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Sermaize Les Bains
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  brocante le dimanche 16/09/2007

 
 
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  HISTOIRE,RELIGION,EGLISE.
La fondation de l'église et du prieuré.
Nous lisons dans l'histoire de l'abbaye et de la terre de Saint-CLAUDE DE 1892.
En 1093, le comte de CHAMPAGNE, HUGUES, son frère PHILIPPE évêque de CHÂLONS, et leur mère ALALÏS ou ALIX, donnèrent au monastère de saint-OYAND la terre de SERMAIZE .
Nous donnons, dit l'acte, en franc alleu à l'église de saint-OYEND et de la BIENHEUREUSE VIERGE MARIE qui se construit à SERMAIZE, tout ce qui est compris depuis le siège d'HILDUIN jusqu'à la rivière de SAULX.
Nous voulons que le village de SERMAIZE soit libre et franc de toute juridiction séculière, que ses habitants soient libres et francs de toute autorité séculière, sous l'unique juridiction des moines qui y servent DIEU.
Nous voulons que si les habitants de SERMAIZE font quelque tort à nos vassaux, ceux-ci portent plainte devant le prieur du lieu pour en recevoir justice.
Si, les habitants font du tort au prieur ou à ses moines, et que le prieur ne puisse les décider à une réparation convenable, il les déférera au comte de VITRY, dans le ressort duquel nous mettons le village et toute la forêt.
Par cet acte de donation, la terre de SERMAIZE se trouvait constituée en une petite principauté monastique soumise , dans le temporel comme dans le spirituel, au prieur local et, par conséquent à l'abbé de saint-OYEND, le prieur ou l'abbé était appelé à exercer la juridiction civile sur les habitants de SERMAIZE, et même sur ceux de la seigneurie voisine qui avaient des différents avec les premiers.
Qui étaient Saint-OYEND, ou OYANT , ou EUGEND?
C'était le nom d'un saint abbé venu du monastère de LERINS? Avec plusieurs compagnons, en 510, au mont du JURA, en un lieu appelé CONDATISCE? Ou ils fondèrent l'un des premiers monastères de l'ordre de Saint-BENOÎT, qui prit plus tard le nom de Saint-OYANT.
Par humilité, OYANT ne voulut jamais être élevé à la prêtrise; c'était cependant un homme rempli de science et de vertu, que consultaient les princes et les évêques.
Dom MABILLON, dans ses annales bénédictines, donne de curieux détails sur sa vie et sa mort. On y voit qu'il ne mangea jamais rien provenant des animaux, excepté le lait et les oeufs; qu'il portait, en hiver seulement, une tunique avec une coule, et qu'en été ,il chargeait ses épaules d'un scapulaire de poil de chèvre.
Il avait été coadjuteur du second abbé, et avait refusé de lui succéder. Il n'accepta que difficilement d'être le 4ème abbé, après la mort du 3ème.
On compte saint-OYANT parmi les plus grands saints de son ordre.
En 1743, ce monastère de Saint-OYANT , JURA , devient l'évêché de saint-CLAUDE (page 43, du livre de M.REMLY ,( sermon ,abbé BOLLOT 21 04 1916)
Avant cette date de 1093, l'abbaye de Saint-OYANT, dit aussi "Saint-OYANT de JOUX",bien que fort éloignée de TROYES, possédait déjà plusieurs prieurés dans les environs de BAR-SUR-AUBE.
-Sainte GERMAINE et Saint PIERRE, à BAR-SUR-AUBE même.
-CUNFIN
-La FERTE-sur-AUBE
-LATRECEY
-Silvarouvres
-Saint LEGER-sur-AUBE
L'abbaye avait fait l'objet de fréquentes libéralités de la part des comtes, prédécesseurs de HUGUES, 16 ans auparavant, SIMON de VALOIS , l'un de ces seigneurs, proche parent de la princesse ALIX , y avait embrassé l'état monastique en 1080.(Champagne Bénédictine P.15)
La charte de fondation est complétée ainsi:.......depuis le siège d'HILDUIN jusqu'à la rivière de SAULX...suivant la séparation que fait le petit ruisseau de GEMELLE(la LAUME), et depuis GEMELLE jusqu'au territoire de BARROIS; et de l'autre côté depuis le siège HILDUIN jusqu'au four à chaux qui est sur le cours ruisseau COURRU.
Guy de POSSESSE, HEBRARD de VITRY , et HEBERT de GIVRY abandonneront aux moines tout ce qu'ils pouvaient avoir sur ce lieu, et sur un autre appelé BARNASARD et permirent à ceux qui tenaient d'eux ce fief d'en abandonner librement l'usage aux moines.
La charte précitée donne encore au couvent FRETIGNY, DURFOSSE, RENNEVILLE , dans la forêt de LUON (notre forêt de TROIS-FONTAINES), et le droit aux habitants de cette église, ou à ceux envoyés par eux pour habiter ce lieu, de cultiver pour leur usage, en tout lieu de cette forêt, sans payer de redevance.
Cette donation fut confirmée aussi par HELAMBERT de BAR, LAMBERT de BLESME et CONON de PERTHES.
En outre, ils abandonnent, dans toute cette forêt, la pâture pour les porcs et autres animaux, sans droit de panage ou d'autres cens , et ils cèdent aussi sans aucun attribut aux moines, le droit de prendre ce qui leur sera nécessaire pour l'usage d'eux-mêmes, et de ceux qui habitent ces lieux par leur permission.
Le siège d'HILDUIN, lieu indiqué dans la charte , est une propriété, maintenant parcelle de bois qui a conservé le nom de "la hideuse"
DURFOSSE était une forteresse ou fort situé sur un promontoire maintenant boisé , à l'intersection de deux voies romaines traversant la forêt de LUON ou LUIZ, se dirigeant toutes deux vers le château de BAR:
-la voie barroise de CHANGY
-la voie barroise de Saint-VRAIN
( de CHEMINON)
En 1103, par suite de la fondation du monastère de CHEMINON, par le même comte HUGUES , sa mère et son frère, donnèrent aux moines de CHEMINON une autre partie de la forêt de LUON, contiguë à celle donnée au prieuré de SERMAIZE bien que les limites soient nettement définies par les chartes, de nombreuses discussions et incidents s'élevèrent ente les moines de CHEMINON et les moines et habitants de SERMAIZE.
De même, avec les habitants d'ALLIANCELLES , lesquels prétendaient avoir des droits sur la grange de la RONCIERE , située entre les fuiages d'ALLIANCELLES et de SERMAIZE qui appartenait à l'abbaye de TROIS-FONTAINES . Il s'agissait de 50 arpents de terRe,150 fauchées de pré, une maison d'exploitation et un moulin.
Le procès commencé en 1198 durait encore au XVIème siècle à propos du moulin de la RONCIERE, appelé aussi BALAN , qui tournait grâce à un cours d'eau pris dans la SAULX et allant se perdre dans l'ORNAIN.
livre de M.REMY et RENE BARRILLOT.

Plus tard, en 1187, le comte HENRI de CHAMPAGNE ayant désiré reprendre le BAN de justice aux moines de SERMAIZE, ceux-ci le lui abandonnèrent à la condition qu'il ne sortirait jamais de la maison de CHAMPAGNE, et à charge, entre autres, de bâtir un nouveau village annexé à l'ancien, avec une halle , où les droits seraient partagés entre le comté et le prieuré.
Texte de la charte de BERNARD, abbé de Saint EUGEND.
Nous BERNARD, par la grâce de DIEU, abbé de Saint-EUGEND et tout le couvent de la dite église , savoir faisons aux présens et à venir, que nous avons cédé à HENRY, illustre PALATIN de TROYES, le BAN et la justice de SERMAIZE.
Il seras fait une nouvelle ville dans ce lieu et la moitié du marché qui s'y tiendra, nous appartiendra, et l'autre moitié au dit seigneur comte.
Nous avons retenu dans nos mains, sans la participation du dit comte, nos fours et moulins, les cens et terrages avec nos dixmes, et nos prés, et il ne sera permis à d'autres qu'à nous de construire au dit lieu des fours et des moulins.
A cette condition , toutes fois que ledit comte et son héritier, ne pourra, sans notre aveu, aliéner ce que nous lui avons cédé, dans ledit lieu.
Nous avons aussi accordé que quiconque viendra demeurer dans ladite ville payera annuellement VI deniers à la maison de SERMAIZE , et une mine d'avoine audit seigneur comte, Et enfin que ceci demeure ferme et inviolable, nous l'avons noté et confirmé par notre sceau.
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Mais ce BAN de justice passa aux Rois de France, après la réunion de la province de CHAMPAGNE à la couronne, par le mariage de JEANNE de NAVARRE avec PHILIPPE le BEL , en 1284.
Ces droits de BAN et justice, avec le greffe et les amendes formèrent la MAISON ROYALE de SERMAIZE.
De l'installation des moines et de la construction du prieuré et de l'église, on connaît peu de chose.
Dans la charte de fondation, il est indiqué que ce prieuré se fera à la place d'une simple chapelle dédiée à Saint-OYANT.

Monsieur REMY, dans son livre de 1873, écrit:
SERMAIZE était , dès le XIème siècle relativement important, mais il avait dû subir une ruine partielle puisque, vers la fin du même siècle, il était réduit à un petit nombre d'habitations qui étaient situées , selon les titres, à un quart de lieue de l'emplacement actuel de l'ancien prieuré.
Monsieur l'abbé CHARLES-ERNEST BARRE, curé doyen de 1885-1890, suite à ce qu'a écrit Monsieur REMY, indique dans ses notes manuscrites:
A l'appui de cette induction, on peut constater que l'église primitive de saint-EUGEND, construite pour le prieuré en 1094, a dû subir une catastrophe puisque vers la fin du XIIème siècle, elle était déjà remplacée par l'église actuelle qui est du roman de transition à l'ogive.
--------
L'église que nous connaissons et admirons, a sans doute été construite à partir de 1160.
Chevet plat, accoté de deux chapelles qui ouvrent sur le transept latérale, éclairées par une seule fenêtre , voûtées en berceau , couvertes de toits en appentis, ornées d'une moulure horizontale au niveau de l'appui des fenêtres.
photo 1


Le choeur est voûté en berceau ogival:
Photo2

Trois fenêtres ornées de colonnettes et d'une archivolte moulurée en éclairent le fond ; elles sont surmontées d'un oculus pareillement couronné d'une archivolte.
Une frise de feuillages et palmettes couronnent les murs.
photo 3



Au transept les 3 voûtes reposent sur des nervures en croisées d'ogives.
photos 4-5

Du côté du midi, le transept était privé de fenêtre parce qu'il tenait aux constructions du monastère, avec lequel il communiquait par un cloître ou galerie ; la porte murée est toujours visible.
Une fenêtre sans style a été ouverte à la partie supérieure .




photo 4

Dans ce mur se trouvait primitivement une piscine monumentale dont on peut encore voir les bases des chapiteaux et des colonnettes.
A l'extérieur on peut voir l'amorce de la construction qui existait alors.
Photos 5



Du côté nord le transept comporte 2 baies en plein cintre, surmontées d'un oculus.

photo 6 mur transept nord


La grande nef de 9 mètres environ de hauteur est un peu plus récente et nettement gothique avec ses supports verticaux qui montent le long des murs jusqu'aux arcs de voûtes ; pourtant les fenêtres hautes demeurent en plein cintre.
photo 7 ;

Chapiteaux à crochets.
Certains visiteurs se sont étonnés qu'une grappe de raisins figure sur le 1er chapiteau de la grande nef , à gauche, pensant qu'il s'agissait d'une erreur dans la restauration.
C'est plutôt un clin d'oeil d'un tailleur de pierre désirant rappeler que SERMAIZE possédait des vignes.

photo 8




Vers 1900,64 hectares environ s'étageaient sur la côte des vignes le haut-mont, le mont-terra et à la caqueroise. On y cultivait du "bacco" de " l'oberlin" du vin blanc du "seibel", vins un peu durs, mais excellents avec nos fromages de la région,:
- gros coeurs d'HEILTZ le MAURUPT passés et séchés dans des feuilles de platane,
-ou les cendrés , séchés dans les bois , dans de la cendre de bois, d'où son nom.
Le phylloxéra ayant , en 1905, détruit la plus grande partie des vignes , elles furent replantées et , avant la guerre de 1940, on comptait en 1922, une soixantaine de propriétaires faisant leur vin, les marcs étant distillés aux alambics existants pour faite de l'eau de vie.
Après la guerre de 1940-45, puis le décès des anciens, le départ des jeunes, les vignes furent de moins en moins entretenues et disparurent progressivement.
__________
Les bas côtés ont été agrandis aux XV et XVIème siècles .Ils sont plafonnés, comme la grande nef, selon une mode en usage en *CHAMPAGNE pour les églises paroissiales du XIIème siècle.
J.P.Ravaux.
photos du pilier n°9




Le mur sud du bas-côté semble avoir été reconstruit avec des matériaux de récupération ,peut-être avec la démolition du cloître ou galerie qui reliait le prieuré à l'église.




Trois pierres situées au bas de ce mur indiquent
1)LOUIS BOUDAILLE curé de SERMAIZE 1761
2)JOSEPH JACQUES FALGUIERE -vicaire 1761
3)C.POTOT 5 mars 1761


photo 10 photo n 11 photo 12


Nous reparlerons de Messieurs BOUDAILLE et FALGUIERE dans les pages réservées aux prêtres de SERMAIZE.
Cette date du 5 mars 1761 est probablement la date de la pose de la 1ère pierre de la restauration de ce mur, ou de son inauguration. Monsieur C.POTOT étant peut-être un donateur ou, plus simplement, le maçon qui a exécuté le travail.
J.P.RAVAUX.
Sur le mur du bas côté nord, une pierre contre le vitrail représentant le CHRIST disparu dans l'incendie des 6-7septembre 1914:indique :
CHARLES RAPINAT , natif de ce lieu, pendant sa vie a fondé, en cette église, une messe du SAINT SACREMENT tous les premiers lundis du mois et a donné à la dite église , de son vivant, sa donation par écrit.



photo

Cette pierre n'est pas datée , mais, dans les registres paroissiaux , on trouve, en 1662,un receveur des traites foraines:Jacques RAPINAT . et vers 1667, la matrone(sage femme)est ANNA RAPINAT . Cette famille semble implantée à SERMAIZE entre 1650-1680.
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A l'extérieur , le clocher s'élève au-dessus de la croisée du transept. Il est surmonté d'une flèche qui s'élève à 40 mètres environ .


photo 13

Quatre écussons entourent la 1ère partie de la flèche.
L'un d'eux est tombé en septembre 1993 et n'a pu être remplacé . Il s'agit d'écussons en fer découpé de 0,25X0,25,pesant 2Kg300.
Deux de ces écussons portent les armes de JEANNE D'ARC ET 2 le Phénix ,emblème de SERMAIZE.
Au dessus des écussons, une couronne avec la phrase:
IN HDC SIGNO VINCES
" PAR CE SIGNE TU VAINCRAS"
entoure la croix du CHRIST au dessus de cette couronne , le coq, lui-même surmonté du paratonnerre.


croquis.PHOTO 14

Le porche et la façade datent du XIIème et XVIIIème siècle.
Une pierre du portail porte le millésime ,1093, Cette pierre a été gardée du portail primitif puisque remanié au XVIIIème siècle.
Au dessus de cette pierre , est une vierge tenant l'enfant JESUS dans ses bras.
L'enfant JESUS est décapité et a les pieds coupés. La statue est restée dans sa niche sous les( X?)
Rappelons que l'Église est consacrée sous le vocable de "la NATIVITE de la VIERGE MARIE".

La date de 1093, voulait rappeler la date de la charte de fondation? C'est en 1094, qu'il faudra lire .
Au moyen âge on se servait de chiffres romains et confusion possible entre 3 ou 4 bâtons. JP.RAVAUX


photos n° 14

avant 1914, à gauche de la grande porte, une plaque en marbre noir rappelait que Monsieur JEAN BAPTISTE BENARD , maire , antiquaire distingué, auteur du travail sur les fouilles de la Fontaine des SARRAZINS, avait laissé, par testament au bureau de bienfaisance toute sa fortune, à l'exception de sa maison (valeur en immeuble de 90 000f dont le fermage était employé annuellement au soulagement des indigents).


photo 14

L'INTERIEUR DE L'EGLISE.

Nous n'avons pas de description autre que ce qui est rapporté par l'annuaire de la marne de 1873.
En 1731, FRANCOIS JACQUEMOT , curé de SERMAIZE depuis 21 ans et doyen d'âge de la chrétienté de VITRY le
CHÂTEAU , fait connaître à Monseigneur de SAULX-TAVANNES , que l'église possède un grand autel à la romaine consacré à NOTRE DAME.
Deux autres dans cancels, dont l'un consacré à Saint OYANT dont-il possède une relique, et l'autre à saint NICOLAS.
UN 4ème , celui du rosaire, à l'extrémité du collatéral gauche.
Le prélat constate que l'église est bien tenue, sinon les vitres et les pavés du choeur et des 2 cancels qui sont à la charge du prieur.
L'autel du rosaires en bois du XVIème , était classé, son bas-relief représentait l'annonciation.
En 1976, l'autel à la romaine sera remplacé par l'autel actuel, en provenance de l'abbaye de TROIS-FONTAINES et certainement la chaire en bois sculpté.
En1899, Monsieur GILARDONI offrira un ciborium placé au-dessus du tabernacle.
Quelques uns de ces renseignements confirment ce qui a été consigné dans la visite du 19 juin 1701, et que nous trouverons dans ce qui concerne le Prieuré.
C'est donc ainsi que se présente l'intérieur de l'église avant 1914.


photo 15

LA MAISON DU PRIEURE:
La plus ancienne dit-on était adossée à l'église ; la portion de la cour du prieuré longeant l'église était cultivée , et des plantations d'arbres fruitiers étaient palissées contre les murs mêmes de l'église.
Le 6 novembre 1871, la commune décide d'acquérir la maison aux propriétaires NEVEUX-CHAMPIGNEULLES , pour la démolir.
La délibération indique:
Monsieur le maire expose qu'une des préoccupations sérieuses incessantes de l'administration municipale a été tout particulièrement de faire disparaître les servitudes dont l'église est grevée.
Ces servitudes sont connues de tous:
-la maison adossée à l'église provenant de l'ancien prieuré;
-la portion de la cour du prieuré longeant l'église couverte en jardins, et sur laquelle existent des plantations d'arbres fruitiers palissées contre les murs mêmes de l'église;
-une ruelle entre le mur du porche de l'église et la maison y attenante;
-une portion de terrain , en nature de jardin, faisant enclave dans le terrain communal avant d'arriver au porche:194 m242pour 102F
Les bâtiments avaient été vendus, après la révolution , avec servitude de passage à l'église.
Les propriétaires de la majeure partie du prieuré sont, à cette date, madame MARGUERIT GENEVIEVE CHAMPIGNEULE et Madame GILLOT-ROUGELOT.
D'après le procés-verbal d'enquête, un certain nombre de Sermaiziens se sont opposés à cette acquisition :"si cette acquisition tombe à la charge de la commune qui à dejà une charge considérable"
Mais l'avis du comissaire enquêteur est "bonne opinion "-dégréver l'église de servitudes qui empêchent d'assainir la partie du midi; de plus , en cas d'incendie de cette maison, l'incendie de l'église devenait inévitable.
La démolition se fera , puisque le 5 février 1878, on utilise les matériaux de cette maison pour établir un mur de clôture du terrain.
Mais ce ne sera pas l'incendie d'une maison voisine qui sera la cause de la destruction par le feu, d'une grosse partie de notre église.
déjà , en1230, elle est incendiée pendant les guerres entre BLANCHE régente de FRANCE et les vassaux du comte de CHAMPAGNE : ERARDde CHANCENAY, SIJMON de CHATEAUVILLAIN et SIMON de JOINVILLE.
La situation de SERMAIZE à l'entrée du BARROIS et de la LORRAINE, donne au "moustier"une importance de premier ordre.
Dans les jours les plus tristes de la guerre de cent ans, ETIENNE de VIGNOLLES , capitaine français, dit "la HIRE", futur compagnon de JEANNE d'ARC dans sa chevauchée, viendra s'y retrancher contre les incursions du comte de SALM, gouverneur général du duché de BAR , dont le duc était dévoué à l'alliance franco-bourguignonne.
Au début d'avril 1423, le comte de SALM comença l'investissement du moutier après avoir préparé auparavant , en mars 1422, une expédition qui avait avorté . Le siège dura trois semaines et etait terminé le 25 avril. Abbé GILLET.

L'église Notre-Dame forma le point central de la résitance .Dès 1420 , les habitants de SERMAIZE , alors sous contrôle anglo-bourguignon , en butte aux incursions des garnisons de VITRY et sAINT-DIZIER , places restées fidèles au DAUPHIN, s'étaient fait autoriser à la fois par CHARLES VI et par PHILIPPE de BOURGOGNE, à "fossoyer-fortifier et emparer leur Moustier et a y faire un pont-levis-porte et planche"
tous les habitants avaient alors travaillé à ces fortifications, et sans doute prieur, maires et curé avaient aidé de leurs conseils et aussi de leurs bras. si le danger se précisait, on entassait dans l'église le maximum de personnes et de butin, et les hommes valides défendaient tout cela avec énergie.
C'est certainement ce qui s'est passé en avril 1423,mais le siège avait coûté des vies humaines, et parmi les morts on comptait COLLOT TURLAUD, le mari de MENGETTE de VOUTHON, la jeune cousine de JEANNE d'ARC , tué d'un coup de bombarde ou d'ung aultre baston à feu.
La HIRE vaincu, abandonna SERMAIZE , les sermaiziens durent s'engager à verser une amende de 1500 écus d'or, somme énorme qui devait réduire la cité à la pauvreté totale. Mais ils s'arrangérent habilement pour ne rien payer du tout.
HENRY de VOUTHON était-il le curé à cette date?
A-t-il été l'ntermédiaire ente JEANNE d'ARC , sa nièce et la HIRE.
La tradition signale SERMAIZE et son prieuré pendant les guerres de religion, les moines se réfugient un moment à l'abbaye de saint CLAUDE. M.REMY.

Mais c'est "la grande guerre 1914-1918, qui va toucher une fois de plus et durement note église.
Le dimancehe 6 septembre 1914, vers 9h45, trois obbus tombent dans la rue de cheminon, (qui s'appellera rue du "6 septembre1914", par décision du conseil municipal du 22 novembre 1935).
La grande messe devait être célébrée à 10heures et les 3 coups de cloches annonçant le cérémonie on été sonnés à 1/4 d'heure d'intervalle, comme c'est la coutume:9h15;9h30;9h45.
Monsieur l'abbé BOLLOT, curé de la paroisse depuis 1909, avait célébré une première messe à 8 heures : une trentaine de personnes y assistait.
Le sonneur est bléssé par un éclat d'obus en repartant chez lui, après avoir sonné le 3ème coup. Les obus tombent un peu partout , tirés par les allamands depuis les côtes de VROÏL.
Les incendies éclatent, la messe de 10 heures ne sera pas célébrée, Monsieur l'abbé BOLLOT accueille tous ceux qui veulent se réfugier dans la cave voûtée de son presbytère, 21 rue Bénard.
L'église sera incendiée par le feu mis à la main par les allamands; des bidons de pétrole ont été trouvés dans les ruines de l'église.
Dans le livre d'or du clergé et des oeuvres il est noté:
les religieuses restées dans la ville virent , dans la nuit du 6-7 septembre des étincelles s'élevant du clocher.Elles chechèrent à pénétrer dans l'église pour sauver quelques ornements ; Mais elles entendirent , dans l'ombre, des pas lourds de soldats qui revenaient du clocher ou y allaient ;elles eurent peur et s'enfuirent.
Bientôt l'édifice fut en flammes, les stalles et la chaire provenant de l'abbaye de TROIS-FONTAINES vont être réduites en cendres.
Les 4 cloches fondent dans la chaleur de l'incendie, et le bronze en fusion coule sur les pavés du transept en passant par le trou de cordes servant à sonner les cloches. 1625Kg seront récupérés et vendus à Madame LADROYE pour une somme de 4 775,50F le 6 juillet 1917.
Le beau CHRIST en chêne ,

photo 16

de 2,10m de haut, magnifiquement sculpté disparaît :brûlé ou volé avant l'incendie ?

tous les ornements sacerdotaux sont en cendre, les vases sacrés fondus.
L'autel du bas côté nord de Notre DAME du rosaire en bois , du XVIème , avec son bas relief sculpté représentant l'annonciation , classé par les monuments historiques , sont détruits ; la statue de la VIERGE est en mille morceaux.
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L'INTERIEUR DE L'EGLISE.

Nous n'avons pas de description autre que ce qui est rapporté par l'annuaire de la marne de 1873.
En 1731, FRANCOIS JACQUEMOT , curé de SERMAIZE depuis 21 ans et doyen d'âge de la chrétienté de VITRY le
CHÂTEAU , fait connaître à Monseigneur de SAULX-TAVANNES , que l'église possède un grand autel à la romaine consacré à NOTRE DAME.
Deux autres dans cancels, dont l'un consacré à Saint OYANT dont-il possède une relique, et l'autre à saint NICOLAS.
UN 4ème , celui du rosaire, à l'extrémité du collatéral gauche.
Le prélat constate que l'église est bien tenue, sinon les vitres et les pavés du choeur et des 2 cancels qui sont à la charge du prieur.
L'autel du rosaires en bois du XVIème , était classé, son bas-relief représentait l'annonciation.
En 1976, l'autel à la romaine sera remplacé par l'autel actuel, en provenance de l'abbaye de TROIS-FONTAINES et certainement la chaire en bois sculpté.
En1899, Monsieur GILARDONI offrira un ciborium placé au-dessus du tabernacle.
Quelques uns de ces renseignements confirment ce qui a été consigné dans la visite du 19 juin 1701, et que nous trouverons dans ce qui concerne le Prieuré.
C'est donc ainsi que se présente l'intérieur de l'église avant 1914.

photo 15

LA MAISON DU PRIEURE:
La plus ancienne dit-on était adossée à l'église ; la portion de la cour du prieuré longeant l'église était cultivée , et des plantations d'arbres fruitiers étaient palissées contre les murs mêmes de l'église.
Le 6 novembre 1871, la commune décide d'acquérir la maison aux propriétaires NEVEUX-CHAMPIGNEULLES , pour la démolir.
La délibération indique:
Monsieur le maire expose qu'une des préoccupations sérieuses incessantes de l'administration municipale a été tout particulièrement de faire disparaître les servitudes dont l'église est grevée.
Ces servitudes sont connues de tous:
-la maison adossée à l'église provenant de l'ancien prieuré;
-la portion de la cour du prieuré longeant l'église couverte en jardins, et sur laquelle existent des plantations d'arbres fruitiers palissées contre les murs mêmes de l'église;
-une ruelle entre le mur du porche de l'église et la maison y attenante;
-une portion de terrain , en nature de jardin, faisant enclave dans le terrain communal avant d'arriver au porche:194 m242pour 102F
Les bâtiments avaient été vendus, après la révolution , avec servitude de passage à l'église.
Les propriétaires de la majeure partie du prieuré sont, à cette date, madame MARGUERIT GENEVIEVE CHAMPIGNEULE et Madame GILLOT-ROUGELOT.
D'après le procés-verbal d'enquête, un certain nombre de Sermaiziens se sont opposés à cette acquisition :"si cette acquisition tombe à la charge de la commune qui à dejà une charge considérable"
Mais l'avis du comissaire enquêteur est "bonne opinion "-dégréver l'église de servitudes qui empêchent d'assainir la partie du midi; de plus , en cas d'incendie de cette maison, l'incendie de l'église devenait inévitable.
La démolition se fera , puisque le 5 février 1878, on utilise les matériaux de cette maison pour établir un mur de clôture du terrain.
Mais ce ne sera pas l'incendie d'une maison voisine qui sera la cause de la destruction par le feu, d'une grosse partie de notre église.
déjà , en1230, elle est incendiée pendant les guerres entre BLANCHE régente de FRANCE et les vassaux du comte de CHAMPAGNE : ERARDde CHANCENAY, SIJMON de CHATEAUVILLAIN et SIMON de JOINVILLE.
La situation de SERMAIZE à l'entrée du BARROIS et de la LORRAINE, donne au "moustier"une importance de premier ordre.
Dans les jours les plus tristes de la guerre de cent ans, ETIENNE de VIGNOLLES , capitaine français, dit "la HIRE", futur compagnon de JEANNE d'ARC dans sa chevauchée, viendra s'y retrancher contre les incursions du comte de SALM, gouverneur général du duché de BAR , dont le duc était dévoué à l'alliance franco-bourguignonne.
Au début d'avril 1423, le comte de SALM comença l'investissement du moutier après avoir préparé auparavant , en mars 1422, une expédition qui avait avorté . Le siège dura trois semaines et etait terminé le 25 avril. Abbé GILLET.

L'église Notre-Dame forma le point central de la résitance .Dès 1420 , les habitants de SERMAIZE , alors sous contrôle anglo-bourguignon , en butte aux incursions des garnisons de VITRY et sAINT-DIZIER , places restées fidèles au DAUPHIN, s'étaient fait autoriser à la fois par CHARLES VI et par PHILIPPE de BOURGOGNE, à "fossoyer-fortifier et emparer leur Moustier et a y faire un pont-levis-porte et planche"
tous les habitants avaient alors travaillé à ces fortifications, et sans doute prieur, maires et curé avaient aidé de leurs conseils et aussi de leurs bras. si le danger se précisait, on entassait dans l'église le maximum de personnes et de butin, et les hommes valides défendaient tout cela avec énergie.
C'est certainement ce qui s'est passé en avril 1423,mais le siège avait coûté des vies humaines, et parmi les morts on comptait COLLOT TURLAUD, le mari de MENGETTE de VOUTHON, la jeune cousine de JEANNE d'ARC , tué d'un coup de bombarde ou d'ung aultre baston à feu.
La HIRE vaincu, abandonna SERMAIZE , les sermaiziens durent s'engager à verser une amende de 1500 écus d'or, somme énorme qui devait réduire la cité à la pauvreté totale. Mais ils s'arrangérent habilement pour ne rien payer du tout.
HENRY de VOUTHON était-il le curé à cette date?
A-t-il été l'ntermédiaire ente JEANNE d'ARC , sa nièce et la HIRE.
La tradition signale SERMAIZE et son prieuré pendant les guerres de religion, les moines se réfugient un moment à l'abbaye de saint CLAUDE. M.REMY.

Mais c'est "la grande guerre 1914-1918, qui va toucher une fois de plus et durement note église.
Le dimancehe 6 septembre 1914, vers 9h45, trois obbus tombent dans la rue de cheminon, (qui s'appellera rue du "6 septembre1914", par décision du conseil municipal du 22 novembre 1935).
La grande messe devait être célébrée à 10heures et les 3 coups de cloches annonçant le cérémonie on été sonnés à 1/4 d'heure d'intervalle, comme c'est la coutume:9h15;9h30;9h45.
Monsieur l'abbé BOLLOT, curé de la paroisse depuis 1909, avait célébré une première messe à 8 heures : une trentaine de personnes y assistait.
Le sonneur est bléssé par un éclat d'obus en repartant chez lui, après avoir sonné le 3ème coup. Les obus tombent un peu partout , tirés par les allamands depuis les côtes de VROÏL.
Les incendies éclatent, la messe de 10 heures ne sera pas célébrée, Monsieur l'abbé BOLLOT accueille tous ceux qui veulent se réfugier dans la cave voûtée de son presbytère, 21 rue Bénard.
L'église sera incendiée par le feu mis à la main par les allamands; des bidons de pétrole ont été trouvés dans les ruines de l'église.
Dans le livre d'or du clergé et des oeuvres il est noté:
les religieuses restées dans la ville virent , dans la nuit du 6-7 septembre des étincelles s'élevant du clocher.Elles chechèrent à pénétrer dans l'église pour sauver quelques ornements ; Mais elles entendirent , dans l'ombre, des pas lourds de soldats qui revenaient du clocher ou y allaient ;elles eurent peur et s'enfuirent.
Bientôt l'édifice fut en flammes, les stalles et la chaire provenant de l'abbaye de TROIS-FONTAINES vont être réduites en cendres.
Les 4 cloches fondent dans la chaleur de l'incendie, et le bronze en fusion coule sur les pavés du transept en passant par le trou de cordes servant à sonner les cloches. 1625Kg seront récupérés et vendus à Madame LADROYE pour une somme de 4 775,50F le 6 juillet 1917.
Le beau CHRIST en chêne ,

photo 16

de 2,10m de haut, magnifiquement sculpté disparaît :brûlé ou volé avant l'incendie ? tous les ornements sacerdotaux sont en cendre, les vases sacrés fondus.
L'autel du bas côté nord de Notre DAME du rosaire en bois , du XVIème , avec son bas relief sculpté représentant l'annonciation , classé par les monuments historiques , sont détruits ; la statue de la VIERGE est en mille morceaux.
___________
Rappelons qui étaient les religieuses dont nous venons de parler, et le rôle qu'elles ont tenu à SERMAIZE.
Mère SAINT-MICHEL et soeur SCHOLATIQUE de la congrégation de la doctrine chrétiènne de NANCY , avaient enseigné, soigné les malades et aidé les pauvres durant près de 50 ans, jusqu'à leur explusion en 1905.
Elles s'étaient alors réfugiées dans un humble réduit situé dan la cour derrière l'école des garçons, maintenant groupe scolaire "MAURICE GENEVOIX" , avec l'espoir de finir leurs jours ensemble , là où s'était exercé leur apostolat.
photo 17

Un officier allemand a raconté n'avoir trouvé dans la ville, le 6 septembre, que ces 2 bonnes vielles religieuses qui soignaient les soldats français.
C'est gràce à elles qu'une partie de SERMAIZE fut préservée , de cette cour jusqu'au terminus et sur le côté de la rue du Docteur Fritsch, en remontant jusqu'à la cour derrière l'école, en face de la rue du prè-maurupt, le chateau Cournot, maintenant emplacement du collège et jusqu'à la gare, ainsi que la villa des hêtres , actuelle maison de retraite"les jardins de SERMAIZE"
livre d'or du clergé.
Voyant les incendies dans la ville, et voulant essayer de sauver les maisons encore épargnées , elles allèrent trouver les allemands , leur prière dut être éloquente, la gràce fut accordée.Peut-être aussi à cause de leur dévouement auprès des blessés.
Personne à notre connaissance , n'a songé à les en féliciter, ou même à les remercier.
Bien mieux, chassées de leur abri par le propiétaire, elles durent quitter le pays ,un matin de 1915.
_________
La plupart des habitants ont quitté SERMAIZE le 6 septembre au soir passant par la rue de vITRY en flammes, ou par le rue de SAINT-DIZIER. Ils n'iront pas très loin:TROIS-FONTAINES , COUSANGES-aux-forges,quelques familles pourront prendre un train et se rendre à CANNES et à LYON.
Le vendredi 11 septembre ,l 'ennemi a reculé , nos troupes sont de nouveau à SERMAIZE et la vie se réorganise , mais on découvre les dégats.
L'église : les charpentes et couvertures ont complètement disparu dans l'incendie.

photo 18-19

Les compartiments de remplissage du transept sont effrondés, les pierres composant les piles de la nef sont en partie calcinées, les parements sont éclatés sur une profondeur de 8 à 10cm.
Les colonnettes composant les piliers de la nef sont presque toutes éclatées sur la façade postérieure, les piles du choeur et du transept nord n'ont pas été brûlées, l'incendie s'étant arrêté aux voûtes.
Dans le transept sud, les arcs d'ogive sont seuls en place, mais calcinés.
La pierre de Savonnieres a pris une teinte rose plus ou moins accentuée ; ce sont les traces d'oxide de fer qu'elles contiénnent qui , en chauffant, a donné ces teintes.

photo 20

Le porche est complètement détruit, seules deux colonnes restent debout.

photos 21-22

Une chapelle provisoire est installée dans l'école "JEANNE d'ARC" qui n'a pas été touchée, et les premières cérémonies religieuses ont lieu dans cette chapelle.
Une couverture provisoire est rapidement mise en place sur le choeur et le transept de l'église à la diligence de Monsieur l'abbé BOLLOT.

photo 23

La confirmation du 27 juin 1915, de par la volonté de l'évêque Monseigneur TISSIER est donnée dans l'église en ruines, à une centaine d'enfants . Le ciel bleu, au dessus des piliers découronnés de leurs voûtes, chantait l'éspèrsance.
La cérémonie a commencé par le chant "O CRUS AVE-SPES UNICA"
Salut , o croix mon unique espèrance
Gloire du monde racheté;
Rendez le juste plus juste encore,
Et obtenez aux pêcheurs le pardon.
_________
Le 15 juillet 1915,Monsieur l'abbé BOLLOT faisait installer une petite choche ,77,850kg.C'est cette cloche qui sonnera ,jusqu'en 1932, pour tous les morts de cette terrible guerre , civils et miltaires , mais aussi les événements heureux et douloureux de nos grands-parents.
"Sa voix au timbre si pur , en même temps qu'elle remplace l'horloge communale détruite, invite plusieurs fois par jour à la prière."
Abbé BOLLOT
Cette cloche fondue par AMEDEE BOLLEE du MANS, s'appellera "JACQUELINE-GABRIELLE" , son parrain est JACQUES CONTANT et sa marraine GABRIELLE MUNIER.
Après la reconstruction de l'église et la mise en place de trois nouvelles cloches en 1932, JACQUELINE-GABRIELLE sera reléguée dans les combles, au-dessus de la grande nef . Malgré plusieurs démarches auprès des monuments historiques , il n'a pas été possible de la faire decendre pour qu'elle prenne place dans notre église elle mérite bien d'être à l'honneur !
Petit extrait du discours de Monsieur l'Abbé BOLLOT avant la bénédiction de "JACQUELINE-GABRIELLE":
Mes frères,
La bénédiction d'une cloche au milieu de nos ruines, à l'heure où nos églises et nos foyers , unis dans les mêmes douleurs et les mêmes joies , commencent à peine à sortir de leurs cendres, au moment où le canon , de sa lugubre voix, voudrait même étouffer les sanglots que nous arrachent et nos craintes et nos deuils,n'est-ce pas un défi à la cruelle réalité.
Je l'ai pensé.
Mais les désirs de vos âmes , torturés par le bonheur qui vous a abondonné mais qui veut revenir , plus forts que mes hésitations , m'ont fait comprendre que vous aviez besoin , dans les durs travaux de reconstruction, d'entendre le cri de l'espérance : notre petite cloche, à chaque instant , vous le redira............
_____________
Un chemin de croix , simples croix de bois , est mis en place dans la chapelle provisoire de l'école JEANNE d'ARC , le 15 janvier 1915.
L'histoire de ce chemin de croix est relatée plus loin dans le texte.
________

Le 6 octobre 1915, le conseil municipal de SERMAIZE , par délibération , demandait de conserver les ruines de l'église pour faire un musée du souvenir, et proposait d'affecter les dommages de guerre à la cnstruction d'une nouvelle église , la commune donnant un terrain.
Il était certainement bien difficile pour un prêtre de laisser une église si riche d'histoire devenir un musée du souvenir.
Monsieur l'Abbé BOLLOT , resté en relation avec la famille POINCARE depuis mai 1911, où il avait assisté le père du président POINCARE dans ses derniers moments, à l'établisement thermal , se rend à l'ELYSEE le 29 juin 1915, avec la comtesse LEON MORILLOT qui avait sollicité une audience.
Monsieur l'Abbé BOLLOT reçu par le Président de la République sollicite trois choses:
-que notre église soit classée et recnstruite.
-que l'on puisse utiliser, pour le culte, la partie non détruite.
-que le président vienne visiter SERMAIZE.
Faut-il rappeler que le Président POINCARE était notre voisin , puisque originaire de BAR-le-DUC.
A cette date madame POJINCARE était déjà venue visiter notre cité . Elle remit à Monsieur l'Abbé BOLLOT 300f : 1ère offrande pour la restauration de l'église.
Les pierres des ogives sont relevées et ressoudées au ciment frais ; les marbres de l'autel , polis à nouveau, prennent les tons des marbres neufs ; le tout est protégé par un toit en planches.

photo 24

L'église est classée monument historique par décret présidentiel du 29 mars 1916.
Rien ne s'oppose plus à sa reconstruction , elle sera longue....
Quelques dates :
-21 avril 1916:approbation d'un devis pour la maçonerie, charpente et couverture du choeur, du transept et de 2 travées de la nef.
Restauration des 4 premières travées de la nef.
-23 avril 1916 : Monsieur l'abbé BOLLOT , poète, célébre la rentrée" dans la partie de l'église restaurée , par le chant ci-après sur l'air "O filii et Filiae" , le texte de son discours est alors vendu 0,50f au profit de l'église.
Il est vraiment ressucité
Dans tout l'éclat de sa beauté
Le temple où DIEU, par pur amour
Vient chaque jour!

ALLELUIA -ALLELUIA - ALLELUIA

Ci demandés par un prélat,
Fils de Cluny (1)de votre état,
Il redira votre beauté
Et piété.

Plus d'une fois JEANNE(2)au grand coeur
On t'aperçu, avec ferveur,
T'y prosterner à deux genoux,
Priant pour tous.

Bravant le temps, nos chers aîeux
L'ont patiné de noms fameux:
Pris dans le roc , leur souvenir
Ne peut mourir.

Pas un plaisir et pas un deuil
Qui n'ait un jour franchi son seuil..
Il fut de tous le confident
Toujours charmant.

Et cependant dans les combats
Le fer, le feu,pour son trépas,
aux ennemis donnent la main,
Mais c'est en vain.

La foi de tous réparera
Ce que la haine abîmera;
L'amour aussi, devant la mort
Sera plus fort.

En la parant avec des fleurs
En y chantant nos coeurs,
disons bien haut:"Rien au-dessus
De vos vertus"!

Semons-y donc la charité
Mêlée aussi de pureté...
Toujours la PAIX, ce bien doux
Sera pour nous.

Il est vraiment ressucité
Dans tout l'éclat de sa beauté
Le temple où DIEU, par pur amour
Vient chaque jour.

_________
-21 janvier 1921= devis pour couverture des bas-côtés.
Avant l'automne 1921, l'église est couverte Il faudrait boucher les portes et les fenêtres : bois pour les portes et vitraux losanges pour les baies : vitrerie provisoire.

5 novembre 1921 = Par délibération , la commune renonce à toutes indemnités en espèces sur les dommages de guerre, puisque l'état s'est engagé à effectuer la réfection de l'église, d'ailleurs en cours d'exécution.

-Juillet/août 1923 =Plafond des bas-côtés,travaux de maçonnerie sur la nef, réparation des piliers.

-Août/sept.1924 = Arc séparatif de la dernière travée Est, avec le reste de la nef, piles et arcs de la nef.

Août/sept 1925 = L'examen , depuis les échafaudages, ayant montré que les dommages étaient plus importants que prévus :
-reprise sur les arcs et les murs des 5ème et 6ème travées.
-Construction de la reprise des piles et des arcs doubleaux longitudinaux.

-Mars/mai 1927 = Travaux sur la nef ,murs des 2ème et 3ème travées et arcs doubleaux ,6piliers de la nef côté ouest.
A ce moment avaient été rendus au culte le choeur, le transept et une travée de la nef.

Juin 1928/1929 = Il faut abaisser le sol à son niveau ancien et refaire un dallage en pierre de Courville, après reprise des murs en sous-oeuvre.

__________
Une explication s'impose :
Le 17 mars 1899,Monsieur CAMILLE GILARDONI , offrit , en souvenir du mariage de sa fille MARIE-THERESE avec le lieutenent CHAZAL , de rendre à l'autel son aspect primitif en le complétant par un ciborium doré du même style . Mais une consolidation de l'autel fut jugée indispensable.
au cours des travaux, on constata que le tombeau avait été rempli avec les débris de 2 colonnes de l'entrée du sanctuaire qui n'ont pas encore été restaurées . Ces pierres révélèrent que , dès avant 1976 , l'église était recouverte de plusieurs badigeons , pour cacher sans doute les traces laissées par la guerrre de cents ans et les guerres de religion.
En creusant les fondations nouvelles de l'autel, on retrouve alors deux pavages : le 1er à 0,15m au-dessous du 1er, sans doute le pavage primitif de l'église.
(notes de l'abbé Rousselot curé doyen de 1890-1906)
Il semble donc qu'avant la guerre de 1914, l'église était de plain-pied, alors que maintenant nous descendons 5 marches et en remontons 3 pour accéder au transept une 4ème pour arriver au choeur.
Cet abaissement a permis de dégager la base des piliers.

photo 25

-Janv-mars 1930 = Achèvement des réparations intérieures
-démolition des cloisons provisoires.
-Réfection de la tribune de l'orgue.
-Refonctionnemnt et reprises diverses.

?

Juillet 1930 =Etablissement de revers entre le pied des murs , avec draînages et caniveaux jusqu'à la rivière , caniveaux sur les faces nord et sud.

-nov 1930 /janvier 1931 =L'intérieur de l'église a été rendu au culte.
Remplacemenst des couvertures provisoires du choeur et du transept.

Mai/juin 1931 = Revoir les murs en pierre formant la base du clocher sur la croisée du transept, sur le sommet des murs établisement d'une chape en ciment armé répartissant la charge de la fléche.
réparation de la voûte du transept sud, et de la charpente de la tribune de l'orgue.

ploto 26-27







août 1932/nov.1933 - Travaux sr installations de chauffage cuvelage de la chaufferie-carueaux et bouches de chauffage en béton armé.
Reprise de maçonnerie sur la façade ouest , travaux sur la charpente ouest et bas-côté nord, ainsi que sur la couverture de ce dernier.
1932 -Porche -6 colonnes neuves -couverture tuiles plates petit moule à la partie inférieure -tuiles creuses partie supérieure -reprendre les fondations des anciennes colonnes.

Mars/ avril 1935 - réfection de la cheminée du calorifère sur la face est du transept nord.
Souche en pierre sur le comble.

2 nov.1932 -mise en place de l'ambon

17 avril/juin 1936 - Remplacement des couvertures provosoires en tuiles mécaniques du transept et du choeur , après la pose d'une nouvelle charpente en chêne sur les arases refaites.

avril/août 1937 -complément sur la couverture en tuiles du transept sud. Réfection partielle des enduits en plâtre et peinture des plafonds de la nef et des bas-côtés- Abat sons en chêne du clocher et couverture des lames en ardoise.
L'église est alors complètement restaurée et chacun de nous peut dire :
j'aime l'église de ma paroisse , à cause de son passé : que de souvenirs de notre histoire locale elle nous rappelle!...Qlue de souvenirs de ma famille de la terre sont inscrits sur ses pierres!...

==================
Entrons par la grande porte pour découvrir son mobilier - ses statues - ses vitraux.

Su haut de 5 marches qui nous ménent à la grande nef , on est saisi par l'impression de grandeur qui se dégage , et nous invite au recueillement.

Au-desssus deu 1er pilier à gauche on peut distinguer la forme d'un personnage , et aussi en face au -dessus du pilier à droite.
En 1842 , sous le badigeon que l'on grattait pour le remplacer , on découvrit sur les colonnes de la nef , de bonnes peintures à fresque du XVI siécle qu ont été habilement restaurées par m. VAYER -peintre à BAR-LE -DUC.
M.REMY

Malgré l'incendie de 1914 , quelques pierres ont conservé la trace de ces peintures.







mhotos 28

L'AMBON (ou chaire) est en roche fine de SAVONNIERES , dessiné par léarchitecte en chef VORIN.
Il a été exécuté par l'entreprise HORY , et mis en place le 2 novembre 1932.

Dans la corniche , sous la rampe , une rangée de macarons plats.

Les panneaux sont décorés de mosaïques et de médaillons en bronze patiné pour représenter les 4 évangélistes :
-un aigle pour saint-JEAN
-un ange pour saint-MATTHIEU
-un taureau pour saint-LUC
un lion pour saint-MARC


L'AMBON : photo 29
Dans le choeur , le grand autel du XVIIIeme siècle(classé le 3 avril 1995) , en provenance de l'abbaye de TRKOIS FONTAINES.



photo 30

Lors des travaux exécutés , à la demande de Monsieur CAMILLE GILARDONI , pour l'installation d'un ciborium , on a découvert , sous la pierre sacrée , une plaque de plomb portant cette inscription :
-cet autel appartient à PIERRE LEROY , NICOLAS VARNIER , JACQUES MIRA , qui en cèdent l'usage aux catholiques de SERMAIZE .
-J.B VINCENT DESPRES ministre
-J. PIQUET - prefet
-9 janvier 1796.

Cette date de 1796 correspondant à la vente des biens de l'abbaye.
Cet autel comporte plusieurs sortes de marbres (22 dit-kon)
La porte du tabernacle , en bronze doré , représente le BON PASTEUR;


photo 31

Le ciborium a disparu ...

Monsieur l'abbé ROUSSELOT écrit :
Sur cet autel , au lieu de l'agneau traditionnel, figure une croix d'or à 4 branches supportant la colombe , image du saint ESPRIT .L'ordre du saint ESPRIT a été institué par HENRI III EN 1578 .
Cette croix et cette colombe existent bien, sur la face de l'autel, tout en marbre blanc.



photo 30

Au-dessus des baies , sur le mur , quatre inscriptions :

IL EST LA
IL PRIE POUR TOI IL SE SACRIFIE POUR TOI
IL T'ATTEND

C-est M l' abbé BOLLOT qui , désirant que l'église "parle" aux visiteurs , avait fait peindre ces inscriptions par un artiste local(sans l'accord des monuments historiques).
Nous retrouverons de semblables inscriptions au-dessus de chaque autel.
A droite du choeur , la chapelle de saint JOSEPH . était autrefois la chapelle de st EUGEND , mentionnée dans les registres paroissiaux.
l'autel en pierre et mosaïques-petites colonnettes en marbre.
Le bas relief représente la mort de st joseph époux de la VIERGE MARIE père nourricier de JESUS.



photos 32 - 33

Dans les bras de JESUS ,
Dans les bras de MARIE .

Comme toi , nous comptons à l'heure capitale quand notre âme s'en va qu'elle ais même férie.

Sur le mur suivant = statue du curé d'ARS. (transept sud)

Voir porte murée et porte donnant accès au clocher -sans doute avant 1914.

Photo n° 34

Autel en bois du SACRE-COEUR
confectionné par MR CHEUTIN.

Photo n° 35

Statue du SACRE-COEUR en marbre de CARRARE mise en place en 1942 ;


OEUVRE d' Aristide DE RANIERI , sculpteur né et formé en Italie - élève des beaux-arts de CARRARE.
Cette statue représente notre seigneur JESUS CHRIST , tel qu'il est apparu en 1673 à sainte MARGUERITE-MARIE ? à Paray le monial , en lui demandant de répandre la dévotion au SACRE COEUR DE JESUS.
Au dessus de l'autel , une draperie peinte portant :
-ton coeur , ô bon pasteur
-doucement m'y convie -
-je veux sous ta houlette
-Orienter ma vie.
-et que tous les Français
-par la guerre assagis
Regagnent ton bercail
En fidèles brebis.

Photo 35
Un tableau représentant JEANNE Df'ARC en prière ,
Oeuvre d'un artiste local , Monsieur BERM¨YN (1921) . La cartouche porte l'inscription : "JEANNE D'ARC enfant vint prier dans l'église de Sermaize son oncle Henry de Vouthon en était pieur.

Parlons de cet artiste : Monsieur CONSTANTIN Henri BERM¨YN '1867-1945)
Diplômé de l'enseignement National supérieur des Arts industriels et techniques de Roubaix , professeur de dessin à charleville-Mézières , puis au lycée Faidherbe de Lille , Officier des Palmes Académiques.
Monsieur BERMYN résidant ru de VITRY 6 SA TOMBE EST DANS LE CIMETI7RE DE Sermaize . IL A REJOINT SON 2POUSE Andrée décédée en 1904 . Une jolile tête d'enfant sur le monument , signé de CLh. BERNYN ? AVEC CETTE PHRASE :
-Tu t'en es allé avant l'épreuve humaine ,
-Te pleurer avec espérance ,
-Que DIEU nous accorde cette grâce .

(renseignements fournis par Mme Vve philippe BERMYN , petite fille de M.Constantin H.Bermyn , les enfants et petits enfants de MBermyn sont tous artistes .

Photo 36

Dans le transept sud , à droite du tableau de JEANNE D'ARC ? Un ENFANT JESUS .

Photos 37-38

Bas-côté-sud.

Autel en bois statue de JEANNE d'ARC prononçant son FIAT.
Elle est en bergère .
Cette statue en marbre de CARRARE EST L4OEUVRE DE MR Arthur GUENIOT (1886-1951).
Le musée des Beaux-Arts de Reims en conserve le plâtre , original , Le modelage a été fait à Saint-Briac.
Elle a été mise en place en 1942.


Au dessus de l'autel , sur le mur , une colombe tient , avec 2 anges une banderole :
"c'est ici que j'ai prononcé mon FIAT ", et ces lignes , de chaque côté de la draperie peinte et parsemée de fleurs de lys :
"fille de DIEU ! Fille au grand coeur !
-encore un coup sauve la FRANCE
-et boute au loin tout gémisseur
Qui , pour des riens , son temps dépense "

Jeanne , née à Domrèmy dans les Vosges . Elle a été choisie par DIEU pour sauver la France qui était en grand péril - Jeanne a été vendue aux Anglais par des Français .elle a été brûlée vive sur le bûcher place du vieux Marché de Rouen.
Elle a été canonisée le 16 mai 1920 et les fêtes en son honneur étaient célébrées avec éclat à Sermaize.
Mr Camille Gilardoni , dans un livret en date de 22 janvier 1893 , écrivait :
"et puisque nos murs ont eu l'insigne honneur d'abriter la plus grande héroïne de l'histoire , comment se fait-il qu'à Sermaize rien ne rappelle , dans ses rues , ni sur ses places , le glorieux nom de JEANNE d'ARC " ?

Photos 39-40

Une statue de JEANNE d'ARC guerrière était près du coeur avant 1914.
Elle avait été bénite par Monseigneur SEVIN qui fut évêque de Châlons de 1908 à 1912.
Cette statue de Devergnes restée presqu'intacte dans l'incendie de l'église en 1914 , fut brisée pendant les travaux de restauration .
Photo parue dans l'exelsior du 9 février 1915.

Photo 41


 
 
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 Description Géographique 
     
     
  Sermaize les Bains se trouve au centre d'un triangle , tributaire de 3 départements, la marne , la meuse, la haute marne, à égale distance de Vitry le François (marne),Bar le Duc(meuse,Saint Dizier(haue marne).
La saulx traverse le Bourg, c'est un paysage de foret,


 
 
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 Vie locale 
     
     
  Marché tous les dimanches;Place GENERAL DE GAULLE , ;sous la HALLE ; rue de SAINT DIZIER.
Foire 1er dimanche de MAI.


 
 
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 Fêtes et manifestations 
     
     
  FÊTE patronale , le deuxième dimanche de septembre.

 
 
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 Rédacteur 
     
     
  lysiane langbain

langbain lysiane
51250 SERMAIZE les bains

Suzanne PARIS
AUTEUR

Histoire de l'église à SERMAIZE les bains ,



 
 
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  Education  
  Nombre d'écoles primaires : 1 école primaire MAURICE GENEVOIX .; 1 école primaire privée ,JEANNE D'ARC
Nombre de collèges : 1 LOUIS PASTEUR
Nombre d'école maternelle : 2 . JACQUE ADNET ;Privée JEANNE D'ARC
   
 

  Administratif  
  du lundi au vendredi , de 9h à12h et de 14h à 17h
8, place du Général de Gaulle
51250 Sermaize-les-Bains
Téléphone : 03 26 73 20 61
Fax : 03 26 73 20 99
Michel SIMON
Les adjoints : Jacques Boretti, Martine Millot, Claudine Longueville, Jacques Wuibout
   
 
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France > Champagne-Ardenne > Marne > Sermaize Les Bains (51250)
Nb d'habitants    2215 
Superficie (hectares)    1768 hectares 
Altitude (en mètres)    135 m  
Nom des habitants    SERMAIZIENS  
Nombre d'écoles primaires    1 école primaire MAURICE GENEVOIX .; 1 école primaire privée ,JEANNE D'ARC  
Nombre de collèges    1 LOUIS PASTEUR 
Nombre d'école maternelle    2 . JACQUE ADNET ;Privée JEANNE D'ARC