans les mois d’avril, mai, juin juillet et septembre que les pluies sont les plus fréquentes.
Dans les mois de décembre, janvier et février nous avons quelques jours de neige seulement.
Les vents dominants sont ceux du NO et du SO.
La fenaison se fait généralement de la mi-juin à la mi-juillet.
La moisson commence ordinairement une quinzaine de jours après la récolte des foins, ce qui fait qu’au commencement de septembre les blés sont dans les greniers, il reste encore au cultivateur la récolte de ses sarrasins qui s’achève dans les premiers jours d’octobre, attendu, que l’on cultive sur une grande étendue cette plante dans la localité. La vigne n’est pas cultivée à St Berthevin.
FAUNE. :On trouve sur le territoire de la commune à peu près toutes les plantes et fleurs indiquées dans la flore de l’Ouest de la France.
Aucune curiosité naturelle n’est à signaler.
GEOGRAPHIE ECONOMIQUE
AGRICULTURE L’agriculture est la principale richesse de la commune.
D’après la matrice cadasrale nous trouvons les étendues suivantes, sauf quelques petites modifications.
§ Terres labourables 1314hect 84
§ Vergers 17hect 46
§ Jardins 11hect 89
§ Prés 360hect 38
§ Bois 3hect 49
§ Futaies 1hect.00
§ Etangs et mares 1hect.88
§ Propriétés bâties 16hect 62
___________
Superficie totale …………………...1727hect 56
PRINCIPALES PRODUCTION AGRICOLE
Désignation des cultures
Céréales Superficie cultivéeHectares Rendement moyen par hectare----------------------------------------En grains ! En paille ! !Hectolitres ! Quintaux Poids moyenHectolitrede grainsKilogrammes
FromentMéteilSeigleOrgeSarrasinAvoine 2481851526250190 15 1716 1916.5 2015 1216 1415 14 798081595850
Pommes de terreBetteraves fourragèresPrairies artificiellesLinChanvre 3817218910 1352104277
Par ce tableau on voit que la superficie des terres labourables est supérieure à celle des terres cultivées, les 108 hectares non cultivés sont en jachères.
Cette contenance est laissée en moyennes tous les ans par les cultivateurs pour permettre le pâturage de leurs animaux.
La durée de ces jachères n’est que d’une année. Elles sont ensuite ensemencées en sarrasin.
Les landes ont complètement disparues. Les cultivateurs les ont défrichées, ameublies, ainsi que plusieurs châtaigneraies et futaies, ils ont également desséché certains étangs, ce qui fait que nous ne voyons pratiquement aucune terre inculte.
L’assolement est quadriennal : La 1ère année on cultive le Blé, la 2ème année de l’avoine et de l’orge, la 3ème année du trèfle et des jachères, la 4éme année du sarrasin et des plantes sarclées.
ANIMAUX DE LA FERME : Les principaux animaux que nous rencontrons dans les fermes sont : 1) Les chevaux de traits, peu de demi-sang, 2) Les bœufs et les vaches de races diverses normandes, 3) les moutons de race commune, 4) Les porcs de diverses races.
Les animaux de la basse-cour sont : les poules dont il est impossible de déterminer la race tant elle est altérée par des croisements, il en est de même pour les canards , les oies, etc…
APICULTURE : Il y a quelques années l’apiculture n’était guère pratiquées que par quelques propriétaires cultivateurs, mais elle a pris un plein développement et aujourd’hui on peu compter sur le territoire de la commune environ 600 ruches en activité réparties en 64 ruchers, malheureusement dans quelques mois il en sera fait mourir un grand nombre ( environ 200)
C’est l’année dernière seulement que quelques propriétaires ont essayé la ruche Layon, le nombre de ces ruches n’est encore que de 10 et j’ai bon espoir qu’il augmentera chaque année quand on aura compris et vu qu’il est facile avec ces ruches de recueillir le miel sans faire mourir les abeilles. Une ruche est estimée généralement à 8 francs (ce qui fait 1600 francs).
METHODE D EXPLOITATION : Les terres sont généralement bien cultivées, fumées rationnellement, non pas seulement avec le fumier de la ferme, parce que les cultivateurs ont reconnu depuis longtemps l’importance des engrais complémentaires. Aussi emploient-ils beaucoup de phosphates, super phosphates, un peu de nitrate de soude, du guano. Ils utilisaient avec succès les cendres, les suies et les excréments des oiseaux de basse-cour.
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OUTILS AGRICOLES :Les outils employés pour la culture des terres sont : La charrue avant-train, la herse, le rouleau, l’extirpateur, le semoir, la bêche, la houe, etc.
Les principales machines et instruments destinés aux récoltes sont : la faux, la faucille, la râpe, la machine à battre et le tarare ( van mécanique).
Les principaux instruments de transport sont : la charrette, le tombereau, la brouette.
Le matériel de la ferme, des étables, des écuries comprend le hache-paille, e coupe-racines, etc.
INDUSTRIE . COMMERCE : Néant.
Les voies de communications sont nombreuses et toutes ont été faites depuis 50 ans .
La route départementale de Javron à Fougères divise la commune à peu près en deux parties égales. De plus 7 chemins vicinaux ordinaires avec une longueur totale de 132323 mètres la sillonnent dans tous les sens plus encore le chemin de grande communication N°2.
D’ici quelque temps, la ligne de chemin de fer d’intérêt local de Laval à Landivy, bien que ne passant pas sur son territoire lui sera d’une grande utilité pour l’écoulement de ses denrées par ses gares de la Tannière et de Montaudin : la ligne de Mayenne à Landivy la desservira pas celle de Lévaré, attendu que les cultivateurs vendent chaque année la plupart de leur froment, de leurs avoines, de leur orge et de leur sarrasin.
La commune est desservie par le bureau de poste et télégraphique de Montaudin.
GEOGRAPHIE POLITIQUE
La population de la commune d’après le dénombrement de 1896 est de 939 habitants.
La population agglomérée du bourg chef-lieu est de 90 seulement, tandis que celle de la Tannière est de 125. La population éparses se trouve donc être de 54.
La densité de la population en kilomètre carré est de seulement 54.
Si la population de la commune a diminué c’est qu’un certain nombre de jeunes gens quittent la campagne pour la ville, c’est aussi ce qui explique pourquoi l’agriculture manque de bras.
LE BOURG : Le bourg de St Berthevin est à peu près situé au centre de la commune, il n’y a rien de particulier à signaler sinon que son cimetière entoure encore l’église.
HAMEAUX : les principaux hameaux ou fermes de la commune sont :
Au nord de la route départementale, entre celle-ci, le chemin de grande communication n°2 et le chemin vicinal n°7 : Launay, la Molière, la Rochelle, les Montrées, le Châtellier, la Grandinière, la Houssinière, la Mitière, la Billetrie, la Couvrie, la Forêt, et la Mulotière.
Entre les chemins vicinaux n°5 et n°7 nous trouvons : le Racinet, la Morinière, Montigné-Boisseux, la Fouas, la Petite-Fouas, la Tabourie, la Maison-Neuve, le taillis et la Coudre.
Entre les chemins vicinaux n°5 et n°6 : la Georgerie, la Robinière, Hemnard, Montclair, le Coudray et Guilon.
Entre la route départementale et le chemin vicinal n°6 se trouvent : le moulin de la Hogue,Chêne-Trumeau, la Jardière, la Cosvinière, Montigné-coutard, le Chalumeau, Montigné-Neuf et la Croix .
Entre la route départementale, le chemin vicinal n°2 et le n°4 nous trouvons : Cinq-lots, St jacques, la Jyardière, le Bois-Gast, Bel-Air, la Rablais, le Rocher, Picnid, Montfranc, Logerie, la Barre et le Domaine.
A l’Est de ces routes nous trouvons : l’Embranchement, la Davière, les Pommiers, la Haute-Forêt, le Buron, la Jeusserie, la Poterie, la Mériennais, la Belouze, la Fréardière, la Sédilais, la Rouerie et Gué d’Ernée.
Au Sud du chemin vicinal n°1 nous trouvons : la Sauvagère, la Coutardière, la Douardière, la Cuinière, la Hacherie et la Fréchardière.
CHATEAUX : Aujourd’hui nous ne voyons plus aucun reste du château de la Pellerinaye, on voit encore seulement une partie des douves et le monticule sur lequel était bâtie le châtelet.
Le château de la Tannière a également disparu. Il y a une cinquantaine d’années, le propriétaire a transféré les plus belles pierres à St Mars sur la Futaie, elles ont servi les unes à orner le dessus des ouvertures d’une construction qu’il faisait élever dans le bourg, les autres qui étaient des animaux ornent les assises du portail de la dite maison.
Un reste de ce château est encore debout, cet appartement qui servait aux séances des juridictions de Pontmain est actuellement converti en étable.
Il ne reste plus pour tous les châteaux de St Berthevin que celui d’Hemnard bâti dans la forêt d’autrefois qui servait de Haie ou limite au territoire assigné pour dîme à Mainard, abbé du Mont St Michel. En réalité ce n’est pas un château mais une vaste maison sans architecture, ni curiosités.
EGLISES : Nos églises de St Berthevin et de la Tannière datent à ce que l’on croit du 11è ou 12è siècle. Celle de St Berthevin appartient au style Roman simple, sa tour a été rebâtie en partie il y a une vingtaine d’année, le tonnerre l’ayant endommagée, on voit encore un chapiteau à l’une de ses portes.
Ces deux églises n’ont pas de vitraux remarquables
ECOLES : L’école des garçons de St Berthevin a été achetée en 1851. Elle est située en face l’église. Elle est composée de deux maisons sembles, l’une sert de salle de classe et de Mairie , l’autre est le logement de l’instituteur. Elle est petite, basse d’étage pour classe mal éclairée ses dimensions sont : longueur 6m70, largeur 5m80, hauteur 2m70. Elle ne possède ni cour ni préau.
L’école des filles a été agrandie en 1895, une salle de classe a été faite ainsi qu’un préau et une cour, l’ancienne école a été aménagée pour le logement de l’institutrice.
L’école mixte de la Tannière est propriété de la commune depuis 1868 . Comme celle des garçons elle est mal aménagée, pas de préau, une cour insignifiante.
Avant d’acheter cette école une souscription a été ouverte dans la commune, souscription qui s’est élevée à près de douze cent francs, elle n’a donc pas coûté bien cher à la commune.
TABLEAU DE LA FREQUENTATION
Du 1er octobre 1889 au 1er octobre 1899
La moyenne de présence des élèves est de 382h annuel .
( M. Duteil instituteur a présenté sous forme de tableau, le nombre d'heures de présences , par catégories : filles, garçons, mixte pendant ces 10 années. Le tableau ne passant ici, je me suis permise de réduire celui -ci à ces quelques lignes.)
(Année 1898-1899 : 22 élèves moins de 6ans/ 140 élèves de 6 à 13ans/ 2 de plus de 13 ans. Ce nombre est fourni par la liste d’inscriptions.)
ADMINISTRATION
Le nombre d’électeurs de la commune est de 269.
Maire M. Lecherbonnier Officier d’académie.
Adjoint M. Lalande Gustave propriétaire.
Conseillers municipaux 1) M. Guiot François Cultivateur.
2) M. Daniel Romain propriétaire
3) M. Boittin François Cultivateur.
4) M. Boittin. Alexandre id
5) M. Boittin Michel id
6) M. Guesdon Alphonse id
7) M. Cointet Joseph propriétaire.
8) M. Hercend Alphonse cultivateur.
9) M. Fréard Jean id
10) M. H…………………..
Les ressources de la commune sont insuffisantes pour faire face aux dépenses.
Chaque année le conseil municipal est obligé de voter des centimes additionnels.
En 1895, il a fallu faire un emprunt de 7310 francs pour l’agrandissement de l’école des filles, pour cela il y a une imposition de : 5 centimes
Elle est obligée de voter pour insuffisance de revenu : 5 centimes
Pour pension d’un aveugle indigent : 2 centimes
Pour chemin vicinaux 3 journées et : 5 centimes
-------------
Le nombre des centimes extraordinaires est donc de 17 centimes
Comme propriétés communales elle ne possède que ses 3 écoles, ses 2 églises, le presbytère de Saint Berthevin et d’un verger y attenant, quand au presbytère de la Tannière il appartient à la fabrique.
SERVICES DIVERS :
L’instruction publique : est laïque pour les garçons, congréganiste pour les filles et l’école mixte de la Tannière.
Culte : Tous les habitants appartiennent à la religion Catholique.
L’assistance publique : fonctionne dans la commune depuis très longtemps, la commission administrative du bureau de bienfaisance abandonne chaque année une certaine somme à la commune pour ce service.
Le bureau de bienfaisance a un revenu de 503 francs.
SOCIETES DIVERSES : La gendarmerie du canton est à la Tannière.
DEMOGRAPHIE
D’après le dénombrement de 1896 la population de la commune se répartit ainsi : Sexe masculin 472
Sexe féminin 467 ______
939 Total
Population classée par professions
Agriculture : Propriétaires cultivant leurs terres hommes 26
id femmes 6
Fermiers, Métayers et colons hommes 218
id femmes 12
Tisserands hommes 4
Cordonnier homme 1
Charrons et menuisiers hommes 5
Couturières à la journée femmes 13
Hôteliers, cafetiers, cabaretiers hommes 8
Force publique hommes 5
Cantonniers hommes 3
Clergé séculier catholique hommes 2
Maréchaux homme 1
Instruction publique homme 1
id femmes 2
Propriétaires ( autres que les propriétaires agricoles) hommes 6
id femmes 11
Rentiers, pensionnés et retraités hommes 2
id femme 1
La moyenne des naissances est d’environ 24
La moyenne des décès est d’environ 20
La moyenne des mariages est de 8
La durée moyenne de vie est de 39 ans
La cause de la diminution de la population c’est qu’aujourd’hui on a moins d’ouvriers agricoles qu’autrefois.
Les gens de la commune sont probes, de bonne vie et mœurs, et très sympathiques les uns avec les autres.
Les ouvriers agricoles sont de moins en moins nombreux nous ne trouvons pas plus de 52 hommes et 32 femmes.
Le salaire annuel moyen des hommes est de 260franc
Celui des femmes est de 150 francs.
La durée moyenne du travail est de 11 heures.
Le nombres des illettrés de la commune est de 18 hommes et de 4 femmes seulement.
Par là on peut en conclure et l’on est sur de ne pas se tromper que généralement les parents préfèrent faire instruire leurs filles que leurs garçons, ceux-ci disent-ils nous sont plus utiles pour travailler que celles-là.
HISTOIRE
Pendant la guerre de Cent ans, les anglais ont dû habiter la Tannière attendu qu’une rue porte encore leur nom : La rue aux Anglais.
Les principales familles : Une des plus ancienne familles que nous trouvons sur les registres est la famille des Des Nos, qui a habité le château d’Hemnard. Une dame Des Nos née Charlotte Jousson de Tourande et d’Hemnard est décédée en 1610, elle repose dans le sanctuaire de l’église de la Tannière sous une pierre tombale à l’entrée de la sacristie. Sur cette pierre est cette inscription :
DESNOS . S . DE TOVRANDE . les caractères sont devenus presque illisibles.
Le Sieur De Tourande a eu 5 enfants :
1er Gilles seigneur d’Hemnard, 2ème François seigneur de la Tannière, 3ème René seigneur du Moussai, c’est de ce René que descend la famille des Des Nos de Panart, 4ème Françoise, 5ème Julienne.
Jacques de Chappedelaine épousa Louise Des Nos et vînt se fixer à Hemnard vers 1665. Mort le 29 juin 1718 il est également enterré dans l’église de la Tannière.( dans le chœur près de l’évangile.)
François Henry de Gaalon (mort 05/10/1781) épousa Marie, Henriette, Césarin De Chappedelaine le 11 septembre 1764 demoiselle d’Hemnard
C’est une descendante de cette famille qui fût la dernière dame d’Hemnard, elle se maria avec un Thébault Bigottière qui a vendu le château d’Hemnard au frère du propriétaire actuel vers 1860.
Ainsi finit l’histoire des familles des seigneurs de St Berthevin la Tannière.
Certains renseignements m’ont été fournis par le propriétaire d’Hemnard qui a lu autrefois une partie des mémoires écrits sur Hemnard : mais m’a t’il dit un membre de cette dernière famille des seigneurs d’Hemnard a vendu paraît-il tous ces vieux mémoires comme papiers de nulle valeur. C’est ce qui est regrettable parce que dans ces vieux écrits on aurait pu trouver des documents précieux.
St Berthevin la Tannière le 2 juillet 1899 l’instituteur
L. DUTEIL
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